« Apprentissage » : différence entre les versions
(→Mieux utiliser vos logiciels : rajout de la configuration proposée pour emacs par lots_of_birds) |
m (Décalage d’un paragraphe (il suit logiquement la phrase du dessus et n’appartient pas vraiment à la rubrique dans laquelle il était placé)) |
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La disposition bépo favorise cette approche — et même plus : il s’agit d’un pré-requis. | La disposition bépo favorise cette approche — et même plus : il s’agit d’un pré-requis. | ||
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Sur les dispositions azerty ou qwerty, les index se placent sur {{tA|F}} et {{tA|J}} (qui correspondent respectivement aux touches bépo {{t|E}} et {{t|T}}) : ces touches disposent le plus souvent d’une marque sensible sous les doigts (point en relief…). La main gauche occupe alors les positions {{ttA|QSDF}}, la main droite est sur {{ttA|JKLM}}, c’est-à-dire '''les positions {{tt|AUIE}} et {{tt|TSRN}} pour le bépo'''. En général, les pouces tombent naturellement sur la barre d’espace centrale. Des poignets positionnés hauts aident à laisser pendre les doigts naturellement sur l’ensemble ces touches. Certaines personnes trouvent cette position désagréable ou fatigante, n’en faites pas une obligation ; un repose-poignet peut-être utile comme solution médiane. | Sur les dispositions azerty ou qwerty, les index se placent sur {{tA|F}} et {{tA|J}} (qui correspondent respectivement aux touches bépo {{t|E}} et {{t|T}}) : ces touches disposent le plus souvent d’une marque sensible sous les doigts (point en relief…). La main gauche occupe alors les positions {{ttA|QSDF}}, la main droite est sur {{ttA|JKLM}}, c’est-à-dire '''les positions {{tt|AUIE}} et {{tt|TSRN}} pour le bépo'''. En général, les pouces tombent naturellement sur la barre d’espace centrale. Des poignets positionnés hauts aident à laisser pendre les doigts naturellement sur l’ensemble ces touches. Certaines personnes trouvent cette position désagréable ou fatigante, n’en faites pas une obligation ; un repose-poignet peut-être utile comme solution médiane. | ||
Version du 2 février 2012 à 07:39
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Note : le manuel d’utilisation et l’aide-mémoire passent en revue les caractères disponibles sur la disposition bépo et donnent quelques conseils de typographie française. Des cartes sont également disponibles pour toutes les touches mortes de la disposition. Un test de frappe en ligne adapté à bépo est en cours de développement.
L’apprentissage de la disposition bépo peut être facilité par l’usage de logiciels de dactylographie, tels que : Klavaro, Ktouch, Tipp10 ou TypeFaster.
Ces logiciels, adaptés spécialement pour la disposition bépo, ont pour objectif de vous aider à acquérir des réflexes et de la fluidité lors de la frappe au clavier. Sous Firefox, il est également possible de s’entraîner en ligne grâce au logiciel XUL Typist.
Quelques mots sur les objectifs et la progression
L’apprentissage du bépo est facilité par le fait que les lettres les plus fréquemment utilisées sont placées, par définition, sous les doigts au repos, sur la rangée centrale, dans une position naturelle prévue pour limiter les déplacements erratiques des doigts. De façon générale, tous les symboles et caractères accessibles par la disposition clavier respectent au mieux un certain nombre de règles relatives à la logique de placement des touches. Aussi, se familiariser au bépo n’est pas une épreuve insurmontable : bien sûr, comme pour tout nouvel exercice, les débuts sont difficiles et les « mauvaises » habitudes entrent en compétition avec l’apprentissage, d’où des erreurs et de la frustration ; mais un peu de patience et de persévérance devraient rapidement vous mener au stade où les grands bienfaits l’emportent sur les premiers découragements.
Nous vous proposons ci-après des exercices d’apprentissage, réalisables notamment via les logiciels mentionnés ci-devant. En général, ces logiciels disposent de leurs propres exercices adaptés au bépo, mais le choix n’est jamais de trop en matière d’exemples. Que vous utilisiez un logiciel dactylographique ou de simples exercices à recopier dans un bête éditeur de texte, la logique reste la même : il s’agit de commencer par les lettres de la rangée de repos, puis d’élargir son champ des possibles en agrandissant petit à petit sa zone de frappe.
