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::Je viens d’aller lire le paragraphe « logique de placement », que tu me recommandais, je trouve ça très bien. Mais je dois bien dire que, s’agissant de ces histoires d’insécables, je ne suis toujours pas convaincu, je dirais même qu’il y a des trucs qui me démangent, suis pas d’accord… Pourquoi ? Eh bien parce qu’avant les signes ; ! et ?, ce n’est pas un ''nbsp'' qu’il faudrait, mais c’est une fine. Pour le deux-points et les guillemets, plusieurs écoles : ou bien une espace-mot (seul cas, donc, où « l’insécable » (l’officielle du bépo, au singulier… on croit rêver…) pourrait être vraiment utile), ou bien, mieux ''(dixit Lacroux)'', une espace plus fine que l’espace-mot, mais plus large que la fine (!). Moralité : je n’en veux nulle part, de votre ''nbsp'', ou en tout cas pas là où j’ai besoin d’une « typographie soignée ». Mes guillemets en direct sont décidément très bien là où ils sont, et surtout — je me répète — '''je ne pense pas que ce soit une bonne idée de prendre l’habitude de taper ses insécables''', ou bien on aura du mal à terme à se défaire de cet automatisme le jour où on voudra travailler sur un bon logiciel, qui a sa propre façon de gérer ces questions. Bref '''c’est une mauvaise habitude''' : je ne dis pas ''inutile'', je dis bien ''mauvaise''. Le gain en qualité des courriels envoyés ne compense pas, à mes yeux, la perte sur les documents « propres ». Sans compter le bordel si on est plusieurs à bosser sur un document, certains qui ont fait confiance à Word (et qui ont donc des insécables non justifiantes avec leurs guillemets), certains qui sont tous fiers d’avoir tapé leurs insécables grâce à leur bépo (et qui ont donc des justifiantes avec les guillemets), etc. : combien sommes-nous à 1. être au courant de ces subtilités, 2. avoir l’œil assez affuté pour repérer ce genre d’anomalie, le cas échéant ? (Je m’apprête donc naturellement à créer une branche dissidente ''bépo-no-nbsp'' au sein du mouvement !) Très sérieusement, mon avis : c’est très bien que le ''nbsp'' soit à portée de clavier pour les jours où on fait du travail de relecture, correction, mise en page, mais ce n’est pas un caractère pour la frappe à 80 mots-minutes : il faut laisser les logiciels faire leur boulot. [[Utilisateur:Jenbamin|Jenb’]] 14 août, 10h33. | ::Je viens d’aller lire le paragraphe « logique de placement », que tu me recommandais, je trouve ça très bien. Mais je dois bien dire que, s’agissant de ces histoires d’insécables, je ne suis toujours pas convaincu, je dirais même qu’il y a des trucs qui me démangent, suis pas d’accord… Pourquoi ? Eh bien parce qu’avant les signes ; ! et ?, ce n’est pas un ''nbsp'' qu’il faudrait, mais c’est une fine. Pour le deux-points et les guillemets, plusieurs écoles : ou bien une espace-mot (seul cas, donc, où « l’insécable » (l’officielle du bépo, au singulier… on croit rêver…) pourrait être vraiment utile), ou bien, mieux ''(dixit Lacroux)'', une espace plus fine que l’espace-mot, mais plus large que la fine (!). Moralité : je n’en veux nulle part, de votre ''nbsp'', ou en tout cas pas là où j’ai besoin d’une « typographie soignée ». Mes guillemets en direct sont décidément très bien là où ils sont, et surtout — je me répète — '''je ne pense pas que ce soit une bonne idée de prendre l’habitude de taper ses insécables''', ou bien on aura du mal à terme à se défaire de cet automatisme le jour où on voudra travailler sur un bon logiciel, qui a sa propre façon de gérer ces questions. Bref '''c’est une mauvaise habitude''' : je ne dis pas ''inutile'', je dis bien ''mauvaise''. Le gain en qualité des courriels envoyés ne compense pas, à mes yeux, la perte sur les documents « propres ». Sans compter le bordel si on est plusieurs à bosser sur un document, certains qui ont fait confiance à Word (et qui ont donc des insécables non justifiantes avec leurs guillemets), certains qui sont tous fiers d’avoir tapé leurs insécables grâce à leur bépo (et qui ont donc des justifiantes avec les guillemets), etc. : combien sommes-nous à 1. être au courant de ces subtilités, 2. avoir l’œil assez affuté pour repérer ce genre d’anomalie, le cas échéant ? (Je m’apprête donc naturellement à créer une branche dissidente ''bépo-no-nbsp'' au sein du mouvement !) Très sérieusement, mon avis : c’est très bien que le ''nbsp'' soit à portée de clavier pour les jours où on fait du travail de relecture, correction, mise en page, mais ce n’est pas un caractère pour la frappe à 80 mots-minutes : il faut laisser les logiciels faire leur boulot. [[Utilisateur:Jenbamin|Jenb’]] 14 août, 10h33. | ||
::: Salut Jenbamin, je crains que la mauvaise habitude soit justement celle que tu décris ici à savoir celle d’attendre que ce travail de mise en forme soit fait par d’autres et après coup (typographes, éditeurs, outils informatiques). J’écris mon texte les trois quarts du temps dans un éditeur très basique (comme ici), la typographie de ce dernier m’importe autant que son contenu car c’est ce qui fera sa lisibilité et aidera à sa compréhension. Je ne veux pas qu’un autre me relise ou qu’un correcteur fasse cela automatiquement, d’ailleurs aucun ne le fait comme il faut. Les insécables s’insèrent parfaitement à la volée là où ils doivent être présent dans un texte, ça ne coûte strictement rien d’écrire avec une typographie soignée à la frappe plutôt que d’attendre/espérer sur un outil derrière. Qui plus est, les bons outils ont des manières de mettre en forme les insécables — un carré gris sur openoffice par exemple —, donc il n’y a pas de problème de travail collaboratif. En extrapolant ton idée, vu qu’il est bien connu que tout l’monde en a cure de la typographie et que ceci doit être géré logicielement, pourquoi met-on encore des espaces entre les mots ? Souvenez-vous des écritures antiques sans espacement. Avec un dictionnaire on aurait aussi 98 % d’« autodécoupé ». Surtout que, des tests que j'ai pu faire, l'espace est la source d'erreur principale de ma dactylo, essentiellement à cause de sa fréquence à mon avis : elle est le caractère le plus fréquent ainsi ce sont d'abord les erreurs d’espacement qui me ralentissent (bien plus que les insertions d'insécables). En plus en se passant d'espace on pourrait avoir un alt gr centré ! J'ose à dire que tout le monde aime sa barre d'espace et devrait apprendre à aimer ses deux compères disponibles sur bépo. Ne comptez pas sur les logiciels : sur Wikipédia on se bat avec les insécables et apostrophes depuis cinq piges. On se retrouve avec des modèles pour gérer les insécables, les « azertys » doivent taper <nowiki>{{citation|blablabla}}</nowiki> pour avoir un rendu «_blablabla_», merci pour eux, ah ils sont beaux nos logiciels ! Non, ne comptez pas sur eux, définitivement pas. J’incite contrairement à toi à « foutre des insécables partout où il se doit » quitte à faire faites bugger ces logiciels et qu’ils soient