« Communiqué de presse » : différence entre les versions
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'''Qwerty, azerty et compagnie.''' Le qwerty est né en 1873, avec les premiers modèles de machines à écrire : son créateur a cherché à éloigner les lettres qui se suivaient souvent en anglais pour limiter le bourrage des touches qui rendait la machine complètement inutilisable. Ce faisant il a compliqué la frappe, en rendant des combinaison de touches fréquentes difficiles. L’azerty n’est qu’une modification du qwerty pour permettre l’ajout de quelques caractères accentués (pas tous !), mais sans aucuns soucis d’adaptation ergonomique au français. | '''Qwerty, azerty et compagnie.''' Le qwerty est né en 1873, avec les premiers modèles de machines à écrire : son créateur a cherché à éloigner les lettres qui se suivaient souvent en anglais pour limiter le bourrage des touches qui rendait la machine complètement inutilisable. Ce faisant il a compliqué la frappe, en rendant des combinaison de touches fréquentes difficiles. L’azerty n’est qu’une modification du qwerty pour permettre l’ajout de quelques caractères accentués (pas tous !), mais sans aucuns soucis d’adaptation ergonomique au français. | ||
Bien que les machines à écrire aient été rapidement perfectionnées avant d'être remplacées par les ordinateurs, et tandis que l'on continue à faire les progresser, le clavier et la disposition des caractères sont seuls restés quasiment inchangés, répondant à des contraintes mécaniques qui n’ont plus lieu d’être depuis longtemps. Ils posent pourtant de nombreux problèmes. Le problème majeur est celui de l'ergonomie. Et s'il n'est pas facile de changer le type de clavier que l'on utilise depuis plus de 100 ans, il est très simple de modifier la disposition des caractères. | Bien que les machines à écrire aient été rapidement perfectionnées avant d'être remplacées par les ordinateurs, et tandis que l'on continue à faire les progresser, le clavier et la disposition des caractères sont seuls restés quasiment inchangés, répondant à des contraintes mécaniques qui n’ont plus lieu d’être depuis longtemps. Ils posent pourtant de nombreux problèmes. | ||
''courte liste des problèmes''<s>Le problème majeur est celui de l'ergonomie. Et s'il n'est pas facile de changer le type de clavier que l'on utilise depuis plus de 100 ans, il est très simple de modifier la disposition des caractères.</s> | |||
'''Pourquoi changer ?''' On imagine souvent que seules les secrétaires ont besoin de savoir « taper à la machine ». Or l'usage des ordinateurs — et donc du clavier —, devient omniprésent à tous les ages tant dans les métiers que les loisirs. L’apprentissage d’une méthode optimum de frappe, sur une disposition de touches adaptée, est ainsi une nécessité grandissante pour nombre de personne. Elle permet de gagner en efficacité et en confort. Passer au bépo est l'occasion d'apprendre à taper avec ses dix doigts (oui, même les pouces), ce qui vous permettra de gagner à la fois en rapidité et en confort. | '''Pourquoi changer ?''' On imagine souvent que seules les secrétaires ont besoin de savoir « taper à la machine ». Or l'usage des ordinateurs — et donc du clavier —, devient omniprésent à tous les ages tant dans les métiers que les loisirs. L’apprentissage d’une méthode optimum de frappe, sur une disposition de touches adaptée, est ainsi une nécessité grandissante pour nombre de personne. Elle permet de gagner en efficacité et en confort. Passer au bépo est l'occasion d'apprendre à taper avec ses dix doigts (oui, même les pouces), ce qui vous permettra de gagner à la fois en rapidité et en confort. |
Version du 10 décembre 2008 à 17:57
Version du 10 décembre à compléter et corriger
Tapez vite, bien, et sans douleur avec le bépo !
(chapeau = résumé du communiqué)
Qwerty, azerty et compagnie. Le qwerty est né en 1873, avec les premiers modèles de machines à écrire : son créateur a cherché à éloigner les lettres qui se suivaient souvent en anglais pour limiter le bourrage des touches qui rendait la machine complètement inutilisable. Ce faisant il a compliqué la frappe, en rendant des combinaison de touches fréquentes difficiles. L’azerty n’est qu’une modification du qwerty pour permettre l’ajout de quelques caractères accentués (pas tous !), mais sans aucuns soucis d’adaptation ergonomique au français.
Bien que les machines à écrire aient été rapidement perfectionnées avant d'être remplacées par les ordinateurs, et tandis que l'on continue à faire les progresser, le clavier et la disposition des caractères sont seuls restés quasiment inchangés, répondant à des contraintes mécaniques qui n’ont plus lieu d’être depuis longtemps. Ils posent pourtant de nombreux problèmes.
courte liste des problèmesLe problème majeur est celui de l'ergonomie. Et s'il n'est pas facile de changer le type de clavier que l'on utilise depuis plus de 100 ans, il est très simple de modifier la disposition des caractères.
Pourquoi changer ? On imagine souvent que seules les secrétaires ont besoin de savoir « taper à la machine ». Or l'usage des ordinateurs — et donc du clavier —, devient omniprésent à tous les ages tant dans les métiers que les loisirs. L’apprentissage d’une méthode optimum de frappe, sur une disposition de touches adaptée, est ainsi une nécessité grandissante pour nombre de personne. Elle permet de gagner en efficacité et en confort. Passer au bépo est l'occasion d'apprendre à taper avec ses dix doigts (oui, même les pouces), ce qui vous permettra de gagner à la fois en rapidité et en confort.
Comment changer ? Le professeur Dvorak, dès les débuts de la machine à écrire, avait tenté d'améliorer la disposition et proposé son clavier en lieu et place du qwerty. Malheureusement, le qwerty était déjà bien implanté et le Dvorak, bien que normalisé, est resté peu connu du grand public. En France, le bépo a été créé selon les mêmes principes :
- placement des lettres les plus utilisées sur la rangée de base pour pouvoir taper un grand nombre de mots sans déplacer les doigts ;
- positionnement des voyelles à gauche et des consonnes à droite pour permettre d'alterner davantage les deux mains ;
- combinaisons de touches les plus confortables possibles.
De ce fait, la plupart des gens ayant essayé le bépo témoignent d'un plus grand confort, voire d'un gain en rapidité.
Par ailleurs, alors que le qwerty et l'azerty cherchaient l'économie de touches en supprimant certains caractères¹, le bépo rétablit tout ce qui est nécessaire à une frappe correcte : des vrais « guillemets », de belles apostrophes ’, des majuscules accentuées², et même des lettres oubliées par l'azerty, comme æ ou œ. Tous les Éric et les Lætitia vont pouvoir écrire leur nom correctement !
Plongez dans le bépo ! Sur le site du projet, vous trouverez la procédure d'installation adaptée à votre ordinateur, que vous utilisiez Windows, Mac OS ou GNU/Linux. Vous pourrez même emporter le bépo partout avec vous, avec l'archive pour clé usb qui ne nécessite pas de droits d’administrateur pour être utilisée. Une page spécifique recense les conseils pour apprendre à taper dans les meilleures conditions.
Plus d'informations sur le bépo Le clavier bépo a été mis au point par un groupe de bénévoles, sous le nom de projet fr-dvorak-bépo. Ce projet est totalement libre : le téléchargement des pilotes (drivers) est gratuit, et peut être utilisé dans tous les contextes. Vous avez le droit de le modifier, et même de le distribuer à toutes vos connaissances.
[1] Les tout premiers claviers proposaient de taper un I majuscule à la place du 1, et le O majuscule à la place du 0. Les guillemets anglais de premier niveau “” étaient remplacés par un seul signe (") et les guillemets de second niveau ‘’ ainsi que l'apostrophe ’ par un seul symbole unique : '.
[2] L'habitude de ne pas accentuer les majuscules provient de l'impossibilité de le faire sur un clavier azerty. Cependant, les accents demeurent nécessaires pour distinguer « UN INTERNE TUE » de « UN INTERNÉ TUÉ », ou pour bien lire « UN GARÇON ÉLEVÉ ». Essayez de taper « interné » dans votre traitement de texte favori et de le mettre en petites majuscules ; l'accent restera bien présent.