« Dispositions » : différence entre les versions
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Le pouce préhenseur s'oppose naturellement aux autres doigts. Dans cette position il retrouve plus de mobilité (façon de tenir une balle sphériquesandwich circulaire), deux pouces devant, les autres doigts en opposition. | Le pouce préhenseur s'oppose naturellement aux autres doigts. Dans cette position il retrouve plus de mobilité (façon de tenir une balle sphériquesandwich circulaire), deux pouces devant, les autres doigts en opposition. | ||
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Sur une surface tactile multipoint réduite il est généralement préférable d'utiliser ses deux pouces pour la saisie plutôt que pl | Sur une surface tactile multipoint réduite il est généralement préférable d'utiliser ses deux pouces pour la saisie plutôt que pl | ||
Après les dispositions à dix doigts (deux mains), ou celle à cinq (une main) sur clavier, il existe des dispositions pour les deux pouces (seulement) sur un écran multitouch. | Après les dispositions à dix doigts (deux mains), ou celle à cinq (une main) sur clavier, il existe des dispositions pour les deux pouces (seulement) sur un écran multitouch. |
Version du 27 octobre 2010 à 07:57
Le concept de disposition intégre différents aspects liés à la communication avec les machines. Une disposition (un layout en anglais) est un outil pour transcrire un langage humain à une machine. Le mot disposition inclut implicitement un ensemble de notions sous-jacentes : formes des périphériques de contrôle, claviers, manettes, surfaces tactiles ; formes des touches, boutons et interrupteurs mécaniques (déclencheurs physiques) ; des arrangements des fonctions souhaitées sur ces touches ; de la méthode d’accès à ces boutons dans le vue d'executer ces fonctions. Le sens humain utile est le toucher ce qui relie le tout à nos mains et surtout l’extrémitée de nos doigts qui compte de nombreux récepteurs tactiles et donc a une sensibilité accrue.
Depuis l'invention des machines par l'homme, ce dernier a cherché à les contrôler et donc à savoir comment bien les manipuler pour profiter de leurs outils aux fonctionnalités diverses et avancées. L'interfacage homme-machine a évolué avec les machines par soucis d'accessibilité/pénibilité pour le travail de l’être humain. Dans l'industrie nos machines outils et notre ordinateur de travail (poste de travail personnel sont devenus « contrôlés » par des ordinateurs individuels et le périphérique le plus répandu pour asservir ses dernier et la disposition de clavier : c'est l'outil pour commnuniquer avec nos ordinateurs. Le plus répandu d'entre eux et le clavier « normalisé 104-5 touches dont la disposition est américaine : le qwerty. » Il existe de nombreuses autres façon de voir une disposition. Ce type d'interface homme-machine est limité sur ses deux aspects principalement :
- le « clavier d'ordinateur à 105 touches standard » n'est pas ergonomique pour l’être humain ;
- le « arrangement des lettres latines et autres symboles » en qwerty pour ces claviers est aussi adapté à la saisie de l'anglais qu'une disposition alphabétique (par exemple).
De fait d'autres possibilités sont arrivées plus ou moins naturellement lorsque le besoin s'en est fait ressentir de part l'histoire. Commençons par le moins courrant pour voir le chemin dans lequel on s'est déjà enfermé.
Clavier à accords
Accords, alternance, pourquoi pas les deux ? Pour ne pas rester enfermer dans les méthodes de saisie tradionnelle utilisent les notions d'alternance des mains/doigts. Un clavier en accord va à l'encontre de ces notions : le principe est d'utiliser plusieurs doigts en même temps (accords) en limitant le nombre de touches disponibles sur l'objet (8 à 10 en général, une par doigt). Les claviers en accords, quelle que soit leur forme, sont manipulé de manière plus synchrone (que l'asychonisme habituelle décrit par les méthodes de dactylographie). En faisant l'analogie avec la rythmique en musique ou en jonglerie (méthodes de lancer des deux mains) on peut spéculer l'existence d'appareil ou dispositions pour des méthodes de saisies polyrythimiques (un rythme par doigt) où l'on mélangerait asychrone (frappe classique), synchrone (frappe en accords). Des doigts font des accords d'autres non, tout
Ces claviers en accords peuvent être vu en « mode pince » ou paume ouverte (à plat)
Main « en pince »
Le pouce préhenseur s'oppose naturellement aux autres doigts. Dans cette position il retrouve plus de mobilité (façon de tenir une balle sphériquesandwich circulaire), deux pouces devant, les autres doigts en opposition.
