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De Disposition de clavier bépo
mAucun résumé des modifications
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* '''Utilise la disposition Dvorak Bépo depuis octobre/novembre 2007'''
* '''Utilise la disposition Dvorak Bépo depuis octobre/novembre 2007'''
* '''Administrateur du présent wiki'''
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* En résumé ~ Je suis depuis longtemps sensible au respect des règles typographiques : d'abord parce que j'ai comme tous les dvorakistes un caractère sordide de petit chef misérable, ensuite parce que je suis souvent amené à écrire des maths et à programmer, deux activités où le respect de la syntaxe au sens large est centrale. Ce goût pour les choses bien faites a du jouer en faveur de Bépo, Dvorak-fr « bis » évolutif, issu d'un processus de perfectionnement progressif ouvert. J'ai découvert le petit monde des dispositions Dvorak par hasard, au détour d'un topic de forum. J'ai directement testé cette disposition Bépo, comme on teste une hypothèse : « est-ce que ça fonctionne ? » Les deux premiers jours ont été difficiles et j'ai finalement abandonné, mais les gains potentiels me semblaient réels ; l'ego a fait le reste. Contre toute bienséance, j'ai modifié l'agencement physique de mon clavier pour obtenir « quelque chose » de ressemblant, ce qui m'a permis d'apprendre vite et mal. Il est clair que tous les petits défauts se corrigent d'autant plus facilement que les mouvements sur un Dvorak sont fluides et, partant, logiques (au sens où le cerveau sait où amener les doigts et pourquoi). Pour cette raison, je ne suis pas pour le tout-raisonné, c'est-à-dire que je ne suis pas partisan d'un positivisme statistique rigoriste : si un agencement de touches est plus simple à utiliser et à retenir (à sentir en aveugle) qu'un autre, ''même s'il n'optimise pas les coûts'', il devrait être privilégié. Les caractères les plus fréquents peuvent être pour la plupart disposés selon une logique purement biomécanique que le corps intègre, moyennant quelques exercices, et on peut se fier aux statistiques pour construire les agencements. Par exemple, l'alphabet n'est pas une suite logique (c'est plutôt une suite conventionnelle, ou culturelle, c'est-a-dire arbitraire, en mettant de coté les questions ici hors-sujet d'héritages depuis les langues grecques et latines) ; cela signifie qu'il est facile de mélanger les touches, sans se mélanger les pinceaux à l'usage, et c'est heureux sinon, il n'y aurait pas même de claviers **ERTY. Pour d'autres groupes de caractères, le cerveau a ses raisons que la raison ne saurait trop brusquer : les chiffres, notamment, se retiennent bien dans un ordre logique (1, 2, 3…) ; les caractères dérivés (leurs emplacements) sont facilement mémorisés s'ils sont sur la même touche que les caractères dont ils dérivent ; etc. La progression vers une disposition 1.0 figée est dès lors une aventure en soi, chacun ayant ses préférences irréductibles à l'optimisation brute, mais c'est aussi tout l'intérêt de la démarche :)
* '''Sous GNU/Linux (Ubuntu)'''
 
En résumé ~ Je suis depuis longtemps sensible au respect des règles typographiques : d'abord parce que j'ai comme tous les dvorakistes un caractère sordide de petit chef misérable, ensuite parce que je suis souvent amené à écrire des maths et à programmer, deux activités où le respect de la syntaxe au sens large est centrale. Ce goût pour les choses bien faites a du jouer en faveur de Bépo, Dvorak-fr « bis » évolutif, issu d'un processus de perfectionnement progressif ouvert. J'ai découvert le petit monde des dispositions Dvorak par hasard, au détour d'un topic de forum. J'ai directement testé cette disposition Bépo, comme on teste une hypothèse un peu fumeuse : « est-ce que ça fonctionne ''vraiment'' ? » Les deux premiers jours ont été difficiles… et j'ai finalement abandonné, mais les gains potentiels me semblaient réels ; l'ego a fait le reste.
 
Contre toute bienséance, j'ai modifié peu après l'agencement physique de mon clavier pour obtenir « quelque chose » de ressemblant, ce qui m'a permis d'apprendre vite et mal. Il est clair que tous les petits défauts se corrigent d'autant plus facilement que les mouvements sur un Dvorak sont fluides et, partant, logiques au sens où le cerveau n'a pas à lutter contre lui-même dans la gestion des mouvements. Pour cette raison, je ne suis pas pour le tout-raisonné, c'est-à-dire que je ne suis pas partisan d'un positivisme statistique rigoriste : si un agencement de touches est plus simple à utiliser et à retenir (à sentir en aveugle) qu'un autre, ''même s'il n'optimise pas les coûts'', il devrait être privilégié (ouch, ''Dvorak failure?'').
 
