Bépo arabe
Le Bépo arabe est une disposition de l’alphabet arabe à l’usage des francophones bépoètes utilisant aussi l’arabe mais à une fréquence peut élevée. À cet effet l’élaboration du bépo arabe procède d’une substitution des lettres latines du bépo originel par leur homologues phonétiques arabes. L’idée sous-jacente étant que le bépoète majoritairement francophone ne sera pas trop désorienté lorsqu’il aura à utiliser ponctuellement l’arabe. En ce sens, le bépo arabe n’est donc pas optimisé pour les utilisateurs réguliers de l’alphabet arabe et saurait encore moins se substituer à une véritable disposition ergonomique d’une langue utilisant cet alphabet (qui au demeurant n’existe pas encore à la rédaction de cet article).
Liste des caractères à prendre en charge
Pour comprendre comment est élaboré le bépo arabe il faut bien distinguer la langue arabe de l’alphabet arabe car, outre l’arabe même, l’utilisation de l’alphabet arabe s’est étendue historiquement et sociologiquement à de nombreuses langues du reste non sémitiques, tel le persan, le kurde et l’ourdou. Chacune de ces langues ayant adapté, par ajout ou par modification de lettres, l’alphabet arabe.
À cette première difficulté, vient se juxtaposer la la diglossie caractéristique de la langue arabe entre, d’une part, l’arabe véhiculaire littéraire (comprenant l’arabe classique et l’arabe standard moderne) dont l'usage est limité aux situations formelles, à l'enseignement ainsi qu’aux médias et institutions étatiques, et, d’autre part, l’arabe vernaculaire constitué des différents dialectes régionaux de l’arabe qui sont d'usage quotidien, dans le milieu familial aussi bien que dans le milieu public quoique ne bénéficiant d’aucun statut officiel à l’heure qu’il est. Aussi, à l’instar des langues non-arabes utilisant l’alphabet arabe chacun des dialectes de l’arabe apporte son lot de caractères étendus. Ces dialectes peuvent qui plus est tellement dissemblabler qu’un son peut être translitéré de plusieurs manières différentes selon le dialecte ; ainsi le son [g] est translitéré « ڭ » (d’orrigine ouïghour) en dialecte marocain, « ڨ » en algérien et tunisien et « گ » en persan.
Tout cela préfigurant sans doute des versions régionales du bépo arabe…
Les 28 lettres originelles de la langue arabe classique
ﺍ ﺏ ﺕ ﺙ ﺝ ﺡ ﺥ ﺩ ﺫ ﺭ ﺯ ﺱ ﺵ ﺹ ﺽ ﻁ ﻅ ﻉ ﻍ ﻑ ﻕ ﻙ ﻝ ﻡ ﻥ ه ﻭ ﻱ
Diacritiques vocalisatrices et hamza
Voyelles simples
ﹶﹸﹺ
Tanwīn
ﹰﹴﹲ
ʾAlif Madda
آ
Signes de syllabation
ﹼﹾ
Signes de ponctuation
،؛؟ـ
Chiffres indo-arabe
Variante orientale
۰۱۲۳۴۵۶۷۸۹
Variante occidentale
٠١٢٣٤٥٦٧٨٩
Lettres additionnelles dialectales
Des dialectes maghrébins
Marocain
[g] : ڭ
[v] : ڤ
Algérien et Tunisien
[p] : پ
[v] : ڥ
[g] : ڨ
Du Dialecte égyptien
[p] : پ
[ʒ] : چ
[v] : ڤ
Lettres additionnelles des autres langues que l’arabe
Des langues iraniennes
Persan
[p] : پ
[ʧ] : چ
[ʒ] : ژ
[g] : گ
Des langues indiennes
Des langues turques
Langues chinoises
Ouïghour
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_ou%C3%AFghoure_arabis%C3%A9e
Cas du Xiao’erjing
Il s’agit de l’adaptation de l’alphabet arabe aux langues chinoises autres que le Ouïghour.
ligatures esthétiques et autre caractères
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