Utilisateur:Amic/Recueil

De Disposition de clavier bépo

Cette page sert à mettre des textes pour pouvoir faire un recueil d’exercices pour les logiciels de dactylographie. Mon but est de mettre un texte par jour. Tout le monde est invité à y contribuer. Je fixe les contraintes suivantes (il faut bien qu’on s’en fixe, et c’est arbitraire, il y a une page de discussion si ça ne vous va pas) :

  • Un seul paragraphe, d’une longueur entre 500 et 1000 caractères
  • typographie française, apostrophe typographique, espaces insécables (libre ensuite de faire un traitement automatique pour changer tout ça, style dactylotest)
  • Licence compatible CC-By-SA, et on indique la source dans le titre.

Je propose par exemple de prendre des textes de Wikisource, ça participe alors à notre culture générale… Mais tous textes sont les bienvenus, en particulier ceux qui ont des chiffres en chiffres (dates et autres, ça manque un peu sur les textes de wikisource). Par contre je compte faire une séparation entre textes « littéraires » et textes conçus pour l’occasion spécifiquement à cette page (je sais que certains avaient commencé pour le dactylotest).

La Chèvre et l’Âne, Ésope

Un homme nourrissait une chèvre et un âne. Or la chèvre devint envieuse de l’âne, parce qu’il était trop bien nourri. Et elle lui dit : « Entre la meule à tourner et les fardeaux à porter, ta vie est un tourment sans fin, » et elle lui conseillait de simuler l’épilepsie, et de se laisser tomber dans un trou pour avoir du repos. Il suivit le conseil, se laissa tomber et se froissa tout le corps. Son maître ayant fait venir le vétérinaire, lui demanda un remède pour le blessé. Le vétérinaire lui prescrivit d’infuser le poumon d’une chèvre ; ce remède lui rendrait la santé. En conséquence on immola la chèvre pour guérir l’âne.

L’Affaire Lerouge, Émile Gaboriau

Le jeudi 6 mars 1862, surlendemain du mardi-gras, cinq femmes du village de La Jonchère se présentaient au bureau de police de Bougival. Elles racontaient que depuis deux jours personne n’avait aperçu une de leurs voisines, la veuve Lerouge, qui habitait seule une maisonnette isolée. À plusieurs reprises, elles avaient frappé en vain. Les fenêtres comme la porte étant exactement fermées, il avait été impossible de jeter un coup d’œil à l’intérieur. Ce silence, cette disparition les inquiétaient. Redoutant un crime, ou tout au moins un accident, elles demandaient que « la Justice » voulût bien, pour les rassurer, forcer la porte et pénétrer dans la maison.

Les Bourbons d’Espagne sous l’Empire, Armand Lefebvre

L’alliance conclue à Tilsitt le 7 juillet 1809 était principalement une alliance maritime ; elle avait pour objet précis et limité d’obliger l’Angleterre à répudier ses maximes absolues en matière de navigation et à reconnaître le principe d’une parfaite égalité entre tous les pavillons. Dans la prévision qu’elle refuserait de faire la paix à de telles conditions, la France et la Russie avaient pris l’engagement de forcer toutes les puissances maritimes de l’Europe, toutes, sans exception, à lui fermer leurs ports et leurs marchés et à lui déclarer la guerre. Le récit qu’on va lire est l’histoire des efforts tentés par l’empereur Napoléon pour soumettre au système continental le Portugal et l’Espagne, et les enchaîner sans retour l’un et l’autre à la fortune de sa maison.

Candide, ou l’Optimisme, Voltaire

Il y avait en Westphalie, dans le château de monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple ; c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu’il était fils de la sœur de monsieur le baron et d’un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu’il n’avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l’injure du temps.

Convention Internationale des Droits de l’Enfant, Article 2

Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation.