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De Disposition de clavier bépo
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Page en cours de rédaction. Ne pas tout prendre à la lettre.
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J'ai conçu le clavier que je propose ici, utilisable sur les systèmes GNU/Linux, avec comme objectif de faciliter son adaptation aux besoins spécifiques de chacun sans chercher une quelconque éventuelle généralisation. Un clavier conçu pour n'être a priori utilisé que de temps à autre doit s'inscrire dans la logique de son utilisateur. Et chacun suit la sienne propre, sans qu'aucune ne puisse être qualifiée de supérieure aux autres. Il n'y a donc pas lieu de réfléchir longuement sur la répartition des lettres sur le clavier ou sur le nombre de touches mortes nécessaires, ou même s'il convient de l'inscrire dans le groupe des claviers français ou dans celui des claviers grecs, ou dans tout autre groupe qui, pour quelque raison que ce soit, paraîtrait préférable à l'utilisateur. Bien évidemment, la répartition des lettres sur le clavier se rapproche autant que faire se peut de la disposition des lettres sur le clavier bépo, mais au delà des lettres grecques dont la correspondances avec les lettres latines est évidente, il subsiste bon nombre de questions.
Le clavier que je propose ici s'appuie sur l'extension xkb de X11. Il est utilisable avec les systèmes GNU/Linux. Je l'ai écrit avec mon système Ubuntu 14.04. De petites modifications sont probablement nécessaires pour l'utiliser avec d'autres systèmes GNU/Linux, et je suis disposé à fournir les explications nécessaires à la réalisation de ces modifications. Par contre, je n'ai aucune inclinaison à participer à son adaptation aux systèmes Windows. Quitte à devoir investir du temps pour aider les utilisateurs de tels systèmes qui seraient intéressés, je préfère les aider à migrer vers les systèmes GNU/Linux.


Un caractère grec peut être marqué de trois diacritiques (esprit, accent, iota souscrit ou tréma). Dans le cas du grec ancien, on compte plus de 200 caractères porteurs de diacritiques (majuscules comprises), et il est bien évident qu'ils ne peuvent pas tous être produits par les touches du clavier. Ces diacritiques sont produites par des touches dites mortes ou muettes car elle ne produisent pas directement un caractère imprimable, mais elles viennent se combiner avec le premier caractère imprimable qui les suit, produit par une touche "vive". Un fichier, le fichier "compose", définit l'impact des touches mortes sur les touches vives. Dans le cas présent, le fichier "compose" que je propose répond à toutes les situations envisageables, tant dans la séquences des touches mortes qui précèdent la touche vive, que dans le caractère produit par la touche vive, lui-même éventuellement déjà marqué d'une ou de deux diacritiques.
Mon objectif principal de ce que je propose est d'en faciliter l'adaptation aux besoins spécifiques de chacun sans chercher une quelconque éventuelle généralisation. Un clavier conçu pour n'être a priori utilisé que de temps à autre doit s'inscrire dans la logique de son utilisateur pour qu'il le trouve facile à utiliser. Et chacun suit sa propre logique, sans qu'aucune ne puisse être qualifiée de supérieure aux autres. Il n'y a donc pas lieu de réfléchir longuement sur la répartition des lettres sur le clavier ou sur le nombre de touches mortes nécessaires, ou même s'il convient de l'inscrire dans le groupe des claviers français ou dans celui des claviers grecs, ou dans tout autre groupe qui, pour quelque raison que ce soit, paraîtrait préférable à l'utilisateur. Bien évidemment, la répartition des lettres sur le clavier se rapproche autant que faire se peut de la disposition des lettres sur le clavier bépo, mais au delà des lettres grecques dont la correspondances avec les lettres latines est évidente, il subsiste bon nombre de questions.
 
Un caractère grec peut être marqué de trois diacritiques (esprit, accent, iota souscrit ou tréma). Dans le cas du grec ancien, on compte plus de 200 caractères porteurs de diacritiques (majuscules comprises), et il est bien évident qu'ils ne peuvent pas tous être produits par les touches du clavier. Ces diacritiques sont produites par des touches dites mortes ou muettes par le fait qu'elles ne produisent pas directement un caractère imprimable. Elles viennent par contre se combiner avec le premier caractère imprimable qui les suit, produit par une touche "vive". Un fichier, le fichier "compose", définit l'impact des touches mortes sur les touches vives. Dans le cas présent, le fichier "compose" que je propose répond à toutes les situations envisageables, tant dans la séquences des touches mortes qui précèdent la touche vive, que dans le caractère produit par la touche vive, lui-même éventuellement déjà marqué d'une ou de deux diacritiques, ce qui n'est absolument pas le cas du fichier installé avec xkb.
 
