|six= {{sck|{{ib|Apostrophe droite, transférée ici suite aux échanges sur la ML|'}} |6 |{{ib|Tiret demi-cadratin, redondé ici pour libérer la touche TLDE|–}} |{{ib|Guillemet-virgule double tourné, transféré ici sur une touche mnémonique pour rendre disponible sa place d’origine|“}} }}
|six= {{sck|@ |6 |{{ib|Tiret demi-cadratin, redondé ici pour libérer la touche TLDE|–}} |{{ib|Guillemet-virgule double tourné, transféré ici sur une touche mnémonique pour rendre disponible sa place d’origine|“}} }}
|sept= {{sck|+ |7 |± |{{ib|Barre de fraction, ajoutée comme symbole de liberté en remplacement des trois fracctions précomposées, toutes en compose|⁄}} }}
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|huit= {{sck|{{ib|Tiret-moins ASCII|-}} |8 |{{ib|Signe moins|−}} |{{ib|Transféré ici non sans mnémonique, parce que moins fréquent, pour rendre disponible sa place d’origine|÷}} }}
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Ligne 59 :
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|I= {{sck|i |I |{{mo|Tréma|ë}} |{{mo|Point en chef|ȯ}} }}
|I= {{sck|i |I |{{mo|Tréma|ë}} |{{mo|Point en chef|ȯ}} }}
|E= {{sck|e |E |€ |{{mo|Monétaire|¤}} }}
|E= {{sck|e |E |€ |{{mo|Monétaire|¤}} }}
|virgule= {{sck|, |; |@ |{{mo|Virgule souscrite, redondée ici pour la mnémonique afin de libérer la touche BKSL|ș}} }}
|virgule= {{sck|, |; |{{ib|Apostrophe droite, transférée ici suite aux échanges sur la ML|'}} |{{mo|Virgule souscrite, redondée ici pour la mnémonique afin de libérer la touche BKSL|ș}} }}
|C= {{sck|c |C |{{ib|Redondé ici pour l’ergonomie des claviers ANSI (et potentiellement celle des claviers ISO)|ç}} |Ç }}
|C= {{sck|c |C |{{ib|Redondé ici pour l’ergonomie des claviers ANSI (et potentiellement celle des claviers ISO)|ç}} |Ç }}
|T= {{sck|t |T |{{ib|Tiret bas, transféré ici pour rendre disponible sa place d’origine pour la touche morte compose|_}} |{{ib|Trait d’union insécable, demandé par l’Afnor, ajouté ici pour la mnémonique|‑}} }}
|T= {{sck|t |T |{{ib|Tiret bas, transféré ici pour rendre disponible sa place d’origine pour la touche morte compose|_}} |{{ib|Trait d’union insécable, demandé par l’Afnor, ajouté ici pour la mnémonique|‑}} }}
Cette page présente une proposition pour la normalisation (cf. la version 1.1 officielle) qui permute les apostrophes et les guillemets informatiques et remplace clavier bépoÊ par les tirets (normal et insécable), mais respecte à la lettre le reste de la carte simplifiée. Cependant, pour plusieurs places qui sur les claviers bépo existants sont laissées vierges, des optimisations sont proposées.
Personnellement je suis pour l’inversion des apostrophes et même pour aller beaucoup plus loin (cf. cette proposition de version 2.0 avec frappe en A). J’ai un clavier marqué en bépo, donc je sais ce que c’est de voir son matériel obsolescer, mais je trouve qu’il faut penser avant tout aux autres. C’est aussi l’avis des fabricants, de s’exécuter en s’adaptant à ce qui sera décidé et normalisé, tout en étant économiquement impactés.
Page en cours de rédaction
Sommaire — Afin de rendre le haut de la page plus convivial tout en facilitant la consultation, le sommaire – assez long – se trouve tout à la fin. Pour y accéder, cliquer Sommaire au-dessus de chaque titre, ou taper à tout moment clavier bépoCtrl+clavier bépoFin.
De nombreuses ressources sont disponibles dans les systèmes – y compris sous Windows – et dans le standard Unicode, mais elles restent inutilisées parce qu’elles ont été introduites ou connues tardivement. On propose donc de faire bénéficier le bépo d’un certain nombre de mises à jour dans la continuité du travail de Flavien et Miltøn tel qu’il a été discuté pour la version 1.1. Par contre, plusieurs optimisations sont proposées, qui seront reprises dans un tableau détaillé.
La carte ci-dessous part de la carte simplifiée. Cette dernière a été :
modifiée par une permutation circulaire des deux apostrophes et de l’arobase ;
réagencée sur certaines positions non bloquées.
• Le fond gris des touches $ et Ç et de la 105ᵉ touche signifie que tous les caractères sur ces touches sont redondés ailleurs ; cf. sont pour rappel des possibilités, tandis que les caractères sont bien générés, bien qu’ils soient tous redondés. • La modificatrice clavier bépoNum est proposée comme adjonction à la bascule clavier bépoVerrCap, cf. plus bas. • Ce qui ressemble à des barres verticales mauves « » est en fait le surlignage de l’espace fine insécable qui accompagne les ponctuations doublées en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr, et les rectangles violets « » représentent l’espace insécable classique (justifiante par définition). Cf. Gestion des espaces insécables., et le bord rouge pastel de certaines touches
Les caractères surlignés en jaune et toutes les touches mortesaffichent une info-bulle au survol.
Après un rapide tour d’horizon des principaux axes de travail, les modifications seront listées une par une dans un tableau, avant la partie systématique qui se propose de faire une description détaillée.
Palliage de l’antiergonomie de la saisie des balises
Les utilisateurs d’HTML et d’XML déplorent que les balises fermantes et autofermées soient compliquées à saisir parce que :
sur la même rangée, les chevrons et la barre sont éloignés et à des niveaux différents ;
au même niveau, les chevrons et la barre sont éloignés à trois rangées d’écart, et seulement sur les claviers 105 touches où la barre oblique est redondée sur la 105ᵉ.
D’où la proposition d’utiliser deux places appariées en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr pour les séquences « </ » et « /> ». Comme c’est une facilité pour experts, on peut garder les places sur touches voisines pour des ponctuations, et utiliser plutôt les places sur les touches clavier bépoÉ et clavier bépoÈ. Ces places sont disponibles, pour l’une parce que le double accent aigu s’obtient par double frappe de l’accent aigu, pour l’autre parce que le grave espaçant « ` » doit être rendu plus accessible (clavier bépoAltGr+clavier bépoR).
La touche BKSL ou Backslash, clavier bépoÇ sur le bépo, est trop éloignée sur les claviers ANSI pour une saisie ergonomique. En revanche, quelques utilisateurs de claviers ISO déplorent de ne pas atteindre à cet endroit la touche clavier bépoEntrée comme c’est le cas sur les claviers ANSI, et critiquent ainsi les claviers ISO comme anti-ergonomiques. De l’autre côté, on ne saurait souscrire à l’idée d’éloigner excessivement la touche BKSL vers la droite pour rendre clavier bépoEntrée plus accessible, alors même que la barre oblique inverse est d’un usage extrêmement fréquent dans certains environnements courants : Shell Windows, puis LaTeX et AutoMaths pour juste citer les deux extrêmes.
On propose donc de redonder le Ç sur clavier bépoC comme déjà envisagé par le passé, en espérant satisfaire ainsi à la fois les utilisateurs de claviers ANSI, qui ne seront plus obligés d’aller chercher le Ç à Perpète-les-Oies, et les utilisateurs de claviers ISO, qui pourront remapper clavier bépoÇ en clavier bépoEntrée, clavier bépoEntrée en clavier bépoRetour arrière, clavier bépoRetour arrière en clavier bépoSuppr, et – sur les portables compacts – clavier bépoSuppr en clavier bépoVerrNum ou en clavier bépoInser qui sont parfois en clavier bépoFn toutes les deux).
La touche clavier bépo$ a été initialement conçue comme faisant partie intégrante de la disposition des caractères. Or elle est la plus excentrée sur un clavier ISO et ne devrait normalement pas être utilisée pour saisir des caractères, surtout pas sur une disposition ergonomique. Ce n’est que la limitation à deux niveaux que le clavier US-qwerty a héritée de l’ère des machines à écrire, qui amène à considérer couramment d’utiliser cette touche pour des caractères. Cette singularité est sur la même ligne que l’idée d’éloigner excessivement la touche BKSL (cf. ci-dessus).
Tous les caractères de la touche clavier bépo$ ont ainsi été redondés sur d’autres touches avec une mnémonique certaine. Le $ est sur clavier bépoAltGr+clavier bépoS, le croisillon est sur clavier bépoAltGr+clavier bépoD comme « dièse » qui est son sobriquet en téléphonie (car les places sur clavier bépoC sont prises), le ¶ est redondé sur la touche suivante avec une mnémonique graphique basée sur le chiffre 1, et le tiret demi-cadratin est redondé sur clavier bépoAltGr+clavier bépo6 (car le ^ descend d’une rangée). Côté mnémonique, ce n’est pas terrible, sauf sur certains portables où les chiffres 1 et 6 sont mis en évidence avec des repères visuels. Par contre on pourra dire “tiret du 6” au lieu de « tiret demi-cadratin », et “tiret du 1” à la place de « tiret cadratin ».
clavier bépo$ peut désormais servir à d’autres usages, mais en attendant, ses caractères continuent de se produire pour la rétrocompatibilité.
