Ergonomie du clavier et du poste de travail informatique

De Disposition de clavier bépo



L’ergonomie est l’étude scientifique des conditions de travail, particulièrement des interfaces hommes-machines. Le travailleur passe maintenant beaucoup de temps devant un ordinateur et l’ergonomie lui propose des alternatives aux mauvaises habitudes prises sur son poste de travail, tant pour améliorer son confort que pour prévenir des problèmes de santé.

Les conseils dispensés ci-dessous ne sont que des avis personnels, nourris d’expériences professionnelles et de pratiques personnelles du clavier lors d’une frappe à dix doigts à l’aveugle. Ils ne sont pas les résultats d’un laboratoire d’étude ergonomique.

Un peu d’histoire des claviers

Dans les années 1960-70, les machines à écrire étaient encore entièrement mécaniques. Leurs contraintes de conception demeurent dans la forme de la majorité de nos claviers d’ordinateur.

Rangées décalées

Touches décalées d’une machine à écrire

Sur ces machines, les rangées de touches étaient décalées les unes par rapport aux autres afin de permettre aux tiges qui partaient de leur centre de ne pas se chevaucher. Les techniques dactylographiques inventées par la suite ont alors essayé d’optimiser l’affectation des touches à chaque doigt pour réduire autant que possible le déplacement des mains. Le décalage n’en est pas moins là avec globalement toujours le même effet sur la main gauche qui est obligée de former un angle avec l’avant-bras pour pouvoir placer ses doigts sur les touches. Quel que soit la méthode de frappe utilisée, si les rangées d’un clavier sont décalées, la position du poignet gauche ne pourra jamais être bonne, essentiellement vis-à-vis de l’accessibilité des touches et digrammes de la rangée inférieure.

Rangées en escalier

Rangées de touches en escalier sur une machine électrique.

Sur les anciennes machines à écrire, les rangées étaient elles-mêmes placées en escalier, la première rangée étant la plus haute. La mécanique de ces machines supposait de frapper chaque lettre suffisamment fort contre le ruban d’encre pour qu’elle soit imprimée sur le papier, si bien que l’utilisateur devait appuyer fortement sur les touches. Les premiers systèmes électroniques — machines à écrire et claviers d’ordinateur — avaient eux aussi une force d’activation bien plus élevée que nos claviers actuels.

Ces éléments ont pour conséquence que les techniques de dactylographie préconisaient (et nombre le font encore) de taper avec les mains en l’air, au-dessus du clavier. On a ainsi plus de force pour enfoncer les touches et plus de mobilité pour atteindre les différentes hauteurs des rangées de touches — d’autant que ces claviers n’étaient pas en dvorak.

Cette position des mains a d’importantes conséquences biomécaniques. En effet dans cette position les coudes doivent porter l’avant-bras et la main, et les épaules doivent porter tout le bras — 1/8ème du poids du corps. Il en résulte des contractions statiques des muscles du bras, des épaules et du cou, nécessaires à la stabilité de la main privée d’appui. Ces contractions verrouillent la position de toute la ceinture scapulaire, de la tête, voire même du rachis dorsal, induisant sinon des mauvaises positions de travail, une réduction de la mobilité du haut du corps. Les pathologies qui s’en suivent sont de type contractures, cervicalgies, dorsalgies, névralgies cervico-brachiales…


Conséquences sur les claviers d’ordinateur

Rangées de touches décalées

À l’heure actuelle ces deux contraintes ont connu des évolutions finalement assez proches : elles n’ont pas beaucoup évolué !

La majorité des claviers vendus — y compris certains s’affirmant comme étant ergonomiques — ont encore les rangées décalées et inclinées. Or bien plus que le fait d’être séparé en deux en forme de « V » ou de vagues… le non-décalage des rangées les unes par rapport aux autres est un des éléments importants de l’ergonomie d’un clavier. Il existe quelques trop rares claviers listés ici qui n’ont pas les rangées décalées.