Le fichier installé avec xkb souffre aussi, à mes yeux, d'une énorme lacune car il ne suit pas la norme Unicode.
 
Il faut savoir que l'alphabet du grec moderne résulte d'une simplification de l'alphabet du grec ancien. Deux diacritiques ont subsisté, un accent et le tréma. L'accent du grec moderne, appelé tonos par l'Unicode, marque la syllabe tonique et remplace les trois accents du grec ancien, accent aigu, accent grave et accent circonflexe, qui impliquaient des différences de prononciation. Il se trouve que l'accent tonique a la même forme que l'accent aigu, mais ces deux accents sont tout à fait distincts. L'Unicode a pris soin de définir, bien  qu'indiscernables à la lecture, deux caractères différents pour les voyelles porteuses du tonos et celles porteuses de l'accent aigu, l'un dans le bloc des caractères du grec moderne, l'autre dans celui des caractères porteurs de diacritiques du grec ancien. Les caractères du grec moderne et ceux du grec ancien forment deux blocs de caractères distincts dans la norme Unicode. L'extension xkb de X11 n'a pas retenu cette distinction et confond accent aigu et tonos. J'ai considéré nécessaire de réparer cette lacune et de produire les caractères définis par l'Unicode


Chaque diacritique doit pouvoir être produite une touche morte du clavier, sauf à ce que les caractères marqués de cette diacritique soient tous disponibles par une touche vive (c'est le cas dans mon clavier pour le iota souscrit et le tréma, mais j'ai néanmoins utilisé une touche pour ces deux diacritiques). Mais une touche morte peut aussi bien permettre le marquage d'un caractère imprimable par plusieurs diacritiques, ou être utilisée pour transformer d'autres caractères que les caractères susceptibles d'être marqués par la diacritique en question. La seule contrainte est que l'utilisateur s'y retrouve. Mais comme mon hypothèse de base est qu'une telle combinaison résulte d'une décision de sa part, il y a toute chance qu'il s'y retrouve.
Chaque diacritique doit pouvoir être produite une touche morte du clavier, sauf à ce que les caractères marqués de cette diacritique soient tous disponibles par une touche vive (c'est le cas dans mon clavier pour le iota souscrit et le tréma, mais j'ai néanmoins utilisé une touche pour ces deux diacritiques). Mais une touche morte peut aussi bien permettre le marquage d'un caractère imprimable par plusieurs diacritiques, ou être utilisée pour transformer d'autres caractères que les caractères susceptibles d'être marqués par la diacritique en question. La seule contrainte est que l'utilisateur s'y retrouve. Mais comme mon hypothèse de base est qu'une telle combinaison résulte d'une décision de sa part, il y a toute chance qu'il s'y retrouve.

Version du 29 septembre 2018 à 22:28

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Le clavier que je propose ici s'appuie sur l'extension xkb de X11. Il est utilisable avec les systèmes GNU/Linux. Je l'ai écrit avec mon système Ubuntu 14.04. De petites modifications sont probablement nécessaires pour l'utiliser avec d'autres systèmes GNU/Linux, et je suis disposé à fournir les explications nécessaires à la réalisation de ces modifications. Par contre, je n'ai aucune inclinaison à participer à son adaptation aux systèmes Windows. Quitte à devoir investir du temps pour aider les utilisateurs de tels systèmes qui seraient intéressés, je préfère les aider à migrer vers les systèmes GNU/Linux.