La 105ᵉ touche : L’ê est dans la touche morte circonflexe car c’est son caractère de touche morte. La plupart des lettres qui suivent normalement n’existent pas avec accent circonflexe, de sorte que sous Windows, l’ê sort à part avant le caractère qui le suit, et sous Linux et Mac on peut définir ces séquences comme résultat. Les consonnes concerneés sont clavier bépod, clavier bépof, clavier bépol, clavier bépom, clavier bépon, clavier bépop, clavier bépor, clavier bépot et clavier bépov.
Suite aux discussions sur la ML, cette touche a maintenant le tiret. En clavier bépoMaj il y a le tiret insécable par parallélisme avec la barre d’espace. En clavier bépoAltGr on pourrait placer le tiret conditionnel. Reste une place en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr.
en évitant d’obliger l’utilisateur d’y taper des caractères, pour améliorer ainsi l’ergonomie du bépo ;
en permettant à l’utilisateur de placer des fonctionnalités plus utiles sur ces touches, dans le cadre de la personnalisation utilisateur ;
en continuant de supporter par défaut les caractères historiques sur ces touches (ou ceux qui ont été choisis pour leur succéder) pour la rétrocompatibilité matérielle.
L’accès à l’émulation COMPOSE intégrée à la disposition peut se faire par une ou plusieurs (séquences de) touches mortes, mais le plus simple et le plus efficace est une touche morte en clavier bépoAltGr. Or clavier bépoCompose est typiquement suivie d’un symbole informatique ou d’une séquence de lettres. Dans les deux cas, l’idéal est de garder les doigts 2–5 libres pour taper la séquence, et donc de pouvoir faire clavier bépoCompose à l’aide des deux pouces. Il s’ensuit que clavier bépoCompose est le mieux sur clavier bépoAltGr+clavier bépoEspace.
En échange de sa bonne place, le tiret bas est transféré sur clavier bépoAltGr+clavier bépoT.
Le point sur la portabilité : L’émulation compose fonctionne par enchaînement de touches mortes sous Windows et Mac OS ; sous Linux elle est supportée en ajoutant un compose personnel qui est priorisé (cf. les discussions sur la ML).
Cloisonner la disposition de clavier et le compose est irrationnel, car ce cloisonnement est à l’origine des dispositions de clavier à la fois trop incomplètes et trop compliquées, autrement dit, juste assez complètes pour être trop compliquées, mais pas assez complètes pour être pleinement utiles. La clé de résolution de ce dilemme est la fonctionnalité de composition intégrée à la disposition, implémentée en tant que compose personnalisé dans l’XKB de Linux, et embarquée dans le pilote de disposition pour Windows et dans le fichier XML de configuration pour Mac OS.
Le compose embarqué dans la disposition et le compose fourni avec l’OS (XKB) ou ajouté à l’OS (Wincompose) sont complémentaires, car chacun a ses forces et ses faiblesses. Mais le plus important est le compose de la disposition de clavier :
Il participe pleinement de la couverture des caractères assurée par la disposition ;
Il est indispensable à l’ergonomie de la disposition.
Les utilisateurs ont en effet des préférences variées, certains aiment tout avoir sur des cartes et sont prêts à en apprendre de nombreuses, d’autres ont une mémoire plus verbale et sont donc mieux servis par les séquences de composition.
Quoi qu’il en soit, la fonctionnalité de composition constitue la colonne vertébrale de la couverture totale de l’écriture latine (≃ 1 400 caractères). Les cartes plus ou moins spécialisées comme celles des touches mortes classiques et des groupes ne contiennent jamais que des sélections très réduites. De nombreuses touches mortes nécessaires à la couverture de l’écriture sont virtualisées et donc accessibles uniquement par la touche de composition, par exemple tourné[1], réfléchi, inversé, cramponné.
Le compose de la disposition présente donc de multiples avantages :
La touche de composition peut se faire extrêmement discrète, vu sa nature de touche morte normale (sur le plan technique). Un accès possible et réellement utilisable (par exemple pour se dépanner quand une application bugue sur la barre d’espace) est clavier bépoêclavier bépok.
Pour une bonne ergonomie, un placement de clavier bépoCompose en clavier bépoAltGr+clavier bépoEspace est recommandé. C’est l’unique position où clavier bépoCompose peut entrer pleinement en synergie avec les caractères informatiques en clavier bépoAltGr. Et c’est aussi le seul moyen d’avoir clavier bépoCompose sur les claviers compacts qui réduisent les touches au point d’omettre clavier bépoMenu contextuel dans le but de rapprocher la souris au maximum.
Du fait que le compose est fait pour virtualiser toutes les touches mortes classiques, il est souvent plus ergonomique. Beaucoup de places en clavier bépoAltGr sont utilisées pour des caractères informatiques qui réduisent d’autant le nombre de toches mortes en clavier bépoAltGr. Par exemple, la touche morte brève est très accessible sur le bépo 1.0 en clavier bépoAltGr+clavier bépoW ; elle est proposée pour clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépoB, mais clavier bépocomoposeclavier bépo) est plus ergonomique si clavier bépo) est clavier bépoAltGr+clavier bépoU. Au lieu de l’auriculaire droit et d’un seul pouce, on utilise les deux pouces. C’est même plus pratique qu’clavier bépoAltGr+clavier bépoW, car tout est sur des positions de repos à part le pouce droit qui va sur AltGr.
En plus de doubler une partie du compose traditionnel et de compléter cette partie, le compose de la disposition va augmenter l’ergonomie du compose, ainsi que sa mnémonique et son pouvoir de couverture, en revisitant son modèle de fonctionnement :
Les touches mortes classiques sont reliées à l’arborescence compose. Elles deviennent autant de raccourcis de saisie qui mènent droit à la branche souhaitée. Ainsi même les touches mortes classiques se calent sur le compose ;
Les touches mortes classiques réelles fonctionnent dans le compose comme le symbole qui les représente, et elles peuvent commencer une séquence compose ;
La touche clavier bépoCompose peut être utilisée aussi en cours de séquence, par exemple pour les digrammes diacrités : si l’ezh est clavier bépoComposeclavier bépozclavier bépoh, on peut l’avoir avec caron tout en compose par clavier bépoComposeclavier bépo>clavier bépoComposeclavier bépozclavier bépoh ;
Les caractères s’insèrent le plus tôt possible, de sorte que dans un même ensemble, les séquences peuvent être de longueur variable[6] ;
Pour déterminer les lettres des séquences, les noms français sont privilégiés toutes les fois que c’est possible ;
La majuscule s’obtient quand toutes les lettres ne sont pas en minuscule, dans les trois cas MM, Mm, mM[7] ;
Si la séquence se compose uniquement de lettres, son doublage en séquence inversée permet d’appuyer simplement sur les deux lettres à la fois[8]. L’ed par exemple, en plus d’être dans le groupe tertiaire en clavier bépo³clavier bépod, est en clavier bépoComposeclavier bépodclavier bépoh, mais aussi en clavier bépoComposeclavier bépohclavier bépod ;
Si la séquence commence par un symbole et se termine par une lettre, elle n’est pas doublée en séquence inversée, car cela poserait des problèmes pour les doubles diacrités et les digrammes diacrités. Peut-être on pourrait en doubler certaines quand il n’y a pas d’interférence, mais dans cette proposition, ces séquences se terminent toutes par la lettre ;
Le symbole du diacritique peut aussi s’intercaler entre la première et la seconde lettre. Pour l’exemple précédent : clavier bépoComposeclavier bépozclavier bépo>clavier bépoh ;
Les diacrités multiples ne sont en général pas sensibles à l’ordre des symboles représentant les diacritiques ;
Le diacritique combinant s’obtient comme sur une touche morte classique quand on fait suivre l’espace de la barre ;
Le sens des symboles informatiques dans le compose se détermine en faisant pivoter le symbole d’un quart de tour autour de la lettre pour le positionner au-dessus. Cela avait été fait dès les débuts du compose, sauf que le symbole venait en dernier. On propose de partir désormais d’une séquence où le symbole figure en premier :
Cela conduit à permuter les symboles de la brève et de la brève inversée. La brève est dorénavant représentée par la parenthèse fermante : « )a » ➔ « ă »[9] ;
Plusieurs symboles ont leur sens changé du tout au tout selon une logique qui adapte le corpus du compose à la complétion actuelle. Cette remise à plat est l’occasion de rationaliser toute l’arborescence en l’adaptant à la nécessité d’entrer le ou les symbole(s) en premier(s), afin de pouvoir prendre en charge les multidiacrités :
Le « ^ » est dédié à l’exponentiation, conformément à sa signification en TeX ;
Le circonflexe est lui repris par le « < », en miroir de l’hatchek qui reçoit le « > »[10] ;
Le « _ » est dédié à l’indiciation, conformément à sa signification en TeX ;
Le macron est repris par la « | », par analogie à la brève qui a la « ) », et au tréma qui reçoit le « : »[11] ;
Le tréma est symbolisé par le « : », conformément à sa signification dans VIM[12] ;
Le « " » est associé au double accent aigu, par analogie à l’accent aigu qui a le « ' », et pour éviter des conflits de séquences avec le guillemet bas ;
La virgule souscrite est symbolisée par le « ; », par analogie au point souscrit qui a le « ! », et à la différence de la cédille et sa « , »[13] ;
L’ogonek est unifié avec la crosse, avec laquelle il partage le symbole « [ », avec une mnémonique par moitiés : le bas du crochet retrace l’ogonek, tandis que le haut esquisse une crosse[14].