corrigés pour les supporter pleinement ces insécables. Le dernier argument de la vitesse n’a strictement aucune valeur. Pour la vitesse voir la sténo ou la vélotypie, écrivez en sms ou phonétiquement ou que sais-je. On peut aussi enlever les ç me disait un étudiant du francais, ca sert à rien ! Demandant un c cédille, un autre me disait également que « sa » est plus ergonomique que « ça », en effet il se tape d’une seule main en azerty. Voyez où nous ont mené des années d'azerty niveau typographie française : perte des tirets, guillemets, ligatures, diacritiques… Pitié ne supprimez pas l’insécable du bépo, c’est un crime contre l’humanité. — [[Utilisateur:A2|A2]] 14 août 2010 à 11:55 (CEST) | ::: Salut Jenbamin, je crains que la mauvaise habitude soit justement celle que tu décris ici à savoir celle d’attendre que ce travail de mise en forme soit fait par d’autres et après coup (typographes, éditeurs, outils informatiques). J’écris mon texte les trois quarts du temps dans un éditeur très basique (comme ici), la typographie de ce dernier m’importe autant que son contenu car c’est ce qui fera sa lisibilité et aidera à sa compréhension. Je ne veux pas qu’un autre me relise ou qu’un correcteur fasse cela automatiquement, d’ailleurs aucun ne le fait comme il faut. Les insécables s’insèrent parfaitement à la volée là où ils doivent être présent dans un texte, ça ne coûte strictement rien d’écrire avec une typographie soignée à la frappe plutôt que d’attendre/espérer sur un outil derrière. Qui plus est, les bons outils ont des manières de mettre en forme les insécables — un carré gris sur openoffice par exemple —, donc il n’y a pas de problème de travail collaboratif. En extrapolant ton idée, vu qu’il est bien connu que tout l’monde en a cure de la typographie et que ceci doit être géré logicielement, pourquoi met-on encore des espaces entre les mots ? Souvenez-vous des écritures antiques sans espacement. Avec un dictionnaire on aurait aussi 98 % d’« autodécoupé ». Surtout que, des tests que j'ai pu faire, l'espace est la source d'erreur principale de ma dactylo, essentiellement à cause de sa fréquence à mon avis : elle est le caractère le plus fréquent ainsi ce sont d'abord les erreurs d’espacement qui me ralentissent (bien plus que les insertions d'insécables). En plus en se passant d'espace on pourrait avoir un alt gr centré ! J'ose à dire que tout le monde aime sa barre d'espace et devrait apprendre à aimer ses deux compères disponibles sur bépo. Ne comptez pas sur les logiciels : sur Wikipédia on se bat avec les insécables et apostrophes depuis cinq piges. On se retrouve avec des modèles pour gérer les insécables, les « azertys » doivent taper <nowiki>{{citation|blablabla}}</nowiki> pour avoir un rendu «_blablabla_», merci pour eux, ah ils sont beaux nos logiciels ! Non, ne comptez pas sur eux, définitivement pas. J’incite contrairement à toi à « foutre des insécables partout où il se doit » quitte à faire faites bugger ces logiciels et qu’ils soient corrigés pour les supporter pleinement ces insécables. Le dernier argument de la vitesse n’a strictement aucune valeur. Pour la vitesse voir la sténo ou la vélotypie, écrivez en sms ou phonétiquement ou que sais-je. On peut aussi enlever les ç me disait un étudiant du francais, ca sert à rien ! Demandant un c cédille, un autre me disait également que « sa » est plus ergonomique que « ça », en effet il se tape d’une seule main en azerty. Voyez où nous ont mené des années d'azerty niveau typographie française : perte des tirets, guillemets, ligatures, diacritiques… Pitié ne supprimez pas l’insécable du bépo, c’est un crime contre l’humanité. — [[Utilisateur:A2|A2]] 14 août 2010 à 11:55 (CEST) | ||
::::re-salut A2, <br/ > je ne vais pas reprendre tout ce que j’ai déjà expliqué, parce que je crois surtout que ''nous ne parlons pas vraiment de la même chose…'' '''Si tu écris avec un « éditeur basique », tu n’auras ''jamais'' une typographie soignée, un point c’est tout.''' Ce que je veux dire : jamais aussi soignée qu’avec un logiciel qui sert à ça, et rien qu’à ça : à soigner la typo (ne serait-ce que parce qu’une typo soignée, c’est pas seulement éviter les « " » et ne pas couper les lignes au mauvais endroit…). C’est d’abord et avant tout de ces logiciels, de ceux-là uniquement, que je parlais, c’est-à-dire, à peu près exclusivement : 1. Adobe InDesign, 2. Quark XPress, et accessoirement 3. LaTeX et dérivés (ConTeXt, XeLaTeX, LuaTeX, etc.). C’est par rapport à ''ces'' logiciels que je recommande de ne pas prendre de mauvaises habitudes, précisément parce que c’est avec ceux-là qu’on veut vraiment une typo soignée. OpenOffice n’est pas, ''à cet égard'', franchement meilleur que Word, à ma connaissance, et bien gérer l’espacement et les (différents) insécables ce n’est pas seulement rendre visibles les ''nbsp'' (d’ailleurs Word est nettement meilleur, je trouve, sur ce point très précis) — mais le serait-il, ça ne changerait strictement rien à ce que je raconte : le fait est que l’archi-majorité de mes partenaires de travail bossent sous Word, ce qui me contraint à bosser parfois avec ce logiciel que je n’affectionne pourtant pas outre-mesure. Ne pas tenir compte de ce genre d’états de fait, c’est ignorer les réalités de certaines contraintes professionnelles, c’est très sympa mais ça devient un débat plus théorique qu’autre chose. (De toute façon Word et OpenOffice/Writer sont des traitements de texte, ''i.e'' des logiciels de saisie, il ne faut pas leur en demander plus que ce pourquoi ils sont faits…) <br/ > Pour continuer à te répondre : le jour où un logiciel sera suffisamment performant pour couper les mots tout seul, on en reparlera, et je serai curieux/ravi de l’essayer ! — mais ce n’est pas demain la veille… Par ailleurs, je me permets de te faire remarquer que ce n’est pas la même chose, les deux plans que tu évoques ne sont pas strictement comparables : l’espacement fait partie de la langue, cela relève de l’orthosyntaxique ; l’insécabilité relève de la typographie. Je ne dis pas que l’un est plus important que l’autre, qu’il faut se soucier de l’un et pas de l’autre, je dis juste que ce n’est pas la même chose. <br/ > Mais revenons à nos moutons : ce que j’ai dit, et que je redis, c’est qu’'''il y a des contextes pluriels, et qu’on n’attend pas la même qualité de typo suivant ces contextes.''' (Pourtant on tapera avec ''les mêmes'' habitudes dans ces ''différents'' contextes : tout se loge ici, dans ce simple fait.) Exemple : aucun navigateur ouèbe ne sait, aujourd’hui, gérer correctement la césure, donc je ne m’attends pas à avoir un gris parfait et uniforme quand je navigue sur le net. De la même façon, ok, je trouve ça très souhaitable d’avoir des ''nbsp'' en html ou dans des courriels, je trouve ça très très bien que les gens s’en servent… mais par contre quand je suis sur LaTeX ou sur XPress, c’est absolument inenvisageable, pour moi, de me contenter d’une espace-mot insécable là où il « faut » une fine, ou bien une autre type d’insécable encore (cas du deux-points et des guillemets). Donc, pour ces usages-là, je ne veux ''surtout pas'' taper au clavier « '''l’'''espace insécable », au singulier, du bépo ! Et ce serait, pour moi en tout cas, prendre une ''mauvaise'' habitude, par rapport à ces usages-là, que de taper fièrement mes insécables « à la volée » quand je rédige des mails (quant au ouèbe : sur mon site internet ''au moins'', je veux ''évidemment'' une insécabilité là où il en faut, donc j’utilise un CMS qui sait gérer ça automatiquement ''et'' correctement).