Utilisateur:Arbiel Perlacremaz
Page en cours de rédaction. Ne pas tout prendre à la lettre.
J'ai conçu le clavier que je propose ici, utilisable sur les systèmes GNU/Linux, avec comme objectif de faciliter son adaptation aux besoins spécifiques de chacun. Un clavier conçu pour n'être a priori utilisé que de temps à autre doit s'inscrire dans la logique de son utilisateur. Et chacun suit la sienne propre, sans qu'aucune ne puisse être qualifiée de supérieure aux autres. Il n'y a donc pas lieu de réfléchir longuement sur la répartition des lettres sur le clavier ou sur le nombre de touches mortes nécessaires. Bien évidemment, la répartition des lettres sur le clavier se rapproche autant que faire se peut de la disposition des lettres sur le clavier bépo, mais au delà des lettres grecques dont la correspondances avec les lettres latines est évidente, il subsiste bon nombre de questions.
La réalisation d'un clavier Il ne me semble pas nécessaire d'étudier longuement comment concevoir un clavier pour la saisie du grec polytonique en vue d'en faire un standard qui réponde à tous les besoins. Sa principale qualité doit être de répondre à ceux de la personne qui l'utilise. C'est dans cet esprit que j'ai entrepris de créer mon propre clavier et de réaliser un script qui permette à chacun de le modifier pour le mettre à son goût. Cependant, créer un clavier de toutes pièces nécessite de prendre connaissance d'informations pour la plupart rébarbatives à qui n'a d'autres aspirations que d'étudier le grec ancien.
J'ai créé un clavier pour la saisie du grec polytonique en suivant une voix particulière. Je ne l'ai pas encore testé de manière approfondie et peut-être n'est-il pas aussi pratique que je l'espère.
Le premier principe ne déroge pas aux principes des autres claviers : mettre en correspondance les lettres grecques avec les lettres latines qui leur correspondent directement, à savoir les treize lettres suivantes :
a d g i k l m n o p r t u α δ γ ι κ λ μ ν ο π ρ τ υ
À ces treize lettres, il faut ajouter d'une part les deux voyelles, e et é, ainsi que les deux lettres auxquelles correspondent deux glyphes en fonction de leur place dans les mots, b, avec ϐ et β, et s, avec σ et ς.
Pour ce qui concerne e et é, j'ai retenu respectivement "e" pour "ε" et "é" pour "η", ce qui doit probablement être la situation la plus courante, malgré la prononciation qui inciterait plutôt à retenir "é" pour "ε" et "ê" pour "η". Pour ce qui concerne "b" et "s", j'ai choisi de faire la correspondance avec les glyphes a priori les plus fréquentes, à savoir ϐ et σ.
Le deuxième principe consiste à privilégier la mémorisation des autres lettres par rapport à la facilité de frappe. En conséquence, j'ai défini une touche de composition pour créer
ψ à partir de la séquence πσ ξ à partir de la séquence κσ ζ à partir de la séquence δσ
Considérant par ailleurs que l'esprit rude correspond à une aspiration, j'utilise la touche muette "esprit rude" pour créer
θ à partir du τ χ à partir de κ φ à partir de π
J'ai étendu la signification de cette touche muette "esprit rude" qui porte en général sur l'initiale des voyelles (sauf pour les diphtongues) et du "ρ" et je l'utilise pour produire
β à partir de ϐ ς à partir de σ
Enfin j'ai placé le "ω" à la droite de "ο".
Ͱ ͱ Ͳ ͳ Ͷ ͷ Ϙ ϙ Ϛ ϛ Ϝ ϝ Ϟ ϟ Ϡ ϡ Ϸ ϸ Ϻ ϻ Ϲ ϲ Ͻ ͻ Ͼ ͼ Ͽ ͽ Ϗ ϗ ϐ ϑ ϒ ϓ ϔ ϕ ϖ ϰ ϱ ϳ ϴ ϵ ϶ ϼ
On peut placer ces caractères en Alt Gr. Voici ce que j’ai tiré d’un des pilotes de mon Linux :
Ϝ/ϝ sur Γ/γ ; fait Ͽ/ͽ sur Ζ/ζ ; Ͻ/ͻ sur Ι/ι ; fait Ϟ/ϟ sur Κ/κ ; fait Ϲ/ϲ sur Λ/λ ; Ϻ/ϻ sur Μ/μ ; Ͼ/ͼ sur Ξ/ξ ; Ϡ/ϡ sur Π/π ; ϱ sur Ρ/ρ ; Ϛ/ϛ sur Σ/ς ; fait ϕ sur Φ/φ ; ϖ sur Ω/ω.
Il reste un certain nombre de caractères à placer : Ͱ ͱ Ͳ ͳ Ͷ ͷ Ϙ ϙ Ϸ ϸ Ϗ ϗ ϐ ϑ ϒ ϓ ϔ ϰ ϳ ϴ ϵ ϶ ϼ
Comme j'ai mis l'esprit rude sur la touche du "h", j'y ai mis Ͱ ͱ en AltGr.