Ici est à venir une liste (ou un lien vers une sous-page à créer) de toutes les touches mortes virtualisées par compose.
L’introduction de l’usage de l’espace insécable dans les habitudes des utilisateurs est l’un des mérites du bépo qui a vraiment innové sur ce créneau en plaçant l’espace insécable classique (EIC) au niveau Majuscule de la barre. La disposition est en effet pensée pour taper en séquence, au même niveau, l’insécable et la ponctuation qui la nécessite.
Le principal axe de développement des espaces insécables est la prise en charge de l’espace fine insécable (EFI), qui pour accompagner les ponctuations est l’espace insécable préférée, mais qui était encore faiblement supportée par les polices de caractères, ayant été encodée dans Unicode seulement pour la version 3.0 (septembre 1999).
Les traitements de texte se refusent[16] à conférer à l’EFI une quelconque identité visuelle (trame de champ dans LibreOffice/OpenOffice Writer, symbole degré dans MS Word), insinuant ainsi une absence de prise en charge[17], de sorte que l’utilisateur inexpérimenté risque d’être perturbé ;
L’EFI, de par sa largeur réduite, modifie légèrement l’aspect des documents quand elle remplace l’EIC[18], ce qui est justement le but mais peut ne pas être accepté par l’utilisateur quand il s’agit de sa propre production, du fait que plusieurs éditeurs de presse ont carrément éliminé les espaces insécables accompagnant les ponctuations[19] ;
Beaucoup de vieilles polices décoratives ne contiennent pas l’EFI, et une mauvaise gestion des caractères indisponibles aidant, le travail est perturbé[20].
En tant que séparateur de milliers français, l’EFI est sur la barre en mode pavé numérique émulé. Cela fait que sur les claviers ISO, l’EFI peut être saisie plus simplement par clavier bépoNum+clavier bépoEspace. Cela bénéficie aussi aux symboles « €, $, %, ‰ » qui s’y trouvent. Dans ce mode, plutôt que par des séquences automatiques, l’EFI est ajoutée par l’utilisateur – sauf contre-indication – parce que cela est possible de manière ergonomique.
Dans le prolongement des discussions pour la version 1.1, cette proposition de version 1.1 recommande de travailler les touches mortes sur plusieurs axes :
Renforcer la mnémonique ;
Virtualiser un nombre suffisant de touches mortes grâce à la fonctionnalité de composition intégrée à la disposition ;
Optimiser le modèle de fonctionnement des touches mortes classiques ;
Ajouter les touches mortes exposant et indice comme dans la proposition de version 1.1 et suite aux discussions sur la ML autour de la touche morte exposant qui fait partie du cahier des charges publié par l’Afnor[21] ;
Ajouter une double touche morte sélecteur de groupe donnant accès à dix groupes selon ISO/IEC 9995.
Modèle de fonctionnement des touches mortes classiques
Suite à l’optimisation de l’accessibilité par touches vives des caractères informatiques, une mise à jour des règles de fonctionnement des touches mortes est proposée pour améliorer la prise en charge d’Unicode et pour optimiser l’ergonomie.
S’il est déjà possible de s’appuyer sur au moins un modèle à suivre existant, plusieurs de ces fonctionnalités appellent une mise à jour d’ISO/IEC 9995 et en particulier, une remise à plat de sa partie 11.
Dans le but d’évaluer leur praticité et de valider leur pertinence, les différents points suivants sont proposés :
Le caractère de touche morte est choisi parmi les caractères ciblés, afin de bénéficier de plusieurs avantages :
Constituant la sortie par défaut sur la plupart des ordinateurs[22], il est toujours facilement reconnaissable et représentatif de la nature de la touche morte ;
Sur certaines touches mortes, surtout l’accent circonflexe clavier bépoê, la sortie par défaut sous Windows – ou son émulation sous Linux et Mac OS – permettent d’abréger la saisie et d’économiser le même caractère en touche vive, c’est-à-dire sur un clavier français, l’clavier bépoê (cf. Libération de trois touches) ;
Plusieurs diacritiques espaçants, caractères de touche morte traditionnels, sont nouvellement requis comme caractères d’autres touches mortes et ainsi changent de sens :
Le dit[23]circonflexe « ^ » est nouvellement requis comme caractère de touche morte exposant, afin que les caractères non supportés comme le « C »[24] s’insèrent directement en notation TeX : « ᴬᴮ^Cᴰᴱ^Fᴳ… » ;
Le tilde « ~ » est souhaitable comme caractère de touche morte espace (qui donne accès aux diverses espaces et caractères de formatage)[25], parce qu’en notation TeX il a la signification d’une espace (insécable), et surtout parce que le tiret bas « _ » est nouvellement requis comme caractère de touche morte indice, afin que les caractères non supportés comme le « b » s’insèrent directement en notation TeX : « ₐ_b_c_dₑ… »[26] ;
Le tiret bas est nouvellement requis comme caractère de touche morte indice, afin que les caractères non supportés s’insèrent directement en notation TeX : « ₐ_b_c_dₑ_f_g… » ; il n’est donc plus disponible pour le macron dans compose ;
Les lettres diacritées représentatives améliorent la lisibilité des cartes d’agencement et de toute la documentation sans nécessiter le recours à des artifices tels que proposés dans ISO/IEC 9995 – Partie 10 : La représentation des diacritiques isolés, dont la représentation informatique est compliquée, et dont certains restent forcément peu évidents ;
Évite aux développeurs d’avoir à rechercher des caractères de touche morte ressemblant à des diacritiques qui n’existent pas sous forme isolée.
Un appui sur la barre d’espace après la touche morte produit le diacritique combinant, qui aujourd’hui est de loin le caractère générique le plus utile sur chacune des touches mortes, à condition que la saisie des trois caractères informatiques « ^ », « ~ » et « ` » soit assurée d’une manière ergonomique sur touches vives, comme c’est le cas (ils sont tous en clavier bépoAltGr) ;
La ou les forme(s) espaçante(s) du diacritique s’obtiennent en faisant suivre l’une des deux espaces insécables qui sont sur la barre d’espace : clavier bépoMaj+clavier bépoEspace pour l’espace insécable classique (EIC) produisant le diacritique espaçant le plus commun (en général ASCII et/ou Latin-1), clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépoEspace ou clavier bépoNum+clavier bépoEspace pour l’espace fine insécable (EFI) qui fait sortir la forme alternative plus spéciale (lettre modificative) si elle existe, sinon la même ;
Les touches mortes peuvent s’enchaîner, en particulier pour permettre à l’utilisateur d’accéder de manière logique à des lettres portant plusieurs diacritiques[27] ;
Les doubles frappes et, plus généralement, les frappes multiples de touches mortes telles qu’elles ont été discutées sur la ML sous l’impulsion d’A2, sont un moyen mnémonique, commode et rationnel d’augmenter la performance du système de touches mortes :
Les diacritiques doubles[28] comme le double accent aigu n’occupent plus de touche morte à eux seuls ;
Les diacritiques souscrits peuvent ainsi être pris en charge de manière simple et mnémonique.
Sur le bépo 1.0, les touches mortes tréma et tilde ont été placées sur la touche de leur caractère de base le plus fréquent. Ce principe directeur n’a pas fait ses preuves, car les doubles frappes qui en sont la conséquence, sont aujourd’hui ressenties comme une gêne et non comme une facilité. Le prix de ce moyen mnémotechnique en termes d’ergonomie est aujourd’hui jugé excessif. Voire, ce qui était conçu comme une facilité se retourne aujourd’hui dans son contraire. Lire le message d’A2 sur la page de discussion de la version 1.1 dans le fil Valse des touches mortes. Pourtant cette proposition les maintient sur leurs places historiques.
Il arrive que des utilisateurs confondent des touches mortes ou peinent à les retrouver, et à plus forte raison à les retenir. Les raisons sont à chercher d’une part dans les graphèmes peu iconiques de la plupart des diacritiques isolés, et d’autre part dans la diversité mnémotechnique de l’agencement des touches mortes du bépo 1.0.
Pour tâcher de résoudre ces problèmes, on propose de mnémoniser des touches mortes comme la brève qui est placée sur la touche clavier bépoB, tout en étant accessible en compose par clavier bépoAltGr+clavier bépoEspaceclavier bépo) (actualisé ; anciennement clavier bépo().
Malgré les différents accès ergonomiques à certains exposants, les touches mortes exposant et indice sont nécessaires et de ce fait prévues sur la proposition de version 1.1, car ce que le bépo contient déjà dans les touches mortes accent circonflexe et hatchek bénéficie par la nature des choses aux chiffres et symboles uniquement. Au vu de tous les accès alternatifs, l’accessibilité des touches mortes exposant et indice peut ne pas être priorisée, au contraire de la mnémonique de leur placement. Elles sont donc proposées au niveau clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr, sur les mêmes touches que le circonflexe mort et l’hatchek mort.
La disposition des chiffres en pavé fait partie des options officielles de la v2. La présente proposition maintient les chiffres sur leur rangée historique et ajoute une facilité en pavé sur tous les claviers grâce à une modificatrice appelée « Num » et superposée à la bascule clavier bépoVerrCap. Tant que cette touche est pressée, le pavé numérique est actif. Une fois relâchée, il faut toutefois s’assurer du déverrouillage des capitales. (Alternativement cette modificatrice peut être placée sur la 105ᵉ touche, ou sur la touche clavier bépo$.)
