Glossaire

De Disposition de clavier bépo

Le glossaire à besoin de vous ! Complétez-le sans hésiter !!


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#

*erty

Désignation générique des claviers du type Azerty et Qwerty, les plus courants.

A

Accès direct

Un caractère est en accès direct lorsque, pour le composer, il suffit d