<br/ > Au passage, '''eh bien si, ça existe les logiciels qui font les choses bien''' : mon (Xe)LaTeX marche très bien, et quand quelque chose ne me convient pas parfaitement (ça a pu arriver, justement sur des histoires d’espacement), je peux rentrer dedans et le re-programmer pour qu’il fasse ''exactement'' ce que je veux… et toujours automatiquement ! (Je le redis au passage : si je tape des ''nbsp'' dans mon fichier source LaTeX, je fous un gros bordel dans le système de gestion de l’espacement le plus perfectionné qu’on connaisse à ce jour… Si j’avais de ''mauvaises habitudes'', je pourrais toujours programmer les trois lignes de code qu’il faut pour régler ça (je sais déjà lesquelles), mais j’avoue préférer garder mes ''bonnes'' habitudes !)<br/ >'''Moralité : bien sûr qu’il faut garder le (faux) caractère ''nbsp'' sur le bépo''', je n’ai jamais préconisé qu’on le supprime (je l’ai même explicitement écrit : « c’est très bien que le nbsp soit à portée de clavier »), et j’en veux pour preuve que je ne l’ai pas supprimé de ma version perso du bépo. '''Ça ne m’empêchera pas de penser que c’est une mauvaise habitude de taper des ''nbsp'' partout en cours de frappe « normale »''' (c’est de ça que je parlais, hein, quand je disais « la frappe à 80 mpm », perso je m’en fiche bien, de la vitesse de frappe… et d’ailleurs si je pensais que la saisie des ''nbsp'' pouvait réellement diminuer celle-ci, je ne craindrais pas tant que ladite saisie ne devienne une habitude !), pour les raisons que j’ai dites. (J’en ajoute une autre : sur nombre d’« éditeurs basiques » (je m’en sers moi aussi souvent), les caractères invisibles restent… invisibles ! Partant : mauvais contrôle de la saisie, possibilités de corrections limitées en cas de mauvaise saisie, etc.)<br/ > Petit p.-s. : s’il y avait un risque réel pour que la « mauvaise habitude » que je décris devienne majoritaire chez les bépoètes, et s’il y avait une chance pour que le bépo triomphe et domine le monde (francophone), peut-être dans quelques années se trouvera-il quelques belles âmes pour s’offusquer et accuser « le bépo » (de même que tu dis « l’azerty » — comme si d’ailleurs il n’y en avait qu’un) de la disparition des subtilités de la typographie française quant aux ''différents types'' d’espaces insécables ? Faudra-t-il leur donner tort ou raison ? En fait ce qu’il s’agit de savoir, c’est si le bépo est une disposition servant uniquement à écrire des courriels pas trop moches et des pages wikipédia lisibles, ou bien si on peut ''aussi'' s’en servir pour des usages réellements fins au niveau typo. Comme à vrai dire tout le monde est d’accord pour dire que ça doit servir à tout, '''la question que je soulève est : quelles sont les bonnes habitudes à prendre''' pour ça ? <br/ >Sur ce, moi je suis un démocrate : je ne vais pas t’empêcher de continuer de taper tes ''nbsp'' à la volée… et je te souhaite bon courage pour me forcer à en faire autant ! J’espère en tout cas avoir réussi à mieux faire comprendre le pourquoi de ma position. Amitiés ! [[Utilisateur:Jenbamin|Jenbaplusoumoins]] 17 août, | ::::re-salut A2, <br/ > je ne vais pas reprendre tout ce que j’ai déjà expliqué, parce que je crois surtout que ''nous ne parlons pas vraiment de la même chose…'' '''Si tu écris avec un « éditeur basique », tu n’auras ''jamais'' une typographie soignée, un point c’est tout.''' Ce que je veux dire : jamais aussi soignée qu’avec un logiciel qui sert à ça, et rien qu’à ça : à soigner la typo (ne serait-ce que parce qu’une typo soignée, c’est pas seulement éviter les « " » et ne pas couper les lignes au mauvais endroit…). C’est d’abord et avant tout de ces logiciels, de ceux-là uniquement, que je parlais, c’est-à-dire, à peu près exclusivement : 1. Adobe InDesign, 2. Quark XPress, et accessoirement 3. LaTeX et dérivés (ConTeXt, XeLaTeX, LuaTeX, etc.). C’est par rapport à ''ces'' logiciels que je recommande de ne pas prendre de mauvaises habitudes, précisément parce que c’est avec ceux-là qu’on veut vraiment une typo soignée. OpenOffice n’est pas, ''à cet égard'', franchement meilleur que Word, à ma connaissance, et bien gérer l’espacement et les (différents) insécables ce n’est pas seulement rendre visibles les ''nbsp'' (d’ailleurs Word est nettement meilleur, je trouve, sur ce point très précis) — mais le serait-il, ça ne changerait strictement rien à ce que je raconte : le fait est que l’archi-majorité de mes partenaires de travail bossent sous Word, ce qui me contraint à bosser parfois avec ce logiciel que je n’affectionne pourtant pas outre-mesure. Ne pas tenir compte de ce genre d’états de fait, c’est ignorer les réalités de certaines contraintes professionnelles, c’est très sympa mais ça devient un débat plus théorique qu’autre chose. (De toute façon Word et OpenOffice/Writer sont des traitements de texte, ''i.e'' des logiciels de saisie, il ne faut pas leur en demander plus que ce pourquoi ils sont faits…) <br/ > Pour continuer à te répondre : le jour où un logiciel sera suffisamment performant pour couper les mots tout seul, on en reparlera, et je serai curieux/ravi de l’essayer ! — mais ce n’est pas demain la veille… Par ailleurs, je me permets de te faire remarquer que ce n’est pas la même chose, les deux plans que tu évoques ne sont pas strictement comparables : l’espacement fait partie de la langue, cela relève de l’orthosyntaxique ; l’insécabilité relève de la typographie. Je ne dis pas que l’un est plus important que l’autre, qu’il faut se soucier de l’un et pas de l’autre, je dis juste que ce n’est pas la même chose. <br/ > Mais revenons à nos moutons : ce que j’ai dit, et que je redis, c’est qu’'''il y a des contextes pluriels, et qu’on n’attend pas la même qualité de typo suivant ces contextes.''' (Pourtant on tapera avec ''les mêmes'' habitudes dans ces ''différents'' contextes : tout se loge ici, dans ce simple fait.) Exemple : aucun navigateur ouèbe ne sait, aujourd’hui, gérer correctement la césure, donc je ne m’attends pas à avoir un gris parfait et uniforme quand je navigue sur le net. De la même façon, ok, je trouve ça très souhaitable d’avoir des ''nbsp'' en html ou dans des courriels, je trouve ça très très bien que les gens s’en servent… mais par contre quand je suis sur LaTeX ou sur XPress, c’est absolument inenvisageable, pour moi, de me contenter d’une espace-mot insécable là où il « faut » une fine, ou bien une autre type d’insécable encore (cas du deux-points et des guillemets). Donc, pour ces usages-là, je ne veux ''surtout pas'' taper au clavier « '''l’'''espace insécable », au singulier, du bépo ! Et ce serait, pour moi en tout cas, prendre une ''mauvaise'' habitude, par rapport à ces usages-là, que de taper fièrement mes insécables « à la volée » quand je rédige des mails (quant au ouèbe : sur mon site internet ''au moins'', je veux ''évidemment'' une insécabilité là où il en faut, donc j’utilise un CMS qui sait gérer ça automatiquement ''et'' correctement).