Toutefois, il ne s’agit que d’une émulation, car les keycodes restent ceux du pavé alphanumérique. Le vrai pavé numérique intégré, avec les keycodes du pavé numérique, n’existe que sur la couche clavier bépoFonction des claviers qui en sont équipés. Certains de ces modèles[29] ont la touche clavier bépo+ sur la rangée de repos, grâce à une permutation circulaire des quatre opérateurs. Cette ergonomisation de la carte standard du pavé numérique[30] est reprise dans cette proposition, où le haut de la colonne des opérateurs est aussi replié sur la rangée D et s’y prolonge par une touche clavier bépo^ qui la termine contre le haut de la touche clavier bépoEntrée.
Carte actuellement proposée pour le pavé numérique émulé étendu : Note : La touche à droite de clavier bépo$ porte le symbole approx. style anglais (≈), pendant que le symbole au style français (≃) est plus accessible sur clavier bépoNum+clavier bépoI.
Le dédoublement du zéro pour une meilleure accessibilité, en particulier lors de la saisie de nombres binaires ;
Les lettres A à F pour les nombres hexadécimaux ;
L’accès simultané au point et à la virgule, un peu comme sur les claviers brésiliens ;
Les opérateurs de base typographiques sur des touches mnémoniques (touches selon la frappe en A) ;
L’espace fine insécable séparateur de milliers sur la barre d’espace ;
Les symboles pour cent et pour mille, avant lesquels l’utilisateur peut très facilement saisir une espace fine insécable si le document l’exige (au contraire des cas comme les pourcentages en CSS où le symbole doit être accolé) ;
Les symboles monétaires € et $ (le $ en particulier pour le Canada), avant (ou après) lesquels l’utilisateur peut très facilement saisir une espace fine insécable si le document l’exige ;
L’indicateur ordinal français le plus courant, qui se suffit à lui-même sauf dans « 1ᵉʳ » et « 1ʳᵉ », les indicateurs longs de type « -ème » étant dépréciés ;
Le symbole racine le plus courant (carrée ; la racine cubique « ∛ » est en clavier bépoCompose, pareillement la quatrième « ∜ ») ;
Deux symboles d’approximation : style français « ≃ » (U+2243 ASYMPTOTIQUEMENT ÉGAL À) et style anglosaxon « ≈ » (U+2248 PRESQUE ÉGAL À), avec la préférence ergonomique au symbole français, afin d’avoir une place pour le suivant :
Symbole plus ou moins « ± » pour une saisie rapide des tolérances à la suite des mesures, ou des fourchettes d’erreur à la suite des résultats ;
Prime et double prime typographiques, et le symbole degré ;
La séquence « U+ » pour la démocratisation d’Unicode ;
Une facilité pour saisir à la main des entités HTML hexadécimales, sur les touches clavier bépoB et clavier bépoP (comme « Point-virgule »).
Le zéro, en plus de sa position liée à l’agencement des chiffres en pavé, est dédoublé sur clavier bépo0 (même touche que sur la carte de base). Ce doublage de la touche clavier bépo0 au niveau du pavé numérique émulé permet surtout une saisie ergonomique des nombres binaires en programmation, avec l’index droit sur clavier bépo1, et l’annulaire droit sur clavier bépo0[31].
En plus du pavé numérique étendu, la modificatrice clavier bépoNum permet l’écriture en exposants : Toutes les minuscules en exposant disponibles dans Unicode, c’est-à-dire de a à z sauf le q, sont en touches vives sur la touche de leur lettre respective au niveau clavier bépoMaj+clavier bépoNum. Pour écrire « Mᵐᵉˢ », on peut ainsi taper clavier bépoMaj+clavier bépoM puis clavier bépoMaj+clavier bépoNum+clavier bépoMclavier bépoMaj+clavier bépoNum+clavier bépoEclavier bépoMaj+clavier bépoNum+clavier bépoS. Cela revient à bloquer l’auriculaire gauche sur clavier bépoMaj, à taper clavier bépoM, à bloquer en plus l’annulaire gauche sur clavier bépoVerrCap avant de taper clavier bépoM encore une fois, clavier bépoE (de la main gauche, ce qui demande certes un petit tour de main), puis clavier bépoS. On voit l’avantage par rapport à la touche morte Exposant (clavier bépo^).
Le point sur la portabilité : La modificatrice supplémentaire est disponible sous Windows. Sous Mac OS cela reste à vérifier mais devrait exister, vu qu’au Japon et en Corée on utilise davantage de modificatrices qu’en France. Sous Linux on peut au moins utiliser Kana ; quant à la superposition d’une modificatrice sur une bascule, cela fonctionne sous Windows, mais sous les autres OS cela reste à vérifier (Linux a priori pas de problème car on peut toujours y ajouter des fonctionnalités). Si la fonctionnalité est demandée, on peut éventuellement placer clavier bépoNum sur la touche 105.
Pour les abréviations françaises, qui sont souvent sans aucun signe de ponctuation indiquant qu’il s’agit d’une abréviation, les exposants sont porteurs de sens. Il est donc légitime de les prendre dans les lettres en exposant encodées dans Unicode. Ces lettres sont mappées au niveau clavier bépoMaj+clavier bépoNum, sur toutes les touches marquées d’une lettre de l’alphabet de base sauf le q (cf. Exposants et Indices).
Sur une disposition ergonomique, l’accès à ces lettres en exposant se doit d’être facile. Pour la version 1.1 il y a par conséquent dans cette proposition :
Un niveau minuscule en exposant où toutes les touches de lettres produisent le caractère Unicode de leur minuscule sauf le Q, où apparaît le message « ^q_n’existe_pas » précédé d’une espace pour s’effacer plus facilement. Ce niveau est clavier bépoMaj+clavier bépoNum ;
Une touche exposant e « ᵉ » en clavier bépoNum+clavier bépoE ;
Une touche exposant o « ᵒ » en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépoN comme « numéro », à côté de l’indicateur ordinal masculin ;
L’ergonomisation du réagencement des caractères informatiques – et celle des ponctuations avec espace fine insécable – ont conduit cette proposition à ne plus avoir de place pour le guillemet-virgule simple ouvrant (tourné), et de ne pas pouvoir en faire pour les guillemets-chevrons simples sans EFI. Cela n’est pas surprenant puisque la richesse en ponctuations d’Unicode est telle qu’elle ne tiendrait jamais sur aucun clavier 105 touches, sauf par touches mortes et en compose. C’est donc ce qui est fait aussi bien pour la Version 1.1, que pour la présente version 1.1.
Cela dit, cette proposition elle aussi a fini par garder sur la carte de base le point médian (et ne pas l’avoir seulement en clavier bépoêclavier bépo., contrairement à ce qui était envisagé pour cette proposition), parce qu’il sert beaucoup aussi dans les terminaisons conditionnelles – alternativement au trait d’union – et doit pouvoir se taper en séquences avec l’clavier bépoe et l’clavier bépos, comme dans « ·e·s », et les points de suspension (et ne pas les avoir seulement en clavier bépoëclavier bépo:), pour l’ergonomie de la séquence manuelle « […] » (bien que celle-ci puisse aussi être saisie de manière automatique). Et aussi parce qu’ils sont un marqueur de qualité qui peut être recherché sur la carte de base.
Il y a une raison historique d’utiliser les touches mortes pour des ponctuations. C’est que le guillemet ouvrant était au début un accent grave, ou guillemet inverse (backquote), et le guillemet fermant était un guillemet simple, plus tard un accent aigu. Mais c’était vraiment à l’époque où les jeux de caractères étaient encore très limités. Plus tard, cette notation fut reprise dans TeX et s’utilise aujourd’hui dans LaTeX, tandis qu’en wysiwyg et en texte seul il fallut expliquer aux utilisateurs qu’il faudrait utiliser les vrais guillemets depuis qu’ils existent[32]. En les ayant sur le clavier, plutôt que d’accès plus ou moins facile sur touches vives, on pourrait préférer les saisir par touches mortes — à condition d’avoir ces dernières et les caractères de base en accès direct, au moins en mode Langues (comme sur cette proposition).
Ce projet de version 1.1 permet de retrouver l’intégralité de la gamme de guillemets-ponctuations d’Unicode (pour les distinguer des guillemets ornementaux) par les quatre touches mortes suivantes :
accent grave : donne les guillemets ouvrants (simple ou double) en anglais, le guillemet d’ironie ouvrant en français, et les guillemets-virgules fermants en allemand ; dans beaucoup de polices, ces guillemets ont la forme du 6 (ou 66) ou (selon la police) d’un accent grave, et les doubles sont aussi en touche vive sur clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépo6 ;
accent aigu : donne les guillemets fermants (simple ou double) en anglais, et le guillemet d’ironie fermant en français ; dans beaucoup de polices, ces guillemets ont la forme du 9 (ou 99) ou (selon la police) d’un accent aigu, et les doubles sont aussi en touche vive sur clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépo9 ;
tréma : donne les guillemets-virgules ouvrants en allemand ; ces guillemets ont la forme du 9 (ou 99) et sont sur la ligne de base, et les doubles sont aussi en touche vive sur clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépo0 ;
tilde : donne les guillemets-virgules réfléchis « ‟ » et « ‛ », utilisés dans certaines langues et parfois aussi en français pour des usages spéciaux en PAO.
Ensuite, le guillemet double ou simple informatique détermine si c’est le guillemet double ou le guillemet simple qui va sortir :
Pour les guillemets simples, le caractère de base est le guillemet simple informatique ;
Pour les guillemets doubles, le caractère de base est le guillemet double informatique, mais aussi le croisillon (dont le glyphe tient du double – deux traits verticaux et deux traits horizontaux – sur le plan de la mnémotechnique), car il prend la place autrement occupée par le guillemet double informatique en mode Langues.
On reprend dans l’autre sens (« historiquement » se réfère aux débuts de l’informatique, sans aucun rapport avec la typographie) :
Les guillemets-virgules « ’ » et « ” » sont en touche morte accent aigu clavier bépoá, car cet accent correspond graphiquement et historiquement à un guillemet-virgule simple (fermant en anglais) ;
Les guillemets-virgules tournés « ‘ » et « “ » sont en touche morte accent grave clavier bépoò, car cet accent correspond graphiquement et historiquement à un guillemet-virgule tourné ;
Les guillemets-virgules bas « ‚ » et « „ » sont en touche morte tréma clavier bépoë, car ce diacritique correspond linguistiquement à la langue qui utilise ce type de guillemet ;
Les guillemets-virgules réfléchis « ‛ » et « ‟ » sont en touche morte tilde clavier bépoõ.
Comme les guillemets-chevrons doubles, les guillemets-chevrons simples font partie du cahier des charges de l’Afnor. Ils entourent les citations nichées dans d’autres citations, afin d’éviter aussi bien la répétition des guillemets doubles, que l’usage dans ce contexte des guillemets-virgules, qui en français sont utilisés surtout comme guillemets d’ironie. Les guillemets-chevrons simples ont ainsi l’avantage de clarifier la typographie.
Dans la mesure où la plupart des citations ne sont pas nichées dans d’autres citations, les guillemets-chevrons simples sont moins fréquents. Pourtant, avec espace fine insécable ils sont en touches vives (clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépoY et clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépoX). Sans EFI ils sont plus rares en français, car ainsi ils ne s’appliquent qu’après une ponctuation haute, qui a déjà une EFI et permet donc aux ponctuations suivantes de s’accoler à elle[33]. Mais c’est ainsi qu’ils s’utilisent en allemand, selon le schéma : Tttt: »Cccc: ›Nnnn.‹« Pour simplifier l’accès aux guillemets-chevrons simples, ils s’obtiennent à partir des guillemets-chevrons doubles en faisant précéder n’importe laquelle des touches mortes en accès direct. Alternativement on peut les taper par le biais du groupe tertiaire, accessible en premier par l’un ou l’autre sélecteur de groupe en clavier bépoAltGr+clavier bépoO et clavier bépoAltGr+clavier bépoD.
Divers autres symboles et ponctuations s’obtiennent par touche morte :
La lettre apostrophe est en grave de l’apostrophe typographique : clavier bépoòclavier bépo’. Elle est aussi en clavier bépoêclavier bépo’, selon le schéma des guillemets-virgules, mais sur le bépo c’est anti-ergonomique. Ce serait bien d’avoir la lettre-apostrophe en clavier bépoMaj de l’apostrophe typographique, mais cette place est prise par le point d’interrogation ;
Les chiffres 2 et 3 en exposant sont accessibles par des séquences en accès direct avec comme caractères de base les caractères qui sont en accès direct en mode Langues : clavier bépoêclavier bépo# et clavier bépoêclavier bépo' ;
L’indice « ₂ »[34] à son tour est accessible aussi avec comme caractère de base le caractère qui est en accès direct sur la touche clavier bépo2 en mode Langues : clavier bépoȟclavier bépo#[35] ;
L’astérisme « ⁂ » est en circonflexe de l’astérisque : clavier bépoêclavier bépo* ;
Le symbole pour mille « ‰ » est en circonflexe du symbole pour cent : clavier bépoêclavier bépo%, mais il est aussi sur le pavé numérique émulé, avec un accès facile à l’EFI qui le précède ;
La barre brisée « ¦ » est en tréma de la barre : clavier bépoëclavier bépo| ;
La barre de citation « ― » est en grave du tiret : clavier bépoòclavier bépo- (et les tirets cadratin et demi-cadratin sont aussi en circonflexe et aigu du tiret) ;
Les symboles prime, double prime, triple prime et quadruple prime sont en aigu des chiffres 1 à 4 (les deux premiers étant aussi en accès direct), et les symboles prime réfléchi, double prime réfléchi et triple prime réfléchi sont en grave des chiffres 1 à 3 ;
Les 10 flèches simples basiques sont en macron des chiffres 0 à 9 peu près selon ce qui est imprimé sur les pavés numériques PC compatibles, sauf pour la flèche droite-gauche qui est sur clavier bépo5, et la flèche haut-bas qui est sur clavier bépo0 ; et les flèches doubles sont en tréma, par exemple clavier bépoëclavier bépo5 ➔ ⇔[36]. La mnémonique s’adosse dans le premier cas à la forme linéaire du macron et sa similitude avec un (petit) corps de flèche, et dans le second cas elle brode sur la dualité des points du tréma, qui préfigure ainsi le double trait du corps des flèches. Si pour éviter de partir sur une double frappe, on a le choix entre les touches mortes qui restent, pour l’ergonomie de la saisie des flèches avec les chiffres comme caractères de base il est essentiel que les touches mortes retenues soient en clavier bépoAltGr.
Voici une énumération des touches mortes réelles et virtuelles prévues à ce jour :
ACCENT AIGU ; AIGU ET POINT EN CHEF ; ACCENT AIGU SOUSCRIT ; BARRÉ (= AVEC TRAVERSANTE OBLIQUE) ; BARRÉ AIGU ; BARRE COURTE ; BOUCLÉ ; BRÈVE [Historiquement on utilise « ( » parce qu’aux premiers temps, le symbole suivait la lettre] ; BRÈVE ET AIGU ; BRÈVE ET CROCHET EN CHEF ; BRÈVE ET GRAVE ; BRÈVE ET POINT SOUSCRIT ; BRÈVE ET TILDE ; BRÈVE INVERSÉE ou BRÈVE SOUSCRITE [Historiquement on utilise « ) » pour la brève inversée, parce qu’aux premiers temps, le symbole suivait la lettre] ; BRÈVE SOUSCRITE ; CÉDILLE AIGU : voir « CORNU AIGU et CÉDILLE AIGU » ; CÉDILLE ET BRÈVE ; CÉDILLE ou CORNU ; CERCLÉ EN NÉGATIF ; NOMBRE CERCLÉ EN NÉGATIF - UNITÉS ; NOMBRE CERCLÉ EN NÉGATIF - DANS LES DIX ; NOMBRE CERCLÉ EN NÉGATIF ; CERCLÉ ; CHIFFRES CERCLÉS : Séquence longue pour compléter. ; DIZAINE CERCLÉE ; VINGTAINE CERCLÉE ; TRENTAINE CERCLÉE ; QUARANTAINE CERCLÉE ; NOMBRE CERCLÉ ; DOUBLE CERCLÉ ; CERCLÉ SANS SÉRIF ; CERCLÉ EN NÉGATIF SANS SÉRIF (Les ‘%’ et ‘$’ peuvent aussi être saisis dans l’ordre inverse.) ; ACCENT CIRCONFLEXE ; CIRCONFLEXE ET AIGU ; CIRCONFLEXE ET CROCHET EN CHEF ; CIRCONFLEXE ET GRAVE ; CIRCONFLEXE ET POINT SOUSCRIT ; CIRCONFLEXE ET TILDE ; CIRCONFLEXE SOUSCRIT ; COMPOSE ; CORNU (uniquement à cause du diacritique combinant ; sinon, → 'CÉDILLE ou CORNU') ; CORNU AIGU ou CÉDILLE AIGU ; CORNU CROCHET EN CHEF ; CORNU GRAVE ; CORNU POINT SOUSCRIT ; CORNU TILDE ; CRAMPONNÉ ; CROCHET EN CHEF ou HAMEÇON PALATAL ; CURSIF (« script ») ; CYRILLIQUE PAR TOUCHE MORTE (pour pallier les bogues de touches vives sous Windows) ; DESCENDANTE RAYÉE ; DIACRITIQUE ENGLOBANT : voir « CERCLÉ » ; DIACRITIQUE INSCRIT (dit aussi DIACRITIQUE TRAVERSANT ; Unicode évite autant que possible ces diacritiques) ; DIACRITIQUE SOUSCRIT ; DIACRITIQUE SUSCRIT (dit aussi DIACRTIQUE EN CHEF) ; DOUBLE (DOUBLE BARRE, DOUBLE FLÈCHE, DOUBLE AIGU, DOUBLE DIACRITIQUE) ; DOUBLE ACCENT AIGU ; DOUBLE GRAVE espaçant (médian) ; DOUBLE TILDE MÉDIAN ; DOUBLE TILDE ; ESPACE On y trouve aussi les caractères de formatage. La limite entre espaces et caractères de formatage n’est pas toujours nette. ; EXPOSANT ; GREC ESPRIT RUDE ACCENT AIGU IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, DASIA OXIA YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT RUDE ACCENT AIGU (DASIA OXIA ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT RUDE ACCENT CIRCONFLEXE IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, DASIA PERISPOMENI YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT RUDE CIRCONFLEXE (DASIA PERISPOMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT RUDE ACCENT GRAVE IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, DASIA VARIA YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT RUDE ACCENT GRAVE (DASIA VARIA ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT RUDE (DASIA, Spiritus asper ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT RUDE IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, DASIA YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC TRÉMA AIGU (DIALYTIKA OXIA ; Grec polytonique) ; GREC TRÉMA CIRCONFLEXE (DIALYTIKA PERISPOMENI ; Grec polytonique) ; GREC TRÉMA ET ACCENT (DIALYTIKA TONOS ; Grec monotonique) ; GREC TRÉMA GRAVE (DIALYTIKA VARIA ; Grec polytonique) ; GREC TRÉMA (DIALYTIKA ; Grec monotonique et polytonique) ; GREC COURONNÉ (KORONIS ; Grec polytonique) ; GREC MACRON (Grec polytonique) ; GREC ACCENT AIGU (OXIA ; Grec polytonique) ; GREC ACCENT AIGU IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, OXIA YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC CIRCONFLEXE ET IOTA SOUSCRIT (PERISPOMENI YPOGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC ACCENT CIRCONFLEXE (PERISPOMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT DOUX ACCENT AIGU IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, PSILI OXIA YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT DOUX ACCENT AIGU (PSILI OXIA ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT DOUX ACCENT CIRCONFLEXE IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, PSILI PERISPOMENI YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT DOUX CIRCONFLEXE (PSILI PERISPOMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT DOUX ACCENT GRAVE IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, PSILI VARIA YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT DOUX ACCENT GRAVE (PSILI VARIA ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT DOUX (PSILI, Spiritus lenis ; Grec polytonique) ; GREC ESPRIT DOUX IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, PSILI YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC ACCENT (TONOS ; Grec monotonique) ; GREC ACCENT GRAVE (VARIA ; Grec polytonique) ; GREC ACCENT GRAVE IOTA SOUSCRIT (ou ADSCRIT, VARIA YPOGEGRAMMENI/PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GREC BRÈVE (VRACHY ; Grec polytonique) ; GREC IOTA SOUSCRIT ou IOTA ADSCRIT(YPOGEGRAMMENI ou PROSGEGRAMMENI ; Grec polytonique) ; GOTHIQUE ; ACCENT GRAVE (ou CROSSE en renfort) ; ACCENT GRAVE SOUSCRIT ; ALPHABET GREC (chaque lettre latine donne la même lettre grecque que sur lʼagencement grec, sauf le Q et le W) [Ceci est uniquement pour avoir des lettres grecques isolées. Pour écrire en grec polytonique ou monotonique, maintenir la touche VerrCap enfoncée.] ; GROUPE 10 ; GROUPE 11 ; GROUPE 12 ; GROUPE 3 ISO/IEC 9995 ; GROUPE 4 ISO/IEC 9995 ; GROUPE 5 ISO/IEC 9995 ; GROUPE 6 ISO/IEC 9995 ; GROUPE 7 ISO/IEC 9995 ; GROUPE 8 ISO/IEC 9995 ; GROUPE 9 ISO/IEC 9995 ; hatchek [S’appelle “caron” en standardais américain, que l’ISO a forcé Unicode d’adopter pour ce diacritique.] ; hatchek ET POINT EN CHEF ; HAMEÇON PALATAL ou HAMEÇON ou PARAPHE ou FIORITURE ; HAMEÇON RÉTROFLEXE ; HAMPE RAYÉE ou RAIE LONGUE ; HÉBREU PAR TOUCHE MORTE (uniquement pour pallier des bogues de touches vives sous Windows) ; INDICE OU PETITE CAPITALE [Les lettres en indice sont toutes des minuscules, dʼoù la possibilité de regrouper les deux.] ; INSULAIRE [Formes de lettres historiques de Grande-Bretagne] ; INVERSÉ ; LONG ; CURSIF GRAS (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; GOTHIQUE GRAS [FRACTURE GRAS] (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; GOTHIQUE [FRACTURE] (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; GRAS ITALIQUE (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; SANS-SERIF GRAS ITALIQUE (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; SANS-SERIF GRAS (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; SANS-SERIF ITALIQUE (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; SANS-SERIF (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; MACRON (aussi bien SUSCRIT que SOUSCRIT) ; MACRON ET AIGU ; MACRON ET GRAVE ; MACRON ET TRÉMA [Attention le U existe aussi avec tréma et macron empilés dans l’ordre inverse.] ; MACRON SOUSCRIT [= LIGNE SOUSCRITE] ; AJOURÉ (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; ALPHABETS MATHÉMATIQUES ; CHASSE FIXE (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; CURSIF (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; GRAS (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; ITALIQUE (ALPHABET MATHÉMATIQUE) ; SYMBOLE MONÉTAIRE [Contient tous les symboles disponibles, même redondants.] ; OGONEK ET MACRON ; OGONEK ou CROSSE (ou CROCHET ou HAMEÇON) ; PARENTHÉSÉ (ENTOURÉ DE PARENTHÈSES, ENTRE PARENTHÈSES) ; POINT EN CHEF ; POINT SOUSCRIT ; POINT EN CHEF ET MACRON ; POINT SOUSCRIT ET MACRON ; POINT SOUSCRIT ET POINT EN CHEF ; QUEUE CROISÉE ; RAIE LONGUE ; RAYÉ (= AVEC TRAVERSANTE HORIZONTALE) ; RAYÉ ET BARRÉ ; RECOMPOSE ; RÉDUIT (lettres mutilées) ; RÉFLÉCHI ; ROND EN CHEF ou ROND MÉDIAN ; ROND EN CHEF ET AIGU ; ROND SOUSCRIT ou ROND À DROITE ou CEINTURÉ ; TILDE ; TILDE ET AIGU ; TILDE ET MACRON ; TILDE ET TRÉMA ; TILDE MÉDIAN ; TILDE SOUSCRIT ou DOUBLE TILDE INSCRIT ; TOURNÉ ; TRÉMA ; TRÉMA ET AIGU ; TRÉMA ET GRAVE ; TRÉMA ET hatchek ; TRÉMA ET MACRON ; TRÉMA SOUSCRIT ; VIRGULE SOUSCRITE.
Ici est à venir une liste (ou un lien vers une sous-page à créer) de tous les caractères obtenables par compose.
Ici est à venir une liste (ou un lien vers une sous-page à créer) de toutes les séquences compose.
Traditionnellement, les dispositions de clavier disposent sur le clavier la totalité des caractères pris en charge sauf tout ou partie de ceux qui portent des diacritiques. La capacité de ce dispositif est limitée par l’intersection de l’ensemble des niveaux supportés par le système d’exploitation, et de l’ensemble des modificatrices présentes sur le clavier. Dans cette logique, les éventuelles touches mortes ne peuvent donner accès qu’aux lettres portant un diacritique pris en charge par une touche morte.
Ce sens du concept de touche morte s’est parfois tellement figé, que pour clarifier la terminologie, les concepteurs d’ISO/IEC 9995 ont été amenés à innover en matière de vocabulaire. Dès qu’une touche morte donne accès à davantage qu’à ses propres lettres diacritées, elle est appelée sélecteur de groupe (rémanent).
DÉFINITION
Sélecteur de groupe rémanent : Touche morte donnant accès à des caractères qui ne sont pas dérivables des lettres de base à l’aide d’un diacritique pouvant être gravé sur la touche.
Exemple 1 : La touche morte grec du bépo 1.0 est (au sens de la norme) un sélecteur de groupe ;
Exemple 2 : La touche morte accent circonflexe du bépo 1.0 est (au sens de la norme) un sélecteur de groupe, car elle donne accès aussi aux chiffres, signes et parenthèses en exposant ;
Exemple 3 : La touche morte exposant est (au sens de la norme) un sélecteur de groupe. Le groupe de cette touche, ce sont les chiffres, lettres (minuscules et majuscules) et symboles en exposant encodés dans Unicode ;
Les dispositions de clavier conformes à la norme internationale ISO/IEC 9995 ont typiquement des sélecteurs de groupe, mais ces sélecteurs peuvent être implémentés de différentes manières. Le sélecteur de groupe typique spécifié dans cette norme est soit sur une touche en bas à droite d’AltGr, auquel cas ce peut être une modificatrice[37], ou alors pour ne pas occuper de touche (et ne pas en rajouter), c’est la combinaison clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr, avec une touche AltGr[38] qui agit dans ce cas précis comme une touche morte.[39].
S’il faut reconnaître que la plupart des dispositions de clavier courantes n’utilisent pas le niveau clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr, ce fait constitue en soi une limitation sévère, puisque l’utilisation simultanée de plus de deux doigts est une pratique reconnue, qui augmente la force de travail et permet une saisie riche plus rapide, au cas où il est souhaitable que davantage de caractères bénéficient de la frappe en un seul temps. Aussi l’Afnor a-t-elle décidé de faire abstraction du schéma de la norme, et d’utiliser la modificatrice sur AltGr aussi avec clavier bépoMaj, comme c’est le cas sur le bépo, et d’ailleurs aussi sur le clavier US international. Or sur ce dernier, clavier bépoAltGr est comptée comme sélecteur de groupe. C’est la manière d’être conforme à ISO/IEC 9995 sans rien sacrifier, et c’est la raison pourquoi le niveau clavier bépoAltGr et le niveau clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr forment ce qui s’appelle le groupe secondaire. D’où le fait de commencer à 3 quand il s’agit de numéroter les niveaux accessibles par les sélecteurs de groupe rémanents.