Vous constaterez immédiatement les avantages du bépo et la progression suivante est classique :
- au premier stade (familiarisation avec la rangée de repos, c’est-à-dire la dizaine de caractères les plus fréquents), vous pourrez déjà taper sans effort des phrases sensées, telles que « une eau saine et sans nitrates rassure », et non pas des groupes de lettres inutiles, du style « dfdf jljl » (en azerty). Vous serez sans doute beaucoup plus lent qu’avec votre disposition usuelle (azerty, en général), mais vous devriez vite ressentir l’impression de logique propre à une disposition Dvorak. Mettre de la logique et de la fluidité dans votre frappe, avant de gagner en rapidité, devrait être votre fil conducteur ;
- vous développerez certainement dans le même temps, et continuellement par la suite, de nouveaux réflexes mentaux et physiques liés à votre frappe. De nombreuses personnes utilisant le bépo — et les dispositions Dvorak en général — ont noté que, graduellement, des « schémas type » (souvent des duos ou des trios de lettres) deviennent des séquences semi-automatiques, au sens où elles sont ressenties comme fondamentalement logiques et ne demandent plus d’effort de concentration particulier pour être frappées — à ce stade, les doigts « courent sur le clavier ». Cette mémorisation des gestes et de la sémantique qui y est rattachée est notamment à l’œuvre pour les digrammes (et les suites de digrammes courantes), mais aussi pour un certain nombre de mots courts ou fréquents. Homogénéiser la fluidité de votre frappe et éradiquer les séquences difficiles qui vous font ralentir ou vous tromper devrait devenir votre fil conducteur ;
- à terme, vous aurez développé une sorte de carte mentale de la disposition bépo, ainsi qu’une aisance nouvelle dans votre frappe. Vous enchaînerez les mots et les phrases de façon continue, et cette aisance vous permettra d’accélérer petit à petit votre rythme sans augmenter votre taux d’erreur, donc d’être plus efficace en application du principe de moindre effort. À ce stade, la notion d’exercice et d’apprentissage laisse la place à la pratique pure !
Les différentes méthodes de dactylographie reposent toutes sur les mêmes principes : progression par paliers, répétitivité, séquentialité des exercices. Avant toute chose, munissez-vous d’un clavier correct, et placez-vous dans de bonnes conditions de travail. Les mauvaises habitudes s’attrapent aussi vite que les bonnes, et la facilité avec laquelle on frappe dépend notamment de la manière dont on est assis, et de ce sur quoi on tape. Faites des exercices, pas-à-pas, mots à mots, soit en utilisant un logiciel d’apprentissage de la liste sus-mentionnée, soit en tapant dans un éditeur de texte les séquences disponibles sur la page d’exercices bruts.
Pour terminer, une question fréquente est la suivante : au début, faut-il passer totalement au bépo ou mieux vaut-il, à la manière d’un instrument, faire quelques exercices par jour et continuer à taper en azerty (ou autre disposition) ? Un certain nombre de retours utilisateur sur la liste de diffusion laissent penser que le plus efficace est de passer totalement et exclusivement au bépo, de façon à casser net les réflexes liés à la précédente disposition et à ne pas se laisser déborder par le découragement et la facilité. Toutefois, un certain nombre de personnes font remarquer, à juste titre, qu’il n’est pas toujours possible de sacrifier sa productivité informatique sur l’autel de l’ergonomie (en contexte professionnel, par exemple). De façon générale, nous vous recommandons d’utiliser bépo au maximum dans le contexte privé, et si possible, exclusivement et partout, sans faire de comparaisons hâtives chiffrées (votre rythme de frappe remontera bien vite, et sera certainement meilleur à ce qu’il était, si vous vous en donnez les moyens).
Conseils généraux
Les méthodes dactylographiques développées pour améliorer la frappe au clavier reposent quasiment toutes sur deux notions :
- la position de repos ;
- le principe une touche - un doigt.
La disposition bépo favorise cette approche — et même plus : il s’agit d’un pré-requis.
Position de repos des doigts
Sur les dispositions azerty ou qwerty, les index se placent sur clavier azertyF et clavier azertyJ (qui correspondent respectivement aux touches bépo clavier bépoE et clavier bépoT) : ces touches disposent le plus souvent d’une marque sensible sous les doigts (point en relief…). La main gauche occupe alors les positions clavier azertyQSDF, la main droite est sur clavier azertyJKLM, c’est-à-dire les positions clavier bépoAUIE et clavier bépoTSRN pour le bépo. En général, les pouces tombent naturellement sur la barre d’espace centrale. Des poignets positionnés hauts aident à laisser pendre les doigts naturellement sur l’ensemble ces touches. Certaines personnes trouvent cette position désagréable ou fatigante, n’en faites pas une obligation ; un repose-poignet peut-être utile comme solution médiane.