<br/ > Au passage, '''eh bien si, ça existe les logiciels qui font les choses bien''' : mon (Xe)LaTeX marche très bien, et quand quelque chose ne me convient pas parfaitement (ça a pu arriver, justement sur des histoires d’espacement), je peux rentrer dedans et le re-programmer pour qu’il fasse ''exactement'' ce que je veux… et toujours automatiquement ! (Je le redis au passage : si je tape des ''nbsp'' dans mon fichier source LaTeX, je fous un gros bordel dans le système de gestion de l’espacement le plus perfectionné qu’on connaisse à ce jour… Si j’avais de ''mauvaises habitudes'', je pourrais toujours programmer les trois lignes de code qu’il faut pour régler ça (je sais déjà lesquelles), mais j’avoue préférer garder mes ''bonnes'' habitudes !)<br/ >'''Moralité : bien sûr qu’il faut garder le (faux) caractère ''nbsp'' sur le bépo''', je n’ai jamais préconisé qu’on le supprime (je l’ai même explicitement écrit : « c’est très bien que le nbsp soit à portée de clavier »), et j’en veux pour preuve que je ne l’ai pas supprimé de ma version perso du bépo. '''Ça ne m’empêchera pas de penser que c’est une mauvaise habitude de taper des ''nbsp'' partout en cours de frappe « normale »''' (c’est de ça que je parlais, hein, quand je disais « la frappe à 80 mpm », perso je m’en fiche bien, de la vitesse de frappe… et d’ailleurs si je pensais que la saisie des ''nbsp'' pouvait réellement diminuer celle-ci, je ne craindrais pas tant que ladite saisie ne devienne une habitude !), pour les raisons que j’ai dites. (J’en ajoute une autre : sur nombre d’« éditeurs basiques » (je m’en sers moi aussi souvent), les caractères invisibles restent… invisibles ! Partant : mauvais contrôle de la saisie, possibilités de corrections limitées en cas de mauvaise saisie, etc.)<br/ > Petit p.-s. : s’il y avait un risque réel pour que la « mauvaise habitude » que je décris devienne majoritaire chez les bépoètes, et s’il y avait une chance pour que le bépo triomphe et domine le monde (francophone), peut-être dans quelques années se trouvera-il quelques belles âmes pour s’offusquer et accuser « le bépo » (de même que tu dis « l’azerty » — comme si d’ailleurs il n’y en avait qu’un) de la disparition des subtilités de la typographie française quant aux ''différents types'' d’espaces insécables ? Faudra-t-il leur donner tort ou raison ? En fait ce qu’il s’agit de savoir, c’est si le bépo est une disposition servant uniquement à écrire des courriels pas trop moches et des pages wikipédia lisibles, ou bien si on peut ''aussi'' s’en servir pour des usages réellements fins au niveau typo. Comme à vrai dire tout le monde est d’accord pour dire que ça doit servir à tout, '''la question que je soulève est : quelles sont les bonnes habitudes à prendre''' pour ça ? <br/ >Sur ce, moi je suis un démocrate : je ne vais pas t’empêcher de continuer de taper tes ''nbsp'' à la volée… et je te souhaite bon courage pour me forcer à en faire autant ! J’espère en tout cas avoir réussi à mieux faire comprendre le pourquoi de ma position. Amitiés ! [[Utilisateur:Jenbamin|Jenbaplusoumoins]] 17 août, 19h03. | ||
:::Quand je lis certains trucs, non, vraiment, j’ai envie de hurler… C’est pas bien sérieux mon Olivier de laisser publier ça sur le wiki, notre ami Lacroux se retourne dans sa tombe !<br/ >http://bepo.fr/wiki/Glossaire#Espace_ins.C3.A9cable <br/ >[[Utilisateur:Jenbamin|Jenb’]] 14 août, 10h52. | :::Quand je lis certains trucs, non, vraiment, j’ai envie de hurler… C’est pas bien sérieux mon Olivier de laisser publier ça sur le wiki, notre ami Lacroux se retourne dans sa tombe !<br/ >http://bepo.fr/wiki/Glossaire#Espace_ins.C3.A9cable <br/ >[[Utilisateur:Jenbamin|Jenb’]] 14 août, 10h52. |
Version du 17 août 2010 à 18:04
Modifications du clavier
Bonjour. J’ai vu que tu étais parvenu à effectuer des modifications à la disposition BÉPO, sous Mac OS. As-tu utilisé un programme spécifique ? Je cherche désespérément un moyen de la modifier pour mes besoins personnels, en vain… Merci d’avance pour toute réponse ! — SGC.Alex 12 août 2010 à 16:29 (CEST)
- Il a peut-être simplement utilisé Ukelele.
http://www.sil.org/computing/catalog/show_software.asp?id=94
http://ukelele.en.softonic.com/mac
Tohuvabohuo 12 août 2010 à 16:53 (CEST)
Salut !
J’ai effectivement commencé par essayer avec Ukelele, mais ce n’était pas concluant, je me suis retrouvé avec des bugs curieux, du genre une modif faite sur une touche qui réapparaît magiquement sur une autre… (en l’occurrence, pas dramatique, car en couche AltGr + Shift, mais bon, pas terrible quand même le machin). Je ne sais plus s’il n’y avait pas aussi des bugs un peu quand j’installais les fichiers créés. Bref, pour une petite modif ça peut valoir le coup d’essayer Ukelele, je ne sais pas, moi je suis rapidement passé à autre chose. Pour faire des modifs sous OS X, il y a deux autres solutions, si on est prêt à se passer d’un GUI :
- ou bien travailler directement à partir du fichier .keylayout qui est installé : c’est un fichier .xml en fait, donc ça s’édite comme du texte tout bête, avec juste un éditeur de texte — j’utilise TextMate, qui est avec BBEdit un des meilleurs pour Mac, mais ils sont tous deux payants : parmi les gratuits on peut utiliser par exemple TextWrangler, qui est une sorte de « BBEdit Lite » (la même interface, mais en un peu moins complet), ou bien encore Fraise, qui est plutôt sympa dans son genre « lightweight », et dispo en français (comme son nom l’indique). À la limite c’est aussi faisable avec TextEdit, même si c’est moins confort. Deux choses : 1. tout d’abord, il faut bien sûr récupérer le .keylayout, qui est caché dans le .bundle d’installation : pour ça, clic droit sur le bundle, puis « afficher le contenu du paquet » ; 2. ensuite, il faut arriver à piger l’architecture du .fichier, c’est pas méchant mais faut un peu rentrer dedans (sur le site developer.apple.com, il y a une page de référence, ça peut aider) ;
- ou bien installer et utiliser le « ConfigGenerator » multi-plateforme du bépo : c’est encore des fichiers textes à modifier, mais le fichier de description qui génère la config est un poil plus simple. Je vais essayer de prendre le temps d’écrire un petit tutoriel d’installation pour Mac, so stay tuned… D’ici-là, si des questions, n’hésite pas à re-demander.
Jenbamin, 12 août 2010 à 19h14, [édité à 19h23 : rajouté liens].
- Re-salut…
Je viens de passer un bout de temps pour écrire le tuto d’installation et utilisation du configGenerator : c’est par ici. J’espère que c’est utile… Si quelqu’un l’utilise, je veux bien des retours pour savoir si certaines choses ne sont pas encore parfaitement claires (j’ai fait de mon mieux !).
Jenbamin, 13 août 2010 à 13h11.
- Au passage : le lien à jour pour la dernière version d’Ukelele est celui-ci : http://scripts.sil.org/ukelele
Apparemment une version bug-fix est sortie il y a deux jours, peut-être ça vaut le coup de ré-essayer, je ne sais pas.
Jenbamin, 13 août 2010 à 13h20.
- Au passage : le lien à jour pour la dernière version d’Ukelele est celui-ci : http://scripts.sil.org/ukelele
- Tuto OK pour moi. J’ai juste un souci pour installer le résultat. Je dois m’y prendre comme un manche je pense ;·) SGC.Alex 15 août 2010 à 21:33 (CEST)
- quel est ton souci ? vérifie que ton fichier .keylayout est bien copié au bon endroit (i.e au même endroit que le .bundle « officiel » bépo), ensuite redémarrage (ou simplement relancer le finder), puis ouvre ton panneau de Préférences Système « Langue & Texte / Clavier », ta nouvelle dispo doit apparaître dans la liste (sous le nom que tu as indiqué à l’intérieur du fichier .keylayout, dans l’attribut name). Dis-moi à quel endroit ça coince, faut regarder les choses dans l’ordre…
Jenbamin, 17 août 2010 à 16h12.
- quel est ton souci ? vérifie que ton fichier .keylayout est bien copié au bon endroit (i.e au même endroit que le .bundle « officiel » bépo), ensuite redémarrage (ou simplement relancer le finder), puis ouvre ton panneau de Préférences Système « Langue & Texte / Clavier », ta nouvelle dispo doit apparaître dans la liste (sous le nom que tu as indiqué à l’intérieur du fichier .keylayout, dans l’attribut name). Dis-moi à quel endroit ça coince, faut regarder les choses dans l’ordre…
Remarques
Merci pour la présentation détaillée (me rappelle mes courriels de jeune bépoète).
- De rien. Merci de m’avoir entraîné dans ta secte, on s’y marre bien. Jenb’
Touches en double
Mais est-ce-que le minus, de l'unicode n'est pas celui que nous avons en AltGr ?
- oui, c’est possible, je l’ai repéré aujourd’hui et me suis posé la même question (mais pas vérifié !). Jenb’ 23h20
- vérification faite : l’AltGr donne bien U+2212, qui est le minus sign (et donc, d’ailleurs, non U+2012, je m’étions trompé, j’ai corrigé…). Mais tout ça ne me donne toujours pas l’hyphen U+2010 (ceci dit je ne sais pas si j’en ai actuellement beaucoup besoin !). Jenb’ 14.08.10 10h43.
Vraiment dommage ces touches en double, d'autant qu'en virant le « - », on récupère un espace. Et qu'y mettre le / tel que je l'ai mis dans ma version est un grand plus pour qui passe du temps dans la console (sous unix) et rapproche le « * », bien utile aussi. nemolivier 13 août 2010 à 22:16 (CEST)
- Mais moi je ne passe pas mes journées dans Terminal (comme ça qu’on dit chez nous) !… — Euh… Comment ça je ne suis pas crédible ? Ma raison de ne pas te suivre sur ce coup-là, c’est surtout que pour ces touches-là, j’ai (pour l’instant au moins) besoin d’un contrôle visuel, parce que pour moi ces touches sont moins fréquentes que les lettres : j’écris surtout du texte. Ceci dit sur le principe suis pas opposé à tes arguments, si j’avais une skin vierge m’y serais peut-être mis. Mais ceci dit, je me fous complètement d’avoir des machins en double, de toute façon il y a plein de machins du bépo, qui, pour moi (je dis bien : pour moi), sont peu/pas utiles, genre à peu près tous les trucs en AltGr à main droite… Jenb’ 23h28
Déplacements
On notera que si le ¶ n'est pas loin du P, le « § » est pour paragraphe. De plus le ¶ n'est pas bien utile au quotidien, me semble que c'est un ajout automatique de certains logiciels, mais qui ne doit pas être entré à la main… d'où son éloignement. Mais, malgré tout, pourquoi diable, le ¶ et le § ne sont-ils pas sur le P (tel que ce fut le cas au début) ? Tout simplement pour que l'accent aigu mort soit à la même place que les accents morts « secondaire » (au maximum en AltGr d'une lettre portant cet accent), ce qui nous obligea à placer l'esperluette (ou perluette) sur le P (oui, mnémotechnique pour qui le sais, comme tout mnémotechnique !) Cf. le paragraphe logique de placement nemolivier 13 août 2010 à 22:16 (CEST)
- ah oui d’accord ok. De toute façon je me fiche et de §, et de ¶, pour tout dire ! Suis d’accord cependant que § est un tout petit peu plus utile que ¶, peut-être je rétablirai du coup, aussi grâce à ton moyen mnémotechnique — mais de là à parler de « quotidien », voyons, voyons… Enfin pas pour moi en tout cas (tu auras noté que Saint Lacroux encadre très strictement l’emploi de §, n’est-ce-pas ?). Jenb’ 23h34
- Vérification faite, c’est bien ce que je pensais : le pied-de-mouche, ¶, était autrefois le symbole qui para-graphais le début des paragraphes… J’dis ça, j’dis rien, hein… ;-)
cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pied-de-mouche
Jenb’ 23h59
- Vérification faite, c’est bien ce que je pensais : le pied-de-mouche, ¶, était autrefois le symbole qui para-graphais le début des paragraphes… J’dis ça, j’dis rien, hein… ;-)
Chiffres en direct
Tu oublies de préciser que l'autre avantage des chiffres en direct c'est de mettre les guillemets en Maj, ce qui est leur place logique compte tenu des insécables qui leurs sont adjoint (oui, oui, avec les restrictions, mais dans les courriels, quand-même…) nemolivier 13 août 2010 à 22:16 (CEST)
- Mais je ne tape pas mes insécables dans les mails (tu dois le savoir, vu le nombre qu’on s’en envoie…) ! Globalement je ne tape jamais d’insécables au cours d’une frappe « normale » (ok, je veux bien qu’on me tape sur les doigts), que ce soit pour les guillemets ou pour autre chose : 1. dans un courriel, je m’en fous, y compris pour courriels sérieux (mes correspondants ignorant probablement l’existence du concept d’insécabilité), 2. dans LaTeX, il se charge de 95% du travail, et les 5% qui restent se font avec un tilde, pas avec un nbsp, 3. dans Word, qui est l’autre support sur lequel je peux avoir à rendre des documents « propres »… bof, Word, de toute façon… (plus sérieusement : Word automatise un certain nombre de trucs, et je checke de toute façon l’ensemble à coup de grands rechercher-remplacer). Pour tout dire, pour moi le nbsp n’est pas un vrai caractère, c’est un machin HTML, point-barre. Ni LaTeX ni XPress ne l’utilisent en tant que tel, et même Word fait les machins à sa sauce (celles qu’il insère sont non-justifiantes, si je me souviens bien, peut-être même des fines à tous les coups, je ne sais plus). — Mais ça ne m’empêchera pas de tester tes chiffres en direct un de ces quatre ! Jenb’ 23h38
- Je viens d’aller lire le paragraphe « logique de placement », que tu me recommandais, je trouve ça très bien. Mais je dois bien dire que, s’agissant de ces histoires d’insécables, je ne suis toujours pas convaincu, je dirais même qu’il y a des trucs qui me démangent, suis pas d’accord… Pourquoi ? Eh bien parce qu’avant les signes ; ! et ?, ce n’est pas un nbsp qu’il faudrait, mais c’est une fine. Pour le deux-points et les guillemets, plusieurs écoles : ou bien une espace-mot (seul cas, donc, où « l’insécable » (l’officielle du bépo, au singulier… on croit rêver…) pourrait être vraiment utile), ou bien, mieux (dixit Lacroux), une espace plus fine que l’espace-mot, mais plus large que la fine (!). Moralité : je n’en veux nulle part, de votre nbsp, ou en tout cas pas là où j’ai besoin d’une « typographie soignée ». Mes guillemets en direct sont décidément très bien là où ils sont, et surtout — je me répète — je ne pense pas que ce soit une bonne idée de prendre l’habitude de taper ses insécables, ou bien on aura du mal à terme à se défaire de cet automatisme le jour où on voudra travailler sur un bon logiciel, qui a sa propre façon de gérer ces questions. Bref c’est une mauvaise habitude : je ne dis pas inutile, je dis bien mauvaise. Le gain en qualité des courriels envoyés ne compense pas, à mes yeux, la perte sur les documents « propres ». Sans compter le bordel si on est plusieurs à bosser sur un document, certains qui ont fait confiance à Word (et qui ont donc des insécables non justifiantes avec leurs guillemets), certains qui sont tous fiers d’avoir tapé leurs insécables grâce à leur bépo (et qui ont donc des justifiantes avec les guillemets), etc. : combien sommes-nous à 1. être au courant de ces subtilités, 2. avoir l’œil assez affuté pour repérer ce genre d’anomalie, le cas échéant ? (Je m’apprête donc naturellement à créer une branche dissidente bépo-no-nbsp au sein du mouvement !) Très sérieusement, mon avis : c’est très bien que le nbsp soit à portée de clavier pour les jours où on fait du travail de relecture, correction, mise en page, mais ce n’est pas un caractère pour la frappe à 80 mots-minutes : il faut laisser les logiciels faire leur boulot. Jenb’ 14 août, 10h33.
- Salut Jenbamin, je crains que la mauvaise habitude soit justement celle que tu décris ici à savoir celle d’attendre que ce travail de mise en forme soit fait par d’autres et après coup (typographes, éditeurs, outils informatiques). J’écris mon texte les trois quarts du temps dans un éditeur très basique (comme ici), la typographie de ce dernier m’importe autant que son contenu car c’est ce qui fera sa lisibilité et aidera à sa compréhension. Je ne veux pas qu’un autre me relise ou qu’un correcteur fasse cela automatiquement, d’ailleurs aucun ne le fait comme il faut. Les insécables s’insèrent parfaitement à la volée là où ils doivent être présent dans un texte, ça ne coûte strictement rien d’écrire avec une typographie soignée à la frappe plutôt que d’attendre/espérer sur un outil derrière. Qui plus est, les bons outils ont des manières de mettre en forme les insécables — un carré gris sur openoffice par exemple —, donc il n’y a pas de problème de travail collaboratif. En extrapolant ton idée, vu qu’il est bien connu que tout l’monde en a cure de la typographie et que ceci doit être géré logicielement, pourquoi met-on encore des espaces entre les mots ? Souvenez-vous des écritures antiques sans espacement. Avec un dictionnaire on aurait aussi 98 % d’« autodécoupé ». Surtout que, des tests que j'ai pu faire, l'espace est la source d'erreur principale de ma dactylo, essentiellement à cause de sa fréquence à mon avis : elle est le caractère le plus fréquent ainsi ce sont d'abord les erreurs d’espacement qui me ralentissent (bien plus que les insertions d'insécables). En plus en se passant d'espace on pourrait avoir un alt gr centré ! J'ose à dire que tout le monde aime sa barre d'espace et devrait apprendre à aimer ses deux compères disponibles sur bépo. Ne comptez pas sur les logiciels : sur Wikipédia on se bat avec les insécables et apostrophes depuis cinq piges. On se retrouve avec des modèles pour gérer les insécables, les « azertys » doivent taper {{citation|blablabla}} pour avoir un rendu «_blablabla_», merci pour eux, ah ils sont beaux nos logiciels ! Non, ne comptez pas sur eux, définitivement pas. J’incite contrairement à toi à « foutre des insécables partout où il se doit » quitte à faire faites bugger ces logiciels et qu’ils soient corrigés pour les supporter pleinement ces insécables. Le dernier argument de la vitesse n’a strictement aucune valeur. Pour la vitesse voir la sténo ou la vélotypie, écrivez en sms ou phonétiquement ou que sais-je. On peut aussi enlever les ç me disait un étudiant du francais, ca sert à rien ! Demandant un c cédille, un autre me disait également que « sa » est plus ergonomique que « ça », en effet il se tape d’une seule main en azerty. Voyez où nous ont mené des années d'azerty niveau typographie française : perte des tirets, guillemets, ligatures, diacritiques… Pitié ne supprimez pas l’insécable du bépo, c’est un crime contre l’humanité. — A2 14 août 2010 à 11:55 (CEST)
- re-salut A2,
je ne vais pas reprendre tout ce que j’ai déjà expliqué, parce que je crois surtout que nous ne parlons pas vraiment de la même chose… Si tu écris avec un « éditeur basique », tu n’auras jamais une typographie soignée, un point c’est tout. Ce que je veux dire : jamais aussi soignée qu’avec un logiciel qui sert à ça, et rien qu’à ça : à soigner la typo (ne serait-ce que parce qu’une typo soignée, c’est pas seulement éviter les « " » et ne pas couper les lignes au mauvais endroit…). C’est d’abord et avant tout de ces logiciels, de ceux-là uniquement, que je parlais, c’est-à-dire, à peu près exclusivement : 1. Adobe InDesign, 2. Quark XPress, et accessoirement 3. LaTeX et dérivés (ConTeXt, XeLaTeX, LuaTeX, etc.). C’est par rapport à ces logiciels que je recommande de ne pas prendre de mauvaises habitudes, précisément parce que c’est avec ceux-là qu’on veut vraiment une typo soignée. OpenOffice n’est pas, à cet égard, franchement meilleur que Word, à ma connaissance, et bien gérer l’espacement et les (différents) insécables ce n’est pas seulement rendre visibles les nbsp (d’ailleurs Word est nettement meilleur, je trouve, sur ce point très précis) — mais le serait-il, ça ne changerait strictement rien à ce que je raconte : le fait est que l’archi-majorité de mes partenaires de travail bossent sous Word, ce qui me contraint à bosser parfois avec ce logiciel que je n’affectionne pourtant pas outre-mesure. Ne pas tenir compte de ce genre d’états de fait, c’est ignorer les réalités de certaines contraintes professionnelles, c’est très sympa mais ça devient un débat plus théorique qu’autre chose. (De toute façon Word et OpenOffice/Writer sont des traitements de texte, i.e des logiciels de saisie, il ne faut pas leur en demander plus que ce pourquoi ils sont faits…)
Pour continuer à te répondre : le jour où un logiciel sera suffisamment performant pour couper les mots tout seul, on en reparlera, et je serai curieux/ravi de l’essayer ! — mais ce n’est pas demain la veille… Par ailleurs, je me permets de te faire remarquer que ce n’est pas la même chose, les deux plans que tu évoques ne sont pas strictement comparables : l’espacement fait partie de la langue, cela relève de l’orthosyntaxique ; l’insécabilité relève de la typographie. Je ne dis pas que l’un est plus important que l’autre, qu’il faut se soucier de l’un et pas de l’autre, je dis juste que ce n’est pas la même chose.