Un sélecteur de groupe, en plus de pouvoir être une touche dédiée, peut aussi et surtout être une touche morte produisant des caractères qui sortent du schéma habituel lettre de base + diacritique marqué sur la touche. Dans un mail à la ML publique d’Unicode, Karl Pentzlin explique cela très clairement : « En fait, un “sélecteur de groupe” n’est rien d’autre qu’une “touche morte”, juste que le caractère de destination peut être n’importe quel caractère (spécifié par la disposition), plutôt que d’être restreint à un caractère précomposé avec un diacritique specifique. »
La présente proposition de version 1.1 ne peut pas réaliser de symétrie des sélecteurs de groupe, qui permettrait à l’utilisateur de choisir le sélecteur gauche ou le sélecteur droit en fonction de la touche qui va suivre. À gauche, toutes les places en clavier bépoAltGr sont évidemment occupées. Cette dualité des sélecteurs de groupe est particulière en ce qu’elle n’est pas spécifiée dans la norme internationale. Elle est néanmoins souhaitable, notamment sur une disposition ergonomique. En remplacement, le sélecteur de groupe est présent sous forme de deux touches adjacentes sur clavier bépoAltGr+clavier bépoD et clavier bépoAltGr+clavier bépoL, ce qui est possible parce que l’ed passe justement dans le premier groupe ainsi accessible, et que la touche morte barré passe sur la touche de son symbole, au-dessus.
Le mode de fonctionnement est dès lors adapté à cette nouvelle configuration :
Le sélecteur gauche (sur clavier bépoD) fait monter d’un niveau de groupe. Une pression amène au groupe 3 (le premier de cette série), encore une fait monter au groupe 4, et ainsi de suite ;
Le sélecteur droit (sur clavier bépoL) fait monter de deux niveaux de groupe. Une pression amène au groupe 4 (le deuxième de cette série), encore une fait monter au groupe 6, et ainsi de suite ;
Une pression simultanée sur les deux (c’est-à-dire un roulement dans n’importe quel sens) conduit directement au groupe (+ 1 + 2 =) 5, encore une fois la même chose amène le groupe 8, puis le groupe 11 ;
Dans le groupe 3 (le premier, après un appui sur clavier bépoAltGr+clavier bépoD) on peut aller directement dans n’importe quel groupe en tapant son numéro à un chiffre : • C’est ergonomique puisque les chiffres sont proposés pour le même niveau où se trouvent les sélecteurs de groupe ; • Pour les groupes 10, 11 et 12 (le compte commence à 3), on tape le chiffre des unités.
Ce dispositif est donc étendu pour englober dix groupes, sans aucune incidence sur l’utilisabilité des groupes accessibles sans plus de complications.
Dans ISO/IEC 9995, chaque groupe ne comporte que trois niveaux maximum. On propose de faire de même sur le bépo, parce que cela présente de sérieux avantages en termes d’ergonomie, de mnémotechnique et de technique.
Ergonomie :
Les lettres bicamérales se tapent comme les lettres de la carte de base une fois le groupe sélectionné ;
Les symboles ou éventuelles touches mortes au niveau 3 sont disposés au même niveau que le sélecteur de groupe.
Mnémotechnique :
L’utilisateur n’a pas besoin de retenir, en plus du groupe et de la touche, s’il doit appuyer sur clavier bépoAltGr pour obtenir telle lettre bicamérale, et il évite ainsi de se retrouver face à autant de groupes “bis” qu’il y a de groupes ;
Le quatrième caractère d’une touche (en clavier bépoMaj) est souvent moins mnémonique que les trois autres, vu que son apprentissage fait déjà appel à la mnémotechnique ;
Sur les cartes d’agencement, on peut utiliser la place en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr pour rappeler la lettre ou le chiffre de la touche ou le numéro du groupe.
Technique :
Sur cette proposition, le groupe secondaire (niveaux clavier bépoAltGr et clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr) est insensible à la bascule clavier bépoVerrCap, de sorte qu’il faut éviter d’utiliser ses caractères comme caractères de base pour des lettres bicamérales ;
Sur plusieurs touches, la position en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGrdouble pour le mode Programmeur un caractère qui en mode Langues est en accès direct ailleurs, ou le reprend en faisant suivre une espace fine insécable, ou l’utilise comme caractère de touche morte, de sorte que cette position n’est plus librement utilisable comme caractère de base pour les groupes.
Toutefois, si la situation le justifie, on peut bien sûr utiliser les quatre niveaux, puisque sur de nombreuses touches c’est techniquement possible.
Groupe 3 : Actif après une simple pression sur le sélecteur de groupe en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépoD, représenté par son caractère de touche morte qui est l’exposant 3 : clavier bépo³.
Ci-dessous est à venir la carte du groupe quaternaire. Quelques places sont déjà proposées.
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42
I
41
43
42
E
41
43
42
4
41
43
42
C
41
43
ϴ
T
θ
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42
S
41
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42
R
41
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42
N
41
43
42
M
41
43
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4
41
43
⇧
42
Y
41
≤
42
X
41
≥
42
4
41
43
42
4
‐
‐
42
K
41
43
42
4
41
43
42
Q
41
43
42
G
41
43
42
H
41
43
42
F
41
43
⇧
Ctrl
Sys
Alt
Groupe4 Niveau2
4
Groupe4 Niveau1
Groupe4 Niveau3
AltGr
Sys
Menu
Ctrl
Les autres cartes seront ajoutées à mesure qu’elles se remplissent.
Au cas où la communauté se décide en faveur d’une forme de bépo 1.1 avec des groupes, on veillera notamment à intégrer les groupes que Flavien et Miltøn ont déjà constitués pour le bépo 1.1.
Le tableau ci-après fait le tour des modifications proposées sur cette proposition de version 1.1, par rapport au bépo 1.0. Une colonne expose les vœux, une autre les modifications qui y répondent, et la dernière indique si la carte simplifiée et avec elle, les claviers existants, sont maintenus stables. C’est le sens des « oui » ou « non » verts ou rouges, et rien d’autre.
Les modifications proposées entre le bépo 1.0 et cette proposition de bépo 1.1
Fonctionnalité
Le souci sur le bépo 1.0
Solution proposée pour le bépo 1.1
STABILITÉ DE LA CARTE SIMPLIFIÉE
Apostrophe
L’apostrophe typographique U+2019 est préférée et aujourd’hui largement supportée. Le Ministère demande l’écriture en français correct directement par le clavier. En français, l’apostrophe doit être en accès direct. Sur le bépo, c’est encore l’apostrophe dactylographique.
Les discussions sur la ML ont abouti à préconiser l’inversion des apostrophes : le guillemet-virgule simple prend la place en accès direct, le guillemet simple informatique celle en clavier bépoAltGr+clavier bépo,.
non
Parties de balises HTML/XML
Il a souvent été déploré que la disposition des caractères <, /, et > sur le bépo ne permette pas de saisie rationnelle des balises fermantes ou autofermées. Or ces symboles font partie de la carte simplifiée et ne peuvent donc plus être déplacés comme suggéré sur une autre proposition.
Les parties de balises faisant intervenir la barre oblique peuvent être accessibles en tant que séquences, sur ou à proximité des touches des chevrons, en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr. Les places sur lesdites touches étant requises pour les guillemets, on propose de mettre les parties de balises à la place des ≤ et ≥, qui allaient être remplacés par les ⩽ et ⩾, mais qui sont tous des symboles mathématiques plus rares rendus accessibles autrement.
oui
Espaces insécables avec les ponctuations hautes en français de style métropolitain
Aujourd’hui, la préférence en matière d’espaces insécables s’est reportée sur la fine insécable pour les « » ‹ › ? ! ; et même :, tandis que pour les tirets d’incise, l’insécable classique continue d’être requise. La raison est que dans les environnements standard (HTML), l’insécable classique est justifiante et donc inadaptée pour accompagner les ponctuations hautes (sauf – selon certaines conventions – le deux-points). Le bépo a été créé quand cette situation ne s’était pas encore clarifiée, donc l’écriture en français correct par le seul clavier comme demandée par le Ministère n’y est pas ergonomisée à ce niveau.
La solution de l’inversion des espaces insécables n’ayant pas pu être retenue pour des raisons pratiques, on propose d’ergonomiser la fine insécable en ajoutant, en plus, les séquences en clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr composées d’une espace fine insécable et d’une ponctuation. Ainsi au lieu de clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépoEspace suivi de clavier bépoMaj+clavier bépoPonctuation, l’utilisateur pourra taper clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr+clavier bépoPonctuation. Pour les guillemets-chevrons simples, on propose de placer ces séquences sur les touches des accolades. Tout cela conduit à une cascade de déplacements, cf. ci-après.
oui
Guillemets-virgules doubles
oui
Guillemets-virgules simples et doubles
oui
Point médian
oui
Points d’interrogation et d’exclamation tournés
oui
Touche morte crochet en chef
oui
Touche morte virgule souscrite
oui
Touche morte cornu
oui
S long
oui
Touche morte ogonek
oui
Touche morte point souscrit
oui
Eszett ou digramme soudé SZ
oui
Chva ou schwa
oui
Touche morte brève
oui
Touche morte exposant
oui
Touche morte indice
oui
Accent grave espaçant ou guillemet inverse informatique
oui
Symboles de marques et de droit d’auteur
oui
Symbole d’abandon de droit d’auteur (« gauche d’auteur »)
oui
Circonflexe espaçant
oui
Tiret demi-cadratin
oui
Croisillon
oui
Symbole dollar
oui
Touche morte barré
oui
Symbole division
oui
Touche morte rond en chef
oui
Touche morte cyrillique
oui
[suite à venir]
oui
Notes
↑Dans le jargon en usage dans certains milieux de la typographie, tourné se dit « culbuté ». C’est ce mot qui est passé dans la traduction française de l’avatar ISO d’Unicode, la norme internationale ISO/IEC 10646. Cette traduction est assurée par des volontaires et n’est pas cautionnée par le consortium Unicode. Seuls les identifiants anglais sont normatifs, et ils sont d’ailleurs soumis à une garantie de stabilité qui empêche de rectifier directement certaines irrégularités.