Schéma d’un clavier orthogonal

De même, alors que l’immense majorité des claviers actuels ont toutes leurs touches sur un même plan et qu’une force importante n’est plus nécessaire à l’activation des touches (d’autant plus avec les claviers au « touché portable », à faible course), on continue fréquemment à préconiser une frappe avec les mains en l’air au dessus du clavier. La comparaison la plus courante est celle du geste du pianiste, comparaison malvenue puisque si la largeur d’un clavier de piano oblige à déplacer les mains, ce n’est pas le cas pour un clavier d’ordinateur — surtout si on utilise une disposition bien conçue.

Charge sur le côté droit

Les touches du clavier ne sont pas en nombre équitable entre la moitié gauche et la moitié droite du clavier. Sans doute est-ce dû au fait qu’une majorité de la population est droitière. Toujours est-il que le côté droit a plus de touches et des touches plus importantes :

  • quatre touches supplémentaires « fixes » : ), ^, % et = en azerty ;
  • deux touches supplémentaires « baladeuses » : $ et * différemment placées fonction des claviers ;
  • trois touches très sollicitées : « Entrée », « retour chariot », « Suppr. » ;
  • c’est aussi cette main là qui gère les touches de déplacement (flèches et autres déplacements rapides), le pavé numérique s’il y en a un et la souris pour les droitiers !

Pour finir, fonction des méthodes dactylographiques, le B et le 6 sont considérés soit comme faisant partie du côté droit, soit du côté gauche (la faute aux rangées décalées, naturellement !)

Il en résulte nécessairement un déséquilibre d’utilisation : la main droite gère plus de touches que la gauche, et tout ce côté est bien plus sollicité que le gauche (il faut déplacer la main pour attraper ces touches).

Il est donc évident qu’aucune disposition de clavier ne peux réellement équilibrer cette situation. La solution ne se trouve que dans un changement physique de placement des touches. On distingue deux propositions chez les constructeurs :

  • utilisation des pouces pour gérer plus de touches : Maltron, Kinésis…
  • placement de touches au centre du clavier : TypeMatrix.

Une solution concernant les deux touches « baladeuses » serait de créer une nouvelle colonne de touches à gauche, pour le petit doigt. Mais cela obligerait à aller chercher plus loin les touches modificatrices. Aucun constructeur n’a mis en place cette agencement. L’adaptation serait pourtant rapide.

Si ces solutions sont efficaces, elles ne sont malheureusement que peu répandues et coûtent souvent cher.

Ergonomie du poste de travail : points-clé

Lors de l’utilisation d’un ordinateur, il faut porter attention à l’organisation de son environnement — l’éclairage et le poste de travail — ainsi qu’à sa posture. Tout ceci vous paraîtra peu important au départ mais vous en constaterez l’utilité à l’usage (l’usure ?).

Éclairage

Beaucoup de personnes souffrant de maux de tête, d’étourdissement ou de troubles de la vue négligent leur confort visuel : l’œil est l’organe le plus sollicité lors d’une séance de travail devant un écran. Évitez de placer votre écran contre une source lumineuse de couleur vive ou à contre-jour sous une fenêtre ensoleillée. Travaillez avec des lumières au minimum tamisée, jamais éteintes : la lumière de l’écran n’est pas suffisante pour lire sans « forcer » sur ses yeux. D’ailleurs en cas de trouble de la vue, ne forcez pas : clignez des yeux et changez de focale : regardez loin droit devant vous à au moins cinq mètres. C’est un réflexe à prendre qui devrait être pratiqué régulièrement pour reposer les yeux.

En cas de lecture intensive à l’écran, il est conseillé d’adopter une police de caractère d’au moins 4 mm (12 points) avec sérifs : en effet les « pattes » à l’extrémité des lettres de ces polices guident l’œil sur la ligne de texte.

En plus de l’intensité, il faut aussi prendre en compte la couleur de la lumière. Plus la lumière est vive et claire, plus elle émet de la lumière bleue. En cas d’exposition intense et prolongée, cette lumière peut être néfaste pour le cristallin, la rétine (DMLA) et notre cycle biologique (celui-ci se réglant sur la lumière en particulier la lumière bleue). Ce problème est présent sur les sources lumineuse dite à Haute Énergie Visible (HEV) dont les écrans d’ordinateurs. La solution minimale consiste à baisser l’intensité des écrans. Mais il en existe d’autres plus efficaces :

  • traitement anti-lumière bleue pour les lunettes
  • travailler en « vidéo inversée » (texte en clair sur fond sombre, cette possibilité est fréquente pour les outils de développeurs)
  • installer un logiciel qui règle la température des blancs en fonction du soleil (en clair cela diminue la proportion de bleu). Ces logiciels sont plus particulièrement destiné au problème de cycle biologique). Il en existe plusieurs comme Redshift ou f.lux.

S’asseoir

Ce qu’il faut avoir à l’esprit c’est qu’il n’y a pas de position parfaite, mais un ensemble de positions avec lesquelles il faut jouer, dans toutes leurs composantes, en évitant les deux extrêmes — dos « rond » d’une part et poitrine en avant, en lordose lombaire (position « cambrée ») d’autre part. Toute position trop longtemps tenue finit par être inconfortable. Voici malgré tout quelques repères pour une bonne tenue à son poste de travail :

  • les épaules sont toujours relâchées, elles tombent soumises au poids des bras. Regardez-vous dans une glace : nous avons tous une épaule plus haute que l’autre (souvent la gauche), mais il ne faut pas que ce soit exagéré ni que ça fige votre posture et le placement de la colonne vertébrale ;
  • la tête est poussée vers le plafond, ça place la colonne, on parle d’auto-érection du rachis (mais les épaules restent relâchées…). Ce n’est pas une position absolue, simplement une référence vers laquelle tendre quand vous êtes « perdus » ;
  • le bassin est mobile d’avant en arrière, d’une fesse sur l’autre et en rotation : c’est lui qui conditionne le placement du bas de la colonne, et donc de ce qui est au dessus. Utilisez-le ;
  • les pieds sont posés, au sol ou sur un repose-pieds, de préférence avec les genoux proches de 90 ° — sinon ça a tendance à entraîner le rachis lombaire en lordose (« cambrer les reins ») et on perd donc la mobilité du bassin.
  • attention aux positions allongées qui peuvent paraitre confortable sur le moment mais empêchent tous mouvements et contraignent à rester dans une position unique. De plus les positions allongées sont souvent très sollicitantes pour le cou et les épaules (flexion ou extension « extrêmes »).
  • il faut faire des pauses régulières pendant lesquelles il faut marcher (pour la circulation, plus de sept pas), bouger la tête et le cou (rotations, inclinaisons, flexions, extension), faire des mouvements des épaules, des bras, étirer les muscles des avant-bras voir même faire du yoga pour ses doigts[1] ou ses yeux…

On peut tout faire ou presque, tout est question de confort personnel et de bon sens. Pour faire simple on va parler des deux solutions extrêmes :

  • le tabouret de dactylo : la solution idéale si on se tient bien. Le dos placé (tête poussée au plafond), les épaules relâchées, les pieds posés. La pire si on se tient mal. L’axe dos/nuque doit rester irréprochable, ce qui n’est pas forcément facile au début. C’est une position qui nécessite de l’entraînement pour être tenue longtemps et qui ne prive pas du tout de faire des pauses régulières pour aller dégourdir les articulations qui sont alors toujours figées dans les mêmes positions.
  • le fauteuil de bureau : dos calé dans le fond du fauteuil, coudes posés sur les accoudoirs, pieds posés au sol (idéalement, sur un petit support). Très confortable pour le dos, mais aucune tenue du dos par les muscles. Place certaines articulations dans des positions extrêmes, qui ne sont pas bonnes sur la durée.

Pour finir, soyez à l’écoute de votre corps. N’attendez pas qu’il crie au secours pour faire quelque chose, apprenez à détecter les signes de fatigues qui indiquent qu’une pause ou un changement de position est nécessaire : promis, vous gagnerez du temps.

L’écran

Attention ici les poignets ne sont pas posés, nous préconisons qu’ils le soient.

L’écran doit être centré face à l’utilisateur, le haut de la dalle au niveau des yeux : trop bas il n’aide pas à garder le dos droit, trop haut il devient difficile à lire car les yeux ne convergent pas aussi bien vers le haut que vers le bas.

Si vous ne pouvez pas mettre le haut de l’écran au niveau des yeux, comme par exemple sur un ordinateur portable, ou si vous trouvez plus confortable d’avoir l’écran un peu plus bas, compensez en l’inclinant vers l’arrière — de façon à ce que le bas de l’écran soit plus près. Plus l’écran est bas, plus il doit être incliné. Ceci est d’autant plus vrai si vous portez des verres correcteurs épais, l’écran incliné atténue la correction visuelle requise.

Si vous utilisez un lutrin (porte document), placez le au même niveau que l’écran, avec si besoin un éclairage d’appoint pour atténuer le contraste entre le support papier et numérique.

Le clavier, la souris et le repose-poignet

Un clavier de portable qui propose naturellement un repose poignets au niveau du haut des touches

Le clavier doit lui aussi être centré de façon à ce que que le milieu de la barre d’espace soit en face du nombril. Il doit être aussi proche des genoux que possible ; plus le clavier est haut, plus il devient inconfortable. Idéalement il devrait se trouver à une hauteur qui permet aux coudes de former un angle d’au moins 90°.

Contrairement à un usage répandu, et malgré les cales arrières présentes sur la plupart des claviers qui permettent de le faire, le clavier ne doit pas être incliné vers le haut. Cette position en extension, qui casse littéralement le poignet créé un angle au niveau du canal carpien, ce qui est source de frottements, donc d’inflammations. Essayez de placer un objet assez fin (2 à 3 centimètres) à l’avant du clavier pour l’incliner vers le bas. Il existe très peu de clavier dont l’inclinaison est adéquate. C’est peut-être encore un héritage des anciennes machines à écrire sur lesquelles il y avait une forte inclinaison du clavier — les rangées étaient en escalier. Je suppose que c’est cette position des touches qui contraignait les techniques de dactylographie avec les mains en l’air. Ce n’est plus du tout le cas avec les claviers actuels.

Un clavier compact, sans pavé numérique, est donc largement préférable pour placer la souris convenablement. Dans le cas contraire, un pis-aller consiste à tourner son tapis de souris d’environ 30° pour que la souris reste dans l’axe de l’avant-bras, et non dans l’axe de l’écran. C’est la solution qu’adoptent naturellement les enfants.

Le repose-poignet est indispensable aux claviers de bureau pour pouvoir poser les mains et ainsi permettre de relâcher totalement les épaules ; il doit au minimum arriver à la hauteur des touches et peut même être au dessus (n’hésitez pas à ajouter du carton ou une fine planche de bois en dessous). Il faut oublier les repose-poignets intégrés aux claviers qui sont souvent trop bas. On en trouve des suffisamment épais, en gel, pour une dizaine d’euros. Il n’est pas utile dans le cas d’utilisation de portables puisqu’on peut poser les mains de part et d’autre du système de pointage.

Un repose-poignets en gel

La souris doit être placée dans le prolongement de l’épaule et sur le même plan que le clavier. Les tiroirs à clavier ou tablettes coulissantes sont pratiques, confortables et fortement recommandés surtout quand on utilise du papier / crayon ou des tablettes graphiques — ceci à condition d’être suffisamment larges pour y loger la souris : rien de pire qu’une souris plus haute que le clavier pour des problèmes d’épaule.

Les mains, poignets, coudes et épaules

Position des mains sur un clavier plat

Bien que l’on parle toujours de placement des mains, il est important de comprendre que ce placement dépend autant qu’il conditionne celui de tout le membre supérieur, des mains jusqu’aux épaules et donc du cou et du tronc.

Une règle d’or : ne jamais casser les poignets ! Tant extension, qu’abduction ou adduction des poignets augmentent les risques de frottements des tendons au niveau du canal carpien (le lieu de passage des tendons au niveau de la jointure entre l’avant-bras et la main, face palmaire) ce qui peut causer des problèmes de tendinite ou d’inflammation au niveau dudit canal carpien.