Le principe fondamental de la frappe en bépo est d’accorder à la position de repos explicitée ci-avant le rôle de position de référence pour tous les doigts. Contrairement à la frappe à deux doigt classique (et inefficace) où les deux index sont les seuls doigts mobiles, parcourant frénétiquement le clavier à la recherche des touches successives, la logique de la frappe à dix doigts en général et du bépo en particulier réside dans la mobilité ponctuelle autour d’une position de référence centrale. Ainsi, tandis que neuf doigts restent statiques et prêts à l’action, un doigt bien choisi s’écarte de sa position de référence et vient frapper la touche désirée, puis retourne à sa position de repos pour passer le relai. Le rythme s’accélérant, les mouvements d’aller-retour des doigts autour de leurs positions de référence se recouvrent et la frappe devient plus dynamique ; mais globalement, l’ensemble des doigts est peu mobile et l’amplitude des mouvements est très limitée. Par ailleurs, quand on fait une faute de frappe et donc une correction — ce qui arrive fréquemment au début — il est important de revenir à la position de repos avant de corriger la faute.
Affecter un doigt et un seul à chaque touche
Quelle que soit la méthode de dactylographie utilisée, il y a donc une règle absolue : un doigt par touche. Autrement dit, si un doigt peut avoir plusieurs touches à gérer (par exemple sur la disposition bépo, l’annulaire droit fait clavier bépoL, clavier bépoR et clavier bépoH), une touche donnée est toujours actionnée par le même doigt (le clavier bépoH est toujours fait par l’annulaire droit). Un doigt possède son petit royaume, et par conséquent, ses automatismes (géographiques, et séquentiels, par rapport aux autres doigts).
Il existe plusieurs méthodes de dactylographie et donc plusieurs positions de doigts. La plus fréquente est celle illustrée ci-dessous, où chaque couleur correspond à un doigt, mais il existe des variantes. Les claviers ne sont pas tous identiques, nos morphologies non plus, à chacun de trouver la position qui lui convient.
La pratique permet de développer la mémoire musculaire des doigts. On parle de schéma moteur, comme pour tout geste technique — c’est particulièrement flagrant chez les musiciens et les sportifs — mais en fait présent dans tous les gestes du quotidien. On peut ainsi taper sans y penser, et surtout sans avoir à regarder autre chose que l’écran.
Cet apprentissage est aisé mais doit être fait patiemment. Un gros défaut de la plupart des logiciels de dactylographie est de focaliser l’utilisateur sur sa vitesse de frappe : on est souvent tenté de rechercher la vitesse juste pour faire un joli score, alors qu’il faut au contraire rechercher la précision afin de diminuer le nombre de fautes, sans se préoccuper du temps que ça prend. On ne peut pas bien faire un geste rapidement si l’on ne sait pas bien le faire lentement. N’oubliez pas que toute faute de frappe « coûte » 3 frappes : la faute, l’effacement de la faute (or la touche d’effacement est souvent très mal placée) et la nouvelle frappe. En se montrant rigoureux dans la technique, la vitesse vient d’elle-même. Si votre logiciel de dactylographie le permet, diminuez le seuil minimum de fautes nécessaire à passer à la leçon suivante.
Appuyer correctement sur les touches
Les touches doivent être pressées avec la pulpe des doigts : les ongles ne doivent pas toucher les touches, mais les mains ne doivent pas être à plat sur le clavier non plus. Les doigts doivent être en position proche de celle du relâchement — soit former un arc — afin d’être en course moyenne des muscles, ce qui permet le moins de contraintes et la plus grande réactivité possible. Quand on utilise QSDF / JKLM en position de repos, cela implique que les annulaires et majeurs sont plus fléchis que les autres doigts. Cela permet d’avoir les paumes des mains non pas à l’horizontale au-dessus du clavier, mais légèrement tournées vers l’intérieur — moins de pronation — ce qui contribue à relâcher la torsion des avant-bras qui, bien que naturelle, est souvent tenue trop longtemps dans une position extrême.
Surtout, il est inutile et néfaste d’appuyer trop fort sur les doigts : ce sont autant de chocs répétés dans les articulations des doigts et du travail musculaire inutile ; de plus, cela ralentit la saisie. Il ne faut pas chercher la butée de la touche mais au contraire s’habituer à ne pas appuyer plus que nécessaire, afin de profiter du rebond des touches pour lever les doigts. Ce conseil est particulièrement important quand on utilise des claviers à course longue (4 mm), comme la quasi-totalité des claviers de bureau non plats : les deux premiers millimètres actionnent le contact, les deux millimètres suivants sont plus durs et ne servent qu’à obtenir ce rebond. C’est encore plus vrai pour les claviers mécaniques depuis la disparition des contacts Alps : les claviers mécaniques récents n’offrent plus de retour sensitif (clic !) pour signaler que le contact a été effectif, il appartient donc à l’utilisateur de caler son geste pour ne pas appuyer plus que nécessaire.