↑Faute de quoi, en cas de séquences non supportées, en wysiwyg, on risque des ennuis dans les traitements de texte qui ne retournent pas de la police de substitution vers la police courante.
↑U+2384, le symbole de composition selon ISO/IEC 9995-7 (article Touche de composition dans Wikipédia).
↑L’n à long jambage de droite est aussi dans le groupe quaternaire en clavier bépo³clavier bépo³clavier bépon. Il fait partie du Jeu partiel multilingue latin et se trouve donc sur le clavier allemand multilingue normalisé T3 (dans le groupe secondaire, en clavier bépo×clavier bépon ; voir la carte à la fin du PDF de la proposition du T2).
↑10 symboles du zodiaque arrivent ainsi au bout de la deuxième lettre, tandis que Cancer et Capricorne ont besoin d’une troisième.
↑Sur les claviers gérant les roulements, c’est-à-dire tous les claviers et portables actuels.
↑C’est malheureusement l’opposé de la tradition qui associe la brève à la parenthèse ouvrante, et la parenthèse fermante à la brève inversée. Mais les autres ruptures nécessitées par la mise à jour du compose conduisent à considérer de mettre à jour aussi ce principe.
↑Dans le compose traditionnel et dans VIM, le « > » est associé au circonflexe, parce que les premières séquences compose de l’histoire avaient le symbole en dernier et ne supportaient donc pas les multidiacrités ; pour VIM, cf. le fichier Digraphs VIM, que LeBret a partagé sur la ML le 2/2/2016.
↑Traditionnellement, le tiret bas sert au macron et aux chiffres et symboles en indice, cf. Xlib compose (voir aussi dans Wikipedia Touche de composition), à une époque où les lettres en indice n’étaient pas encore supportées.
↑L’accolade ouvrante est plus juste au niveau des formes de ces deux diacritiques, mais elle est prise pour l’hameçon rétroflexe, en miroir de l’accolade fermante pour l’hameçon palatal.
↑Le caractère U+202F s’appelle bien « Narrow No-break space » et s’abrège en « NNBSP », mais il ne dispose pas d’une entité nommée en HTML (‘&nnbsp;’ n’existe pas et s’affiche donc verbatim). Pour lui donner un sigle français maniable, on propose de l’appeler « EFI » pour « Espace fine insécable », son nom français officiel.
↑Ou pire : la présence d’une “mauvaise” espace. En réalité, c’est tout le contaire : la prise en charge de l’espace fine insécable est excellente de par sa stabilité, pendant que MS Word détruit toutes les espaces insécables classiques dès que le texte est collé au format texte brut depuis Word. LibreOffice et OpenOffice sont exempts de ce bug.
↑Mais selon les polices, ce changement est parfois minime, et il est aussi perçu comme tel. Si l’on a “l’œil” ou l’habitude, on le voit tout de suite, autrement il faudrait comparer les deux versions.
↑Pour s’en justifier, ils prétextent l’indisponibilité de l’espace insécable sur le web — ignorance ou hypocrisie ? Le Huffington Post peut être cité en exemple, pour alléguer que le but est l’alignement de la charte graphique sur le modèle US-américain, malgré le partenariat avec Le Monde, lequel emboîta le pas pendant un moment dans son édition en ligne. Cf. « Les malheurs de l'espace dure », tribune d’Antoine COMPAGNON dans le Huffington Post.
↑Une partie des utilisateurs de traitements de texte wysiwyg écrivent directement dans la police finale, qui lorsqu’elle ne contient pas un caractère utilisé, présente un glyphe d’indisponibilité, ou certains logiciels vieillots affichent un point d’interrogation ; d’autres comme Word qui basculent automatiquement vers une police par défaut, ne retournent pas à la police précédente à la suite. Parmi les solutions on peut citer la saisie en fonte de labeur avant l’application de la fonte finale ; la saisie avec EIC puis rechercher-remplacer de tous les EIC par des EFI si l’EIC sert uniquement aux ponctuations.
↑Voir la présentation PowerPoint de la réunion du 30 juin 2016.
↑Windows insère le caractère de touche morte précédant le caractère de la touche vive si la séquence ne figure pas dans la deadlist.
↑Ce chevron pointant vers le haut est parfois appelé “caret”, bien que ce soit autre chose. Le vrai circonflexe est la lettre modificative circonflexe, dont le glyphe (« ˆ ») était déjà présent dans certains jeux de caractères nationaux à l’époque d’ISO/IEC 646 (ASCII et variantes).
↑Dans le cas du ‘q’, le message « ^q_n’existe_pas » s’affiche à la place, parce que c’est la seule minuscule à manquer en exposant.
↑De préférence à des caractères plus rares comme la caisse ouverte U+2423 « ␣ » ou le symbole de l’espace U+2422 « ␢ » qui en plus, peut prêter à confusion avec le b rayé « ƀ ».
↑Toutefois, dans LaTeX, les suites de plusieurs caractères en indice ou en exposant sont entourées d’accolades et précédées de « _ » ou « ^ ».
↑Les touches mortes enchaînées étaient longtemps méconnues parce que le MSKLC ne les supporte pas. Mais dès avril 2011, l’auteur du logiciel, Michael S. KAPLAN, développeur chez Microsoft, donnait dans un billet de blog un mode d’emploi de l’enchaînement des touches mortes dans la source .klc (ce qu’on propose d’éviter de faire dans la source .klc à cause de plusieurs inconvénients, pour préconiser l’édition de la source .C).
↑Au sens strict, ce sont des diacritiques dédoublés. Unicode a encodé aussi des diacritiques qui portent sur deux lettres et s’insèrent entre la première et la deuxième, par exemple le double circonflexe (voir dans le tableau des caractères particuliers d’ISO/IEC 9995), et la norme internationale spécifie qu’ils doivent s’insérer après une double frappe. Or celle-ci sert mieux aux diacritiques souscrits, comme le préconise le bépo, puisqu’il y a des lettres précomposées. Les diacritiques combinants sur deux lettres quant à eux sont dans la touche morte virtuelle diacritiques suscrits, en clavier bépoComposeclavier bépo*.
↑En particulier le clavier compact plat Penclic style Apple vendu en bépo par Zenlap, avec code promo sur le wiki : Claviers bépo.
↑L’agencement des pavés numériques intégrés courants ressemble aux pavés numériques physiques en ce que les opérateurs sont dans le même ordre, tandis que l’agencement optimisé rapproche les deux sur le critère de la position de la touche clavier bépo+.
↑Il aurait peut-être été souhaitable de tripler le zéro à gauche du clavier bépo1, mais cette place est prise par le chiffre hexadécimal clavier bépoB. Une autre option serait de tripler le zéro à la place du double zéro clavier bépo00.
↑Markus KUHN, ASCII and Unicode quotation marks, publié le 19 décembre 1999, après qu’Unicode eut changé la recommandation pour le caractère utilisé comme apostrophe, la même année (de la lettre apostrophe U+02BC au guillemet-virgule simple U+2019).
↑À l’ère du dérèglement climatique, inutile de préciser pourquoi uniquement l’indice deux et pas les autres…
↑Quoique sur le bépo ce soit peu utile vu que la touche clavier bépoAltGr est déjà pressée pour la touche morte.
↑Les dispositions de clavier sous Linux ont ces flèches en touches vives sur clavier bépoAltGr ou clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr + [touche à chiffre du pavé numérique]. Sur cette proposition, les niveaux AltGr ont un autre usage sur le pavé numérique, mais il est prévu d’y avoir les flèches aussi en touches vives, sauf que sous Windows, les niveaux composés avec clavier bépoNum buguent sur le pavé numérique, tandis que les niveaux clavier bépoCtrl+clavier bépoAlt sont utilisés pour les exposants et indices.
↑L’exemple connu est le clavier Canadien multilingue standard, qui a le sélecteur de groupe sur Contrôle droite. (Sous Windows, c’est la modificatrice Kana.)
↑En fait, la norme n’appelle pas cette touche « AltGr », mais « sélecteur du troisième niveau » (« third level chooser » ou « Level 3 select »).
↑C’est cohérent avec la non-utilisation du niveau 4 clavier bépoMaj+clavier bépoAltGr telle que spécifiée par la norme, mais c’est inimplémentable de manière normale sous Windows, où une touche ne peut pas à la fois produire des caractères (et donc pouvoir être une touche morte) et être une modificatrice. Dans l’implémentation de dépannage de la norme de clavier allemande de 2012, le sélecteur de groupe est sur clavier bépoAltGr+clavier bépo^ (touche clavier bépo$ du bépo 1.0), où se trouve le symbole multiplication. C’est donc la touche morte clavier bépo×.