Mon objectif principal de ce que je propose est d'en faciliter l'adaptation aux besoins spécifiques de chacun sans chercher une quelconque éventuelle généralisation. Un clavier conçu pour n'être a priori utilisé que de temps à autre doit s'inscrire dans la logique de son utilisateur pour qu'il le trouve facile à utiliser. Et chacun suit sa propre logique, sans qu'aucune ne puisse être qualifiée de supérieure aux autres. Il n'y a donc pas lieu de réfléchir longuement sur la répartition des lettres sur le clavier ou sur le nombre de touches mortes nécessaires, ou même s'il convient de l'inscrire dans le groupe des claviers français ou dans celui des claviers grecs, ou dans tout autre groupe qui, pour quelque raison que ce soit, paraîtrait préférable à l'utilisateur. Bien évidemment, la répartition des lettres sur le clavier se rapproche autant que faire se peut de la disposition des lettres sur le clavier bépo, mais au delà des lettres grecques dont la correspondances avec les lettres latines est évidente, il subsiste bon nombre de questions.

Un caractère grec peut être marqué de trois diacritiques (esprit, accent, iota souscrit ou tréma). Dans le cas du grec ancien, on compte plus de 200 caractères porteurs de diacritiques (majuscules comprises), et il est bien évident qu'ils ne peuvent pas tous être produits par les touches du clavier. Ces diacritiques sont produites par des touches dites mortes ou muettes par le fait qu'elles ne produisent pas directement un caractère imprimable. Elles viennent par contre se combiner avec le premier caractère imprimable qui les suit, produit par une touche "vive". Un fichier, le fichier "compose", définit l'impact des touches mortes sur les touches vives. Dans le cas présent, le fichier "compose" que je propose répond à toutes les situations envisageables, tant dans la séquences des touches mortes qui précèdent la touche vive, que dans le caractère produit par la touche vive, lui-même éventuellement déjà marqué d'une ou de deux diacritiques, ce qui n'est absolument pas le cas du fichier installé avec xkb.

Le fichier installé avec xkb souffre aussi, à mes yeux, d'une énorme lacune car il ne suit pas la norme Unicode.

Il faut savoir que l'alphabet du grec moderne résulte d'une simplification de l'alphabet du grec ancien. Deux diacritiques ont subsisté, un accent et le tréma. L'accent du grec moderne, appelé tonos par l'Unicode, marque la syllabe tonique et remplace les trois accents du grec ancien, accent aigu, accent grave et accent circonflexe, qui impliquaient des différences de prononciation. Il se trouve que l'accent tonique a la même forme que l'accent aigu, mais ces deux accents sont tout à fait distincts. L'Unicode a pris soin de définir, bien qu'indiscernables à la lecture, deux caractères différents pour les voyelles porteuses du tonos et celles porteuses de l'accent aigu, l'un dans le bloc des caractères du grec moderne, l'autre dans celui des caractères porteurs de diacritiques du grec ancien. Les caractères du grec moderne et ceux du grec ancien forment deux blocs de caractères distincts dans la norme Unicode. L'extension xkb de X11 n'a pas retenu cette distinction et confond accent aigu et tonos. J'ai considéré nécessaire de réparer cette lacune et de produire les caractères définis par l'Unicode

Chaque diacritique doit pouvoir être produite une touche morte du clavier, sauf à ce que les caractères marqués de cette diacritique soient tous disponibles par une touche vive (c'est le cas dans mon clavier pour le iota souscrit et le tréma, mais j'ai néanmoins utilisé une touche pour ces deux diacritiques). Mais une touche morte peut aussi bien permettre le marquage d'un caractère imprimable par plusieurs diacritiques, ou être utilisée pour transformer d'autres caractères que les caractères susceptibles d'être marqués par la diacritique en question. La seule contrainte est que l'utilisateur s'y retrouve. Mais comme mon hypothèse de base est qu'une telle combinaison résulte d'une décision de sa part, il y a toute chance qu'il s'y retrouve. J'ai défini dans un second fichier des combinaisons en marge de la signification habituelle des diacritiques. Ainsi, par exemple, j'ai étendu la signification de l'aspiration que marque l'esprit rude pour modifier des consonnes sourdes en sourdes aspirées, ou le fait que l'esprit marque le début d'un mot pour transformer un ϐ en β, ou la bordure d'un mot, pour transformer un σ en ς.

Réaliser un clavier nécessite donc la rédaction d'un premier fichier qui décrit la production de chaque touche, et d'un second fichier qui définit les combinaisons de diacritiques et de caractères imprimables.

Pour atteindre cet objectif d'adaptabilité, je me suis contraint à écrire un script bash qui permette à chacun d'écrire son propre clavier, ou de modifier le mien, sans avoir à prendre connaissance d'informations pour la plupart rébarbatives pour qui n'a d'autres aspirations que d'étudier le grec ancien.