Les caractères les plus fréquents peuvent être pour la plupart disposés selon une logique purement biomécanique, que le corps finit par intègrer moyennant quelques exercices, et on peut se fier aux statistiques pour placer ces caractères. La raison en est que l'alphabet français n'est ''pas une suite logique'' — c'est une suite conventionnelle, culturelle, largement arbitraire (si on met de coté les questions ici hors-sujet des héritages depuis les langues grecques et latines, qui portent peut-être une part de logique quant à leurs alphabets). Cela signifie qu'il est facile de mélanger les touches pour ces caractères sans se mélanger les pinceaux à l'usage et c'est heureux sinon, il n'y aurait pas même de claviers **ERTY !
 
Pour d'autres groupes de caractères, le cerveau a ses raisons que la raison ne saurait trop brusquer : les chiffres, notamment, se retiennent bien s'ils sont dans un ordre logique (1, 2, 3…) et si leur emplacement colle à cette logique, la frappe reste simple à gérer. Les caractères dérivés (donc leurs emplacements) sont plus facilement mémorisés s'ils sont sur la même touche que les caractères dont ils dérivent. Etc.
 
Il est évidemment possible de tout miser sur l'apprentissage de réflexes biomécaniques et de viser une optimisation la plus parfaite possible. Cela ne me semble pas être une bonne idée car un clavier, même (surtout ?) Dvorak, devrait rester simple à utiliser tout en offrant des gains dans la fluidité et la vitesse de frappe. Il faut donc viser un juste milieu tout aussi raisonné que la disposition des touches, et la progression vers une disposition 1.0 figée est une aventure en soi, puisque chacun a sans doute ses préférences irréductibles à l'optimisation bête et méchante — mais c'est aussi tout l'intérêt de la démarche :)

Version du 12 avril 2008 à 02:24

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  • Utilise la disposition Dvorak Bépo depuis octobre/novembre 2007
  • Administrateur du présent wiki
  • Sous GNU/Linux (Ubuntu)

En résumé ~ Je suis depuis longtemps sensible au respect des règles typographiques : d'abord parce que j'ai comme tous les dvorakistes un caractère sordide de petit chef misérable, ensuite parce que je suis souvent amené à écrire des maths et à programmer, deux activités où le respect de la syntaxe au sens large est centrale. Ce goût pour les choses bien faites a du jouer en faveur de Bépo, Dvorak-fr « bis » évolutif, issu d'un processus de perfectionnement progressif ouvert. J'ai découvert le petit monde des dispositions Dvorak par hasard, au détour d'un topic de forum. J'ai directement testé cette disposition Bépo, comme on teste une hypothèse un peu fumeuse : « est-ce que ça fonctionne vraiment ? » Les deux premiers jours ont été difficiles… et j'ai finalement abandonné, mais les gains potentiels me semblaient réels ; l'ego a fait le reste.

Contre toute bienséance, j'ai modifié peu après l'agencement physique de mon clavier pour obtenir « quelque chose » de ressemblant, ce qui m'a permis d'apprendre vite et mal. Il est clair que tous les petits défauts se corrigent d'autant plus facilement que les mouvements sur un Dvorak sont fluides et, partant, logiques — au sens où le cerveau n'a pas à lutter contre lui-même dans la gestion des mouvements. Pour cette raison, je ne suis pas pour le tout-raisonné, c'est-à-dire que je ne suis pas partisan d'un positivisme statistique rigoriste : si un agencement de touches est plus simple à utiliser et à retenir (à sentir en aveugle) qu'un autre, même s'il n'optimise pas les coûts, il devrait être privilégié (ouch, Dvorak failure?).

Les caractères les plus fréquents peuvent être pour la plupart disposés selon une logique purement biomécanique, que le corps finit par intègrer moyennant quelques exercices, et on peut se fier aux statistiques pour placer ces caractères. La raison en est que l'alphabet français n'est pas une suite logique — c'est une suite conventionnelle, culturelle, largement arbitraire (si on met de coté les questions ici hors-sujet des héritages depuis les langues grecques et latines, qui portent peut-être une part de logique quant à leurs alphabets). Cela signifie qu'il est facile de mélanger les touches pour ces caractères sans se mélanger les pinceaux à l'usage — et c'est heureux sinon, il n'y aurait pas même de claviers **ERTY !

Pour d'autres groupes de caractères, le cerveau a ses raisons que la raison ne saurait trop brusquer : les chiffres, notamment, se retiennent bien s'ils sont dans un ordre logique (1, 2, 3…) et si leur emplacement colle à cette logique, la frappe reste simple à gérer. Les caractères dérivés (donc leurs emplacements) sont plus facilement mémorisés s'ils sont sur la même touche que les caractères dont ils dérivent. Etc.

Il est évidemment possible de tout miser sur l'apprentissage de réflexes biomécaniques et de viser une optimisation la plus parfaite possible. Cela ne me semble pas être une bonne idée car un clavier, même (surtout ?) Dvorak, devrait rester simple à utiliser tout en offrant des gains dans la fluidité et la vitesse de frappe. Il faut donc viser un juste milieu tout aussi raisonné que la disposition des touches, et la progression vers une disposition 1.0 figée est une aventure en soi, puisque chacun a sans doute ses préférences irréductibles à l'optimisation bête et méchante — mais c'est aussi tout l'intérêt de la démarche :)