Si le clavier est de bonne facture, bien positionné et que les mains sont posées sur un repose poignet adapté, on peut relâcher les bras et se concentrer sur le placement des mains.

  • Être correctement assis ;
  • Les coudes forment un angle de 90° ou légèrement plus ;
  • Les qualités des claviers modernes (horizontaux, fins, force d’activation et course des touches faible, si possible clavier orthogonal) et l’usage d’une disposition adaptée diminuent fortement les mouvements des doigts et de la main et font qu’il n’est plus nécessaire d’avoir les mains en l’air lors de la frappe. La base des paumes est donc posée permettant ainsi de totalement relâcher les épaules. On les pose sur un repose-poignet pour les claviers de bureau, ou de part et d’autre du pavé tactile pour les portables.
  • Quoiqu’il arrive, toujours garder les poignets en position neutre : la règle d’or, c’est d’avoir les mains dans l’axe des avant-bras. Quels que soient le clavier et le bureau ;
  • Ne pas chercher à garder les paumes à l’horizontale au-dessus du clavier. Au contraire, garder les mains en position neutre et laisser tomber les doigts sur la rangée de repos : les majeurs et annulaires sont alors plus fléchis que les autres doigts. Les paumes regardent légèrement vers l’intérieur et en arrière, c’est plutôt le bord ulnaire de la main — soit côté auriculaire — qui repose sur le repose-poignet que tout le poignet. Les pouces « tombent » au niveau de la barre d’espace. C’est la tranche latérale (externe) du pouce qui appuie sur espace et sur les touches [Alt(Gr)].

À savoir avant d’acheter un clavier « splitté » : plus les mains sont écartées, plus il est difficile d’avoir les paumes à plat. Donc plus un clavier est « splitté », plus les pavés de touches doivent former un « V ». Notez par ailleurs que si votre clavier vous semble trop droit, c’est très souvent parce qu’il est trop haut (cf. point précédent) !

Le doigté

Beaucoup de travailleurs tapent à une vitesse respectable sans avoir appris de méthode de frappe ; ils gagneraient pourtant en productivité et en confort à en adopter une. Apprendre une méthode de dactylographie permet d’associer chaque touche à un doigt et un seul, ce qui permet d’utiliser la mémoire « musculaire » plutôt que la vue : le gain en confort est immédiat. Cela permet à court terme de taper de façon plus rapide et plus fiable, avec beaucoup moins de fautes de frappe.

Apprendre une méthode de dactylographie prend environ 20 à 40 heures, à raison de 20 à 30 minutes par jour ; c’est un investissement de temps assez faible et qui est très vite rentabilisé, surtout si c’est l’occasion de passer à une disposition ergonomique adaptée à la langue utilisée — comme le bépo pour le français.

Du portable

Particularités liées à l’usage du portable — en cours de rédaction

Contraintes liées au portable
  • le lien écran – clavier
  • l’écran
Avantages du portable
Solutions
  • utiliser un clavier externe
  • utiliser un écran externe
Comment s’installer ?

Prévention des TMS

Outre les points évoqués ci-dessus, la prévention des troubles musculo-squelettiques passe aussi par quelques points de bon sens :

  • modifier régulièrement votre posture de travail sans négliger le maintien dorsal, faire jouer ses doigts et ses yeux fréquemment.
  • faire des pauses régulières : toutes les heures, prendre cinq minutes pour se lever, faire quelques assouplissements, des rotations des pieds, des poignets et de la tête. Ces pauses ne compromettront pas votre rendement, bien au contraire.
  • boire régulièrement. Le café, le tabac et l’alcool accélèrent la déshydratation. Prendre l’habitude de boire un verre d’eau supplémentaire pour chaque café.
  • avoir une alimentation saine. Beaucoup de gens souffrant de TMS ont perdu des années à se ruiner en équipements ergonomiques avant de se rendre compte qu’ils toléraient mal certains aliments — l’alcool étant l’un des pires facteurs aggravant des tendinites.

Notes et références

Liens externes