Mais revenons à nos moutons : ce que j’ai dit, et que je redis, c’est qu’il y a des contextes pluriels, et qu’on n’attend pas la même qualité de typo suivant ces contextes. (Pourtant on tapera avec les mêmes habitudes dans ces différents contextes : tout se loge ici, dans ce simple fait.) Exemple : aucun navigateur ouèbe ne sait, aujourd’hui, gérer correctement la césure, donc je ne m’attends pas à avoir un gris parfait et uniforme quand je navigue sur le net. De la même façon, ok, je trouve ça très souhaitable d’avoir des nbsp en html ou dans des courriels, je trouve ça très très bien que les gens s’en servent… mais par contre quand je suis sur LaTeX ou sur XPress, c’est absolument inenvisageable, pour moi, de me contenter d’une espace-mot insécable là où il « faut » une fine, ou bien une autre type d’insécable encore (cas du deux-points et des guillemets). Donc, pour ces usages-là, je ne veux surtout pas taper au clavier « l’espace insécable », au singulier, du bépo ! Et ce serait, pour moi en tout cas, prendre une mauvaise habitude, par rapport à ces usages-là, que de taper fièrement mes insécables « à la volée » quand je rédige des mails (quant au ouèbe : sur mon site internet au moins, je veux évidemment une insécabilité là où il en faut, donc j’utilise un CMS qui sait gérer ça automatiquement et correctement).
Au passage, eh bien si, ça existe les logiciels qui font les choses bien : mon (Xe)LaTeX marche très bien, et quand quelque chose ne me convient pas parfaitement (ça a pu arriver, justement sur des histoires d’espacement), je peux rentrer dedans et le re-programmer pour qu’il fasse exactement ce que je veux… et toujours automatiquement ! (Je le redis au passage : si je tape des nbsp dans mon fichier source LaTeX, je fous un gros bordel dans le système de gestion de l’espacement le plus perfectionné qu’on connaisse à ce jour… Si j’avais de mauvaises habitudes, je pourrais toujours programmer les trois lignes de code qu’il faut pour régler ça (je sais déjà lesquelles), mais j’avoue préférer garder mes bonnes habitudes !)
Moralité : bien sûr qu’il faut garder le (faux) caractère nbsp sur le bépo, je n’ai jamais préconisé qu’on le supprime (je l’ai même explicitement écrit : « c’est très bien que le nbsp soit à portée de clavier »), et j’en veux pour preuve que je ne l’ai pas supprimé de ma version perso du bépo. Ça ne m’empêchera pas de penser que c’est une mauvaise habitude de taper des nbsp partout en cours de frappe « normale » (c’est de ça que je parlais, hein, quand je disais « la frappe à 80 mpm », perso je m’en fiche bien, de la vitesse de frappe… et d’ailleurs si je pensais que la saisie des nbsp pouvait réellement diminuer celle-ci, je ne craindrais pas tant que ladite saisie ne devienne une habitude !), pour les raisons que j’ai dites. (J’en ajoute une autre : sur nombre d’« éditeurs basiques » (je m’en sers moi aussi souvent), les caractères invisibles restent… invisibles ! Partant : mauvais contrôle de la saisie, possibilités de corrections limitées en cas de mauvaise saisie, etc.)
Petit p.-s. : s’il y avait un risque réel pour que la « mauvaise habitude » que je décris devienne majoritaire chez les bépoètes, et s’il y avait une chance pour que le bépo triomphe et domine le monde (francophone), peut-être dans quelques années se trouvera-il quelques belles âmes pour s’offusquer et accuser « le bépo » (de même que tu dis « l’azerty » — comme si d’ailleurs il n’y en avait qu’un) de la disparition des subtilités de la typographie française quant aux différents types d’espaces insécables ? Faudra-t-il leur donner tort ou raison ? En fait ce qu’il s’agit de savoir, c’est si le bépo est une disposition servant uniquement à écrire des courriels pas trop moches et des pages wikipédia lisibles, ou bien si on peut aussi s’en servir pour des usages réellements fins au niveau typo. Comme à vrai dire tout le monde est d’accord pour dire que ça doit servir à tout, la question que je soulève est : quelles sont les bonnes habitudes à prendre pour ça ?
Sur ce, moi je suis un démocrate : je ne vais pas t’empêcher de continuer de taper tes nbsp à la volée… et je te souhaite bon courage pour me forcer à en faire autant ! J’espère en tout cas avoir réussi à mieux faire comprendre le pourquoi de ma position. Amitiés ! Jenbaplusoumoins 17 août, 19h03.
- re-salut A2,
- Salut Jenbamin, je crains que la mauvaise habitude soit justement celle que tu décris ici à savoir celle d’attendre que ce travail de mise en forme soit fait par d’autres et après coup (typographes, éditeurs, outils informatiques). J’écris mon texte les trois quarts du temps dans un éditeur très basique (comme ici), la typographie de ce dernier m’importe autant que son contenu car c’est ce qui fera sa lisibilité et aidera à sa compréhension. Je ne veux pas qu’un autre me relise ou qu’un correcteur fasse cela automatiquement, d’ailleurs aucun ne le fait comme il faut. Les insécables s’insèrent parfaitement à la volée là où ils doivent être présent dans un texte, ça ne coûte strictement rien d’écrire avec une typographie soignée à la frappe plutôt que d’attendre/espérer sur un outil derrière. Qui plus est, les bons outils ont des manières de mettre en forme les insécables — un carré gris sur openoffice par exemple —, donc il n’y a pas de problème de travail collaboratif. En extrapolant ton idée, vu qu’il est bien connu que tout l’monde en a cure de la typographie et que ceci doit être géré logicielement, pourquoi met-on encore des espaces entre les mots ? Souvenez-vous des écritures antiques sans espacement. Avec un dictionnaire on aurait aussi 98 % d’« autodécoupé ». Surtout que, des tests que j'ai pu faire, l'espace est la source d'erreur principale de ma dactylo, essentiellement à cause de sa fréquence à mon avis : elle est le caractère le plus fréquent ainsi ce sont d'abord les erreurs d’espacement qui me ralentissent (bien plus que les insertions d'insécables). En plus en se passant d'espace on pourrait avoir un alt gr centré ! J'ose à dire que tout le monde aime sa barre d'espace et devrait apprendre à aimer ses deux compères disponibles sur bépo. Ne comptez pas sur les logiciels : sur Wikipédia on se bat avec les insécables et apostrophes depuis cinq piges. On se retrouve avec des modèles pour gérer les insécables, les « azertys » doivent taper {{citation|blablabla}} pour avoir un rendu «_blablabla_», merci pour eux, ah ils sont beaux nos logiciels ! Non, ne comptez pas sur eux, définitivement pas. J’incite contrairement à toi à « foutre des insécables partout où il se doit » quitte à faire faites bugger ces logiciels et qu’ils soient corrigés pour les supporter pleinement ces insécables. Le dernier argument de la vitesse n’a strictement aucune valeur. Pour la vitesse voir la sténo ou la vélotypie, écrivez en sms ou phonétiquement ou que sais-je. On peut aussi enlever les ç me disait un étudiant du francais, ca sert à rien ! Demandant un c cédille, un autre me disait également que « sa » est plus ergonomique que « ça », en effet il se tape d’une seule main en azerty. Voyez où nous ont mené des années d'azerty niveau typographie française : perte des tirets, guillemets, ligatures, diacritiques… Pitié ne supprimez pas l’insécable du bépo, c’est un crime contre l’humanité. — A2 14 août 2010 à 11:55 (CEST)
- Je viens d’aller lire le paragraphe « logique de placement », que tu me recommandais, je trouve ça très bien. Mais je dois bien dire que, s’agissant de ces histoires d’insécables, je ne suis toujours pas convaincu, je dirais même qu’il y a des trucs qui me démangent, suis pas d’accord… Pourquoi ? Eh bien parce qu’avant les signes ; ! et ?, ce n’est pas un nbsp qu’il faudrait, mais c’est une fine. Pour le deux-points et les guillemets, plusieurs écoles : ou bien une espace-mot (seul cas, donc, où « l’insécable » (l’officielle du bépo, au singulier… on croit rêver…) pourrait être vraiment utile), ou bien, mieux (dixit Lacroux), une espace plus fine que l’espace-mot, mais plus large que la fine (!). Moralité : je n’en veux nulle part, de votre nbsp, ou en tout cas pas là où j’ai besoin d’une « typographie soignée ». Mes guillemets en direct sont décidément très bien là où ils sont, et surtout — je me répète — je ne pense pas que ce soit une bonne idée de prendre l’habitude de taper ses insécables, ou bien on aura du mal à terme à se défaire de cet automatisme le jour où on voudra travailler sur un bon logiciel, qui a sa propre façon de gérer ces questions. Bref c’est une mauvaise habitude : je ne dis pas inutile, je dis bien mauvaise. Le gain en qualité des courriels envoyés ne compense pas, à mes yeux, la perte sur les documents « propres ». Sans compter le bordel si on est plusieurs à bosser sur un document, certains qui ont fait confiance à Word (et qui ont donc des insécables non justifiantes avec leurs guillemets), certains qui sont tous fiers d’avoir tapé leurs insécables grâce à leur bépo (et qui ont donc des justifiantes avec les guillemets), etc. : combien sommes-nous à 1. être au courant de ces subtilités, 2. avoir l’œil assez affuté pour repérer ce genre d’anomalie, le cas échéant ? (Je m’apprête donc naturellement à créer une branche dissidente bépo-no-nbsp au sein du mouvement !) Très sérieusement, mon avis : c’est très bien que le nbsp soit à portée de clavier pour les jours où on fait du travail de relecture, correction, mise en page, mais ce n’est pas un caractère pour la frappe à 80 mots-minutes : il faut laisser les logiciels faire leur boulot. Jenb’ 14 août, 10h33.
- Quand je lis certains trucs, non, vraiment, j’ai envie de hurler… C’est pas bien sérieux mon Olivier de laisser publier ça sur le wiki, notre ami Lacroux se retourne dans sa tombe !
http://bepo.fr/wiki/Glossaire#Espace_ins.C3.A9cable
Jenb’ 14 août, 10h52.- Qu'est ce qui vous choque à ce point ? On utilise les mêmes recommandations typographiques sur le presque million d'article francophone de Wikipédia. La ponctuation haute ne doit-elle pas être précédée d’insécables ? Lacroux le préconise lui-même, non ? L’utilisation de l’insécable à la place de la fine pour les incises est devenue commune. Moi je m'insurge contre la prolifération de chiures de mouches " azerty partout bien avant de venir râler sur le peu d'âme charitable deignant encore, de nos jours, corriger la typographie. A2 14 août 2010 à 11:55 (CEST)
- « Choquer », le mot est un peu fort, je disais « hurler » pour rire, pardon si j’ai heurté ou vexé quelqu’un (je causais surtout à NemOlivier, qui me connaît bien, et sait qu’il ne faut pas me prendre trop au sérieux quand je suis sur ce ton-là…). Là faut que je file, je reprendrai la discussion un peu plus tard, ne pas hésiter à me sonner les cloches si j’oublie de répondre d’ici quelques jours… — Ciao ! Jenb’ 14 août, 12h08.
- Qu'est ce qui vous choque à ce point ? On utilise les mêmes recommandations typographiques sur le presque million d'article francophone de Wikipédia. La ponctuation haute ne doit-elle pas être précédée d’insécables ? Lacroux le préconise lui-même, non ? L’utilisation de l’insécable à la place de la fine pour les incises est devenue commune. Moi je m'insurge contre la prolifération de chiures de mouches " azerty partout bien avant de venir râler sur le peu d'âme charitable deignant encore, de nos jours, corriger la typographie. A2 14 août 2010 à 11:55 (CEST)
- Quand je lis certains trucs, non, vraiment, j’ai envie de hurler… C’est pas bien sérieux mon Olivier de laisser publier ça sur le wiki, notre ami Lacroux se retourne dans sa tombe !
- Bon alors, je reprends… Ce avec quoi, dans l’article mentionné du glossaire, je me permets très modestement d’exprimer un désaccord (me choquer, non, décidément, il m’en faut plus), mon cher A2, c’est qu’on écrive « l’espace insécable », comme ça, au singulier, comme s’il n’y en avait qu’une — mais ce n’est pas beaucoup mieux si on croit qu’il n’y en a que deux, qui seraient « l’espace insécable » et « l’espace fine insécable »… Cela dit, il y a au moins ces deux-là, la preuve c’est qu’elles sont toutes deux prévues sur le bépo ! Partant de ce constat, il y aurait quelques formulations à revoir dans l’article en question, voilà tout — qui plus est quand on sait que, en bonne typographie, l’usage est plutôt de mettre une fine devant au moins « ; », « ! » et « ? » (il y faut donc bien une espace insécable, mais pas nécessairement celle qu’on croit, pas « l’espace insécable » ; quant aux trois autres, l’affaire est plus compliquée, relire Lacroux). Je m’amuse aussi de lire des expressions qui commencent par « la règle typographique exacte », et encore plus si la supposée « règle » que j’y lis est, à mes yeux, inexacte (incomplète ou insuffisamment précise). Après ça, ce qu’en pense wikipédia, vous comprendrez bien que ce n’est pas mon souci premier (ça ne m’empêche pas, par ailleurs, de penser beaucoup de bien desdites recommandations : c’est juste que le contexte de publication de pages html n’est pas le même que certains autres contextes, où on peut vouloir rentrer dans d’autres subtilités…). Bref, rien de bien grave dans l’ensemble (pas plus que pour le cas des « " », qui ne m’empêche pas de dormir tous les soirs), et c’est bien pourquoi je ne me rappelle pas être « venu râler » contre qui que ce soit : j’ai exprimé un avis (un désaccord, même), je renouvelle mes excuses si la façon un peu cavalière que j’ai eue de l’exprimer a pu être mal interprétée… Bien amicalement, paix et fraternité, Jenbaminus 17 août, 17h02.