Ne jamais regarder le clavier
Dans l’optique d’apprendre à taper du texte sans regarder le clavier, il n’est pas judicieux de placer des étiquettes ou des autocollants des lettres de la disposition bépo sur les touches de votre clavier. L’apprentissage d’une disposition de clavier est l’occasion d’apprendre à taper à dix doigts sans regarder le clavier, ce qui représente un confort indéniable, puisque vous pouvez vous concentrer sur ce que vous écrivez à l’écran, pas sur la façon dont vos doigts doivent se déplacer pour le faire !
Néanmoins, une aide visuelle est souvent nécessaire au début. Aussi, il est recommandé d’afficher dans un coin de l’écran ou, si la place vous manque, d’imprimer sur un papier disposé à côté de l’écran une image de la disposition bépo. Vous pourrez alors vous y référer d’un simple coup d’œil sans réellement quitter votre écran des yeux. Regarder le clavier fait perdre du temps et les allers-retours incessants entre vos mains et l’écran contribuent à vous fatiguer, tandis que la « mémoire musculaire » est rapide et demande moins d’énergie que la mémoire visuelle. Laissez vos doigts acquérir des réflexes et n’utilisez vos yeux que pour gérer votre écran.
Une astuce possible pour la phase d’apprentissage consiste à masquer le clavier en étalant un linge sur vos mains, de façon à masquer totalement le clavier. Quand on fait une faute de frappe, la règle est alors simple : on prend le temps de retrouver les touches de repos clavier azertyF et clavier azertyJ qui se placent sous les index, on replace ensuite les autres doigts dans leur position de repos, et on réessaye — le tout, sans se presser.
Quand on apprend à taper à dix doigts, on a souvent l’impression d’aller très lentement, parce que le « crépitement » des doigts sur le clavier est moins rapide au début ; en réalité, on devient vite très efficace, du simple fait qu’on fait beaucoup moins d’erreurs qu’en regardant les touches.
Perfectionnement
- Les « pros » qui veulent se perfectionner, entretenir ou vérifier leur maîtrise du clavier peuvent s’essayer aux pangrammes accentués ou aux hétérogrammes.
- L’utilisation de raccourcis clavier appropriés évite les déplacements du bras puis de la souris elle-même.
Mieux utiliser vos logiciels
Si vous êtes curieux et/ou téméraires, vous pouvez aller explorer la page trucs et astuces pour apprendre comment modifier le bépo pour coller au plus juste à vos usages. Certains programmes nécessitent l’utilisation intensive de raccourcis claviers. Or, ces combinaisons de touches sont étroitement liés à la position des lettres sur le clavier : le bépo va chambouler vos habitudes. Pour vous aider, la communauté est passée par là !
- Sous Windows, il est possible de conserver les raccourcis claviers azerty, cf. la page d’installation.
- Vous pouvez adapter votre bureau UNIX : utilisation avec Gnome, utilisation avec KDE, awesome ou encore ratpoison.
- Sur Mac, l’utilitaire KeyRemap4MacBook vous permet d’adapter votre clavier à vos usages.
Pour les plus motivés, sous UNIX :
- Arrêtez le copier-coller à la souris (sélections et clics droit) :
- Passez à la ligne de commande avec Xclip
- Coller des données sur pastealacon.com en ligne de commande: Script pastealacon.pl.
- Réglez votre terminal virtuel: URxvt.
- Personnalisez l’éditeur Less (il sert entre autres à afficher les pages de manuel sous UNIX).
- Adaptez l’éditeur de texte Vim.
- Adaptez le Viper-mode (mode vim sur Emacs).
- Naviguez dans Firefox aussi facilement que dans Vim grâce à Vimperator.
- Facilitez l’usage de LaTeX.
- Utilisez au mieux le clavier dans Irssi pour vos conversations IRC.
- Utilisez les mêmes touches de déplacement que Vim avec Mutt.
- Emacs : La configuration de Sarcastic, celle de louiz’ ou celle de lots_of_birds
- Virtualbox
Liens externes
- amphetype — Logiciel d’apprentissage open source plutôt avancé.
- Lecturel.com — Test de vitesse / précision. Les textes sont assez difficile. Liens vers des leçons. Test possible sur le pavé numérique.
- 10-fast-fingers - Un site mesurant la vitesse de frappe multilingue. Les mots proposés en français sont majoritairement des verbes.
- Typing Test — Un applet java de dactylo qui compare ensuite les dispositions américaines en donnant la distance parcourue par les doigts, le nombre de frappe avec le même doigt et même un replay de la saisie !
- Key Hero — Test de vitesse de frappe en ligne, en anglais. Il donne un graphe de la vitesse complet en plus de la moyenne.
- Typingsoft.com — Liste non-exhaustive de logiciels de dactylo
- Dvorak.nl – Un site consacré au dvorak anglais, mais les exercices peuvent être choisis en français (utilisez la barre du haut)
- Tap’Touche – Logiciel payant fonctionnant quelle que soit la disposition, mais l’apprentissage n’est optimisé que pour l’azerty.