Il ne me semble pas nécessaire d'étudier longuement comment concevoir un clavier pour la saisie du grec polytonique en vue d'en faire un standard qui réponde à tous les besoins. Sa principale qualité doit être de répondre à ceux de la personne qui l'utilise. C'est dans cet esprit que j'ai entrepris de créer mon propre clavier et de réaliser un script qui permette à chacun de le modifier pour le mettre à son goût. Cependant, créer un clavier de toutes pièces nécessite de prendre connaissance d'informations pour la plupart rébarbatives à qui n'a d'autres aspirations que d'étudier le grec ancien.

J'ai créé un clavier pour la saisie du grec polytonique en suivant une voix particulière. Je ne l'ai pas encore testé de manière approfondie et peut-être n'est-il pas aussi pratique que je l'espère.

Le premier principe ne déroge pas aux principes des autres claviers : mettre en correspondance les lettres grecques avec les lettres latines qui leur correspondent directement, à savoir les treize lettres suivantes :

a d g i k l m n o p r t u α δ γ ι κ λ μ ν ο π ρ τ υ

À ces treize lettres, il faut ajouter d'une part les deux voyelles, e et é, ainsi que les deux lettres auxquelles correspondent deux glyphes en fonction de leur place dans les mots, b, avec ϐ et β, et s, avec σ et ς.

Pour ce qui concerne e et é, j'ai retenu respectivement "e" pour "ε" et "é" pour "η", ce qui doit probablement être la situation la plus courante, malgré la prononciation qui inciterait plutôt à retenir "é" pour "ε" et "ê" pour "η". Pour ce qui concerne "b" et "s", j'ai choisi de faire la correspondance avec les glyphes a priori les plus fréquentes, à savoir ϐ et σ.

Le deuxième principe consiste à privilégier la mémorisation des autres lettres par rapport à la facilité de frappe. En conséquence, j'ai défini une touche de composition pour créer

ψ à partir de la séquence πσ ξ à partir de la séquence κσ ζ à partir de la séquence δσ

Considérant par ailleurs que l'esprit rude correspond à une aspiration, j'utilise la touche muette "esprit rude" pour créer

θ à partir du τ χ à partir de κ φ à partir de π

J'ai étendu la signification de cette touche muette "esprit rude" qui porte en général sur l'initiale des voyelles (sauf pour les diphtongues) et du "ρ" et je l'utilise pour produire

β à partir de ϐ ς à partir de σ

Enfin j'ai placé le "ω" à la droite de "ο".


Ͱ ͱ Ͳ ͳ Ͷ ͷ Ϙ ϙ Ϛ ϛ Ϝ ϝ Ϟ ϟ Ϡ ϡ Ϸ ϸ Ϻ ϻ Ϲ ϲ Ͻ ͻ Ͼ ͼ Ͽ ͽ Ϗ ϗ ϐ ϑ ϒ ϓ ϔ ϕ ϖ ϰ ϱ ϳ ϴ ϵ ϶ ϼ

On peut placer ces caractères en Alt Gr. Voici ce que j’ai tiré d’un des pilotes de mon Linux :

   Ϝ/ϝ sur Γ/γ ; fait
   Ͽ/ͽ sur Ζ/ζ ;
   Ͻ/ͻ sur Ι/ι ; fait
   Ϟ/ϟ sur Κ/κ ; fait
   Ϲ/ϲ sur Λ/λ ;
   Ϻ/ϻ sur Μ/μ ;
   Ͼ/ͼ sur Ξ/ξ ;
   Ϡ/ϡ sur Π/π ;
   ϱ sur Ρ/ρ ;
   Ϛ/ϛ sur Σ/ς ; fait
   ϕ sur Φ/φ ;
   ϖ sur Ω/ω.

Il reste un certain nombre de caractères à placer : Ͱ ͱ Ͳ ͳ Ͷ ͷ Ϙ ϙ Ϸ ϸ Ϗ ϗ ϐ ϑ ϒ ϓ ϔ ϰ ϳ ϴ ϵ ϶ ϼ

Comme j'ai mis l'esprit rude sur la touche du "h", j'y ai mis Ͱ ͱ en AltGr.