BÉPOzine

De Disposition de clavier bépo

Le BÉPOzine est un projet de Bande-Dessinée expliquant le BÉPO reprenant le concept du DVzine fait pour la disposition Dvorak.

Vu que (les traductions du dvzine ont été annulées), ce qui est logique vu les différences entre les langues (utilisation des lettres, des accents, des caractères spéciaux...), les auteurs du projets ont préférés faire des liens vers les sites correspondants avec leurs disposition plutôt que de traduire le zine, ce qui est plus logique source.

C'est pour cela que nous avons pour ambition de refaire quasiment à partir de zéro une BD didactique, spécialement adapté pour le BÉPO.

Infos

Pourquoi ?

  • un dessin vaut mieux qu'un long discours
  • On pourra parler des spécificités du BÉPO
  • c'est plus attractif/simple/convivial pour faciliter la promotion du bépo: pas de gros texte à lire, meilleures chances d'intéresser un plus large public.

A mettre dedans :

  • Gestion des autres langues
  • Indiquer succinctement qu'il existe des clavier avec touches orthogonales (TM, Kinesis,…) pour attiser la curiosité en ouvrant la conclusion de la présentation.

La BD

Concept-art

Première chose à faire avant de penser aux détails du scénario ou même au dessin ! Déterminer le public visé pour décider du ton employé. Ainsi l'ambiance et le graphisme en découleront sans créer de contre-sens.

Le format des pages, le ratio, est aussi un des éléments à déterminer : une page carrée à la “Mouse Guard” de David Petersen, une grande page tantôt surchargée tantôt aérienne façon BD franco-belge, ratio très vertical à la manière Comics, format de poche plus intimiste façon Manga ou un format exotique du genre panoramique ?


Après quelques discussions IRC, il s'est avéré que notre cible principale est l'enfant entre 7 et 11 ans : C'est eux qui sont les plus friands de BD et ceux qui sont les plus à même de ne jamais utiliser l'azerty (avoir des bépoètes natifs, comme chez les espérantistes sera une force) Ce n'est pas pour rien que les régimes totalitaires ont accordé une importance particulière à l'éducation idéologique des plus jeunes.
Il ne faut pas non plus négliger les autres tranches d'âge : Une seconde lecture à la manière de South Park mais dont les rôles seront inversés (le sujet sérieux au premier plan, les sous-entendus et références « de vieux » au second)

Un dessin volontairement à l'ancienne pour les amateurs de BD franco-belge et rassurant pour les anciens qui trouveront des similitudes avec les BD de leur enfance. Le Manga ou le Comics américain sont donc écartés, pour ces raisons et aussi pour s'approprier le DVZine dans le style européen : Quelque chose dans le style de la ligne claire (Tintin, Blake et Mortimer voire les Spirou et Fantasio d'avant 1998) correspond parfaitement et il n'est pas exclu de moderniser un peu en déviant légèrement de ce style très rigide tout en restant dans l'esprit (encrage un peu plus vivant, dégradés de couleurs)

  • Le graphisme qui en découle sera donc semi-réaliste, tendant davantage vers le réalisme que le cartoon, et sans aucune influence du manga ou du comics à part peut-être quelques fantaisies dans certains plans pour dynamiser l'action.
  • Le format imprimable le plus proche d'une BD franco-belge est le A4 ce qui semble un bon compromis en terme de taille pour la lecture en version imprimée et la visualisation plein écran en double-page sur un écran 16/9 ou 16/10 (l'idéal étant le 4/3 où il y a très peu de perte d'espace).

Pour une impression en format livret en feuillets double-page reliés cela nécessiterait une imprimante A3 dont l'accès n'est pas évident surtout pour une reproduction couleur. Il y aura donc une double adaptation : le ratio A4 et A5 est le même mais les planches ne devront pas être surchargées et le texte suffisamment gros pour rester lisible (cela s'applique aussi pour les écrans d'ordinateur). De plus, l'étape de colorisation devra prendre en compte la lisibilité en niveau de gris, pour l'impression économique en noir et blanc mais aussi pour l'accès aux personnes souffrant de daltonisme aigu.

Techniquement, il conviendra ainsi de travailler en mode Lab pour vérifier la lisibilité de la couche de luminance voire même de se restreindre uniquement au profil colorimétrique CMJN. Gimp n'est donc pas l'outil convenable pour cette étape (ce n'est d'ailleurs pas non plus le cas de Photoshop qui n'est pas optimisé pour la colorisation), lui préférer Krita qui est adapté à la peinture numérique et qui, lui, prend en charge ces deux modes colorimétriques.

Couverture

Chose à commencer tôt et à laisser décanter : c'est la vitrine du projet et il est important que tout soit rôdé avant de décider de telle ou telle proposition.

Informations à indiquer sur cette page

  • BÉPOzine
  • « mettre une citation »

Quatrième de couverture

Elle doit rappeler les informations essentielles, indiquer les auteurs, la licence…
C'est là aussi où classiquement on retrouve le synopsis.

Scénario

Ce que l'on veut dire (message)

  • historique de la machine à écrire: pourquoi les touches sont dans les désordre et décalées
  • les ordinateurs + projet wiki BÉPO
  • installation / archive nomade…
  • les claviers ergonomiques (simple évocation ou en ouverture dans la conclusion)

(se rapporter aux idées du DVZine)

Comment on veut le dire (univers)

Pour éviter de rester dans la simple présentation rébarbative et dépasser l'ambition du DVZine, une histoire est nécessaire. Idéalement, un personnage ou un groupe qui découvre les différents éléments permet une immersion du lecteur.

Classiquement, les personnages de ce genre de BD informative se situent dans une ambiance polar : un policier, un détective, un journaliste d'investigation. On pourra aussi y trouver un complot ou un secret. Il y a aussi l'archétype de l'explorateur archéologue et aventurier, à la Indiana Jones.

Il est cependant plus intéressant d'envisager des ambiances moins attendus comme la distopie ou la science-fiction, d'un personnage qui n'a rien demandé à personne et qui se retrouve embarqué dans une histoire folle (un peu à la manière de Farscape). Il est tout à fait envisageable de parodier une histoire, voire plusieurs, les références offrant aussi plusieurs niveaux de lecture.
Il n'est par contre pas concevable de traiter l'information de manière anecdotique par une discussion improbable dans une situation absurde : l'histoire doit rester un prétexte et être traitée comme telle, sans détriment pour la pertinence de l'information.