Discussion v2:Idées

De Disposition de clavier bépo
Version datée du 27 mai 2009 à 14:37 par Ploum (discussion | contributions) (critique de l'idée d'une V2)

Justification d'une V2

Un clavier est par essence quelque chose de statique (la persistence de l'Azerty en est la preuve). Avec la V1, un certain consensus a été atteint et il est clair que le bépo est bien meilleur que l'Azerty pour le français. Pour les autres langues, ce n'est certainement pas pire que l'Azerty.

La V1 a pour objectif de toucher un plus large public : marketing, contact avec les constructeurs de clavier, intégration dans les différents OS, …

Qu'apporterait une V2 que la V1 n'a pu adresser ? Certainement un retour d'une plus grande plage d'utilisateurs. Une optimisation.

Mais est-ce que les utilisateurs qui ont souffert pour passer au bépo serait prêt à recommencer juste pour une petite optimisation ? Est-ce que la V2 n'arrivera pas justement au moment ou le bépo commencera à rentrer dans les moeurs comme le dvorak US, envoyant de cette fait une certaine confusion ? Comment serait-ce perçu par les quelques fabricants de clavier bépo ? Il est fort probable d'ailleurs que les OS gardent un bépo V1 en parallèle d'un V2.

Le principe d'une V2 ne va-t-il pas à l'encontre de la volonté de standardisation du bépo ?

Jamais une disposition ne fera 100% d'heureux, cela signifie-t-il V3, V4, V89 ? Après tout, le Dvorak US est largement imparfait (en introduisant la contrainte d'utiliser les touches QWERTY) mais il a l'avantage d'être fixe et suffisamemt populaire pour être "connu" (au moins de nom).

La V2 n'est-elle pas tout simplement la réunion d'une part d'une série de personnes ayant investi beaucoup de temps et d'effort (merci d'ailleurs pour tout ça) et n'envisageant pas de s'arrêter et, d'autre part, de "nouveaux" découvrant le bépo sur le tard et voulant apporter leur petite modification.

Si la V2 semble logique, n'est-elle pas fondamentalement nocive à l'objectif du projet ? (si cette volonté est, comme je le pense, de promouvoir l'ergonomie et un clavier logique auprès du plus grand nombre)


Une comparaison pertinente est, je pense, l'esperanto, dont le but est d'avoir une langue internationale et facile. Des critiques a postiori dirent qu'on pouvait rendre l'esperanto encore plus facile et ainsi naquit l'ido mais qui, se faisant, fit compétition à l'esperanto et surtout se focalisa sur la technique en oubliant un aspect essentiel : avoir une langue internationale populaire. http://fr.wikipedia.org/wiki/Esperanto http://fr.wikipedia.org/wiki/Ido

--Ploum 27 mai 2009 à 15:37 (CEST)


Objectifs

L'objectif de la v2 a-t-il été défini ?

La v2 sera-t-elle une disposition dédiée au français (la langue), ou bien une disposition dédiée aux Français (les gens qui tapent du français, de l'anglais, du code et même d'autres langues) ? Flocondeneige 4 août 2008 à 10:40 (CEST)

+1, une disposition de clavier dédiée aux francophones se doit de prendre en compte l’anglais et l’écriture de code. Je pense qu’il suffirait de respecter une règle simple : placer toutes les lettres en zone dactylo (i.e. exit les MZWÇ). Ça suffirait pour rendre le Bépo plus efficace que l’Azerty pour l’anglais, ce qui n’est pas le cas actuellement. Kaze 4 août 2008 à 11:02 (CEST)
Je suis entièrement d'accord. Il faut placer toutes les lettres en zone dactylo (même en azerty ils avaient compris ça!). Et on pourrait même utiliser la rangée des chiffres pour certaines lettres. Pourquoi ne pas mettre les chiffres en AltGr à la manière d'un pavé numérique pour la main gauche? Thargos 27 mai 2009 à 10:59 (CEST)
Est-ce que ça a vraiment un grand intérêt de nos jours une disposition qui est malcommode en anglais ? Je me trompe peut-être, mais il me semble qu'il y a des chances pour qu'une grande partie des gens qui s'intéressent à l'ergonomie en informatique, donc à des projets de type Dvorak, soient souvent amenés à taper autre chose que du français, que ce soit du code ou de l'anglais. En ce qui me concerne, je serais intéressé par une disposition plus polyvalente que du bépo francophone pur. Et même si le but est de faire une disposition amenée à diffuser dans le grand public et à remplacer l'azerty et ses autres cousins francophones, on peut se demander si le grand public n'est pas de toutes façons un ensemble hétérogène pour lequel quelquechose de polyvalent est approprié. Si l'objectif est effectivement une disposition de compromis, alors peut-être qu'il ne faut pas partir d'une disposition fortement optimisée pour le français, mais plutôt de commencer par dresser une liste des défauts majeurs à éviter pour chacune des utilisations: français, anglais, code. Ensuite seulement, optimiser dans le cadre de ces contraintes.--Bli 24 mai 2009 à 21:50 (CEST)

À propos de code (je ne sais pas si ça a sa place ici): peut-on vraiment parler de code en général ? L'accessibilité des différents caractères et digrammes dépend en partie du langage de programmation utilisé. Et un détail: les couples de codes ouvrant/fermant sont-ils considérés comme des successions de caractères à rendre facile d'accès ? Personnellement, j'ai une forte tendance à ne pas taper linéairement: je ferme tout de suite après avoir ouvert, puis je reviens en arrière pour remplir. Ce genre de comportement n'est pas pris en compte quand on soumet un corpus de documents à l'analyse, j'imagine. (Des flèches gauche et droite à accès facile m'intéresseraient beaucoup, d'ailleurs.) --Bli 24 mai 2009 à 21:50 (CEST)

Placement des mains et utilisation du clavier

Concernant le placement des mains et l’utilisation du clavier :

  • KLMÙ n’a jamais été une position de repos, aucun clavier ne propose un ergot de positionnement sur [K], donc on oublie SVP !
  • QSDF-JKLM / QZEF-JIOM : l’intérêt de la deuxième méthode est surtout d’améliorer l’accessibilité des voyelles en Qwerty, donc parfaitement inutile en Dvorak-* ; par contre, il reste vrai que [ZE] et [IO] sont quasi autant accessibles que [SD] et [KL], puisque placées sous les deux doigts long. Je crois qu’on peut raisonnablement considérer les touches [ZEIO] comme des touches de repos.
  • méthode de saisie : je reconnais bien volontiers que la méthode « en A » est confortable pour la rangée du bas sous la main gauche, mais elle est réservée aux claviers 105 touches et éloigne le [B].

Bref, je trouve qu’il est plus que temps de se conformer aux standards dactylo : ça éviterait des discussions stériles et je pense que ça ferait gagner en crédibilité au projet. Kaze 4 août 2008 à 11:02 (CEST)

pour ma part, je trouve la position QZEF beaucoup plus difficile que QSDF sur le clavier décalé. Mais peut-être parce que je me suis habituée au TMx…
Quand à la position des mains, je suis aussi pour la méthode dactylo, ça évite les problèmes quand on passe d'un clavier à l'autre.Flocondeneige 4 août 2008 à 11:51 (CEST)