Utilisatrice:Ariasuni/Orthographe

De Disposition de clavier bépo
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Version datée du 6 décembre 2013 à 00:10 par Ariasuni (discussion | contributions) (a déplacé Utilisateur:Sinma/Ortographe vers Utilisateur:Sinma/Orthographe : Vieille faute de frappe toute moisie)

Ici sont listées mes idées concernant des simplifications possibles de l’orthographe du français.

En effet, la communication est une des choses les plus importantes, ne les laissons pas être gâchées par des règles trop compliquées!


Œ

Quel est le problème avec œ?

  • on ne sait pas forcément quand on va le trouver dans un nom ou pas;
  • la prononciation varie d’un mot à l’autre, en fonction de l’étymologie;
  • peu utilisé et dans peu de langues, donc peu disponible et/ou accessible sur les dispositions de clavier actuelles;
  • du point précédent découle que de moins en moins de personnes l’utilise pour le remplacer par oe.

Pour ma part, j’ai toujours cru que l’on écrivait «maneuvrer»; pourtant on écrit bien «manœuvre». Et je suis presque sûr que dans cette liste vous découvrirez que vous ne connaissiez pas si bien la langue française que ce que vous pensiez…

Pourtant, l’œ n’est pas une fatalité. Certains mots s’écrivaient avec œ auparavant et ont changé de forme. Par exemple: comœdie (comédie), cœmetière (cimetière) ou diarrhœe (diarrhée), diœcese (diocèse), phœnix (phenix), etc.

Certains mots ont d’ailleurs déjà une variante sans œ, mais qui pour la plupart est tombé en désuétude (pour une raison qui m’est inconnue). Par exemple: estrogène (œstrogène), estrone (œstrone), estrus (œstrus), et estriol (œstriol). On peut alors remarquer que le changement est extrêmement simple à partir du moment où l’on a trouvé une orthographe qui «fonctionne».

On pourrait étendre ce concept à «fétus» et «fétal» — il n’y a à mon avis aucun que cela provoque une quelconque confusion avec le terme «fétu» ou avec la famille du mot «fétiche». Cela fonctionnerait aussi très bien avec énologie, qui n’a aucun cousin avec la même étymologie (on aurait mieux fait d’inventer le terme «vinologie» — mais là n’est pas le sujet).

Mais dans certains cas, l’œ permet de deviner la formation des mots de la même famille. Par exemple, d’œuf on passe à ovaire, ovocyte, ovale, etc; de bœuf, on passe à bovin et bovidé; etc. Malgré le fait que remplacer «œ» par «oe» changerais la prononciation («coefficient», «moelle»), en pratique on pourrait déclarer que «oeu» fait le même son que «œu».

Finalement, on se rend compte que l’usage courant aide pas mal pour trouver des solutions, même si certains cas méritent d’être traités de façon un peu plus intelligente.