À deux pouces
Sur une surface tactile multipoint réduite il est généralement préférable d'utiliser ses deux pouces pour la saisie plutôt que pl Après les dispositions à dix doigts (deux mains), ou celle à cinq (une main) sur clavier, il existe des dispositions pour les deux pouces (seulement) sur un écran multitouch.
On peut citer :
- le pavé numérique téléphonique (T9 et cie pour alphanumérique sur e) :
- pour l'anglais Frogpad propose une disposition pour les deux pouces sur les machines avec un écran tacticle multipoint.
- aucune dispo adaptée au français ! À vos deux pouces !
- …
À cinq doigts (une main)
- interface tactile sur l’avant-bras opposé (chez Microsoft il me semble)
À dix doigts
- grosse manette (comme celle des consoles de 3e génération) : niveau clavier ça donne quelque chose du genre Alphagrip
- projets divers de matériel avec un interfacage recto-verso (tacticle ou bouton) (à décrire)
- gants/interrupteurs au contact de chaque doigts
- on peut aussi imaginer une sorte de clavier sphérique (façon de tenir une boule), hémisphérique (tenir un crâne humain) ou éllipsoïdale (un ballon de rugby)… ses aspects sont peu étudiés aujourd'hui mais pourtant communs dans les aventures de science-fiction (pourquoi n'est ce que de la fiction ? ça semble tout à fait logique).
Main « applatie »
Où comment d'un clavier musical clavecin (?), on invente le piano, puis la machine à écrire et on en arrive aux claviers plats d'ordinateurs « modernes ».
À deux doigts
En général les index : hunt and peck typing (à décrire)
À n doigts
Bien des méthodes personnelles de saisie non standardisées.
À une main (cinq doigts)
(à dev)
- dispo standard : dvorak us, bepo fr (version d'amic ou autre)…
- frogpad
- …
Disposition pour deux mains (dix doigts)
Qwerty, qwertz et azerty
Le QWERTY est la première disposition de machine avec un clavier largement utilisée. Elle a été créée dans le but de réduire les chances de blocage des premières machines à écrire, en écartant les digrammes les plus fréquents de la langue anglaise (contrairement à une idée communément répandue, le but n'était pas de ralentir la frappe). Selon plusieurs études, la disposition qwerty n'est pas si mauvaise en terme d'ergonomie. Elle est par exemple bien meilleure qu'une disposition alphabétique.
La disposition qwerty (ou une variante), réalisée pour des anglophones, est utilisées dans plusieurs pays francophones, comme le Canada ou la Suisse. (En Suisse, on utilise une disposition QWERTZ, qui ne diffère de la qwerty que par l'interversion de Y et de Z.)
La disposition AZERTY est une adaptation à la langue française de la disposition QWERTY. Cette page de Wikipédia est une bonne présentation de cette disposition. Plutôt que la recopier ici, nous vous encourageons à la consulter.
Il existe plusieurs variantes de clavier azerty, selon les pays (clavier français, clavier belge), selon les fabricants (clavier Apple), ou selon le jeu de caractère utilisé (clavier latin-9).
International
- Scott Horne, pilotes de claviers multilingues Dvorak — latin, API, grec, cyrillique, arménien, hébraïque, arabe, dévanâgarî, tamoul, thaïlandais, tibétain, birman, géorgien, éthiopique, cherokee, mongol. Les claviers multilingues Horne sont basés sur le DSK, et utilisent les touches du pavé auxiliaire droit pour les diacritiques. Il existe également une variante Qwerty de ce layout.
- Clavier multilingue Tagg — 66 caractères et 31 symboles supplémentaires
- Shiar, analyse du Dvorak US et des dvorak allemand, espagnol, norvégien, néerlandais et suédois basés sur celui-ci.
- JLG Extended Keyboard Layout — Disposition de clavier QWERTY étendue multilingue.
Anglais
- Dvorak Simplied Keyboard (DSK) et DSK international adaptée à la langue anglaise.
- Carpalx keyboard layout optimizer : XFU et QBU. La méthode utilisée pour créer ces deux dispositions repose sur : une amélioration de la disposition de touche basée sur un algorithme génétique et une évaluation du cout de la frappe basée sur le chemin parcouru et une carte d'accessibilité des touches. On peut cependant regretter que la carte d'accessibilité soit peu travaillée, que seules les touches contenant déjà des lettres aient été déplacées et que les touches contenant des caractères de ponctuation n'aient pas été prises en compte.
- The Arensito keyboard layout : cette disposition est conçue spécifiquement pour les claviers Kinesis et Maltron.
- Capewell keyboard layout : Qwerf, C-dvorak et la future disposition Capewell encore en développement.
- Colemak keyboard layout : conserve les lettres QWAZXCV comme en QWERTY-US, ce qui préserve la plupart des raccourcis bureautique courants. Son auteur, Shai Coleman, estime qu'il y a aujourd'hui (juillet 2008) 2 600 utilisateurs réguliers (45 000 téléchargements de pilotes), ce qui en fait la disposition ergonomique la plus utilisée après le DSK.
Français
- commission Albert Navarre, ZHJAYSCPG, 1907.
- Claude Marsan, années 1970.
- Francis Leboutte, disposition de clavier Dvorak-fr – Description, construction et infos sur l'ergonomie des claviers. La disposition dvorak-fr est disponible depuis mai 2002 sur le site de Francis Leboutte. C'est le premier projet tentant de créer une disposition de touches ergonomique adaptée à la langue française en mettant en œuvre les méthodes utilisées pour le clavier DSK.
- Kazé+YDB, disposition DvoraJ-fr — La disposition Dvorak anglaise adaptée au français en inversant seulement J et K.
- Variante du Colemak anglais pour le français — Pilote portable uniquement pour Windows.
- Denis Liégeois-, pilote de clavier AZERTY enrichi, grec monotonique/polytonique pour Windows.
- Christophe Jacquet, pilote clavier Français International pour Windows.
- Hadrien Nilsson-,
kbdfr-dk
version 6.0.1 - pilote de clavier azerty français amélioré, 22 février 2007. - Gilbert Galéron, pilote azerty enrichi (version KBDedit), (version libre).
- un autre azerty enrichi sur le wiki raccourcis
Breton
- Le « C’hewrty » — Un clavier pour le breton et les langues gaéliques.
Allemand
Voir aussi les variantes Ristome, de-ergo et eMeier, toutes spécifiques à l'allemand.
Espagnol
Russe
- Fonis Ofta : comme l'admet l'auteur, « Le Fonis Ofta n'a pas pour but d'accélérer la composition de texte », mais d'épargner à l'utilisateur la charge mentale de deux claviers (russe & anglais) complètement différents. Néanmoins des aménagements ont été faits dans le but d'avoir une frappe équilibrée. Afin d'établir un bon compromis entre les deux claviers, l'un cyrillique pour le russe, l'autre roman pour l'anglais, Les lettres romanes sont en regard de leur transcription cyrillique habituelle (exceptions: w–ш, x–ж, c–ч). Ctrl droit sert de bascule entre les deux claviers, et Alt droit de passage temporaire (utile pour taper les chiffres en russe).
NB: le lexique assez cru utilisé par l'auteur sur son site n'engage aucunement l'équipe du bépo.
- Diktor : ce clavier est un équivalent dvorak pour le russe. Il est très conventionnel dans sa conception : usage de 103 touches (la touche [²] est conservée du clavier américain), pas de touche morte ni d'AltGr (sauf pour la lettre ё, souvent remplacée dans les textes par е), pas de caractères supplémentaires (sauf $€«»™©®, en AltGr). Les minuscules des signes mou ь et dur ъ sont placées sur la même touches, les majuscules sont relayées en maj sur la première rangée. Translittération :
- ` 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 * =
- __ c ь â , . z v k d č š ŝ
- ___ u i e o a l n t s r ĭ \
- ____ f ė h y û b m p g ž
Turc-F
Cela est à vérifier, mais il semble que le clavier turc-F (disponible par défaut sous windows) ait été créé dans une optique d'optimisation. Cela expliquerait sont allure radicalement différente des schémas classiques.
Voir également pour le clavier bulgare et le clavier letton (dont les voyelles sont cependant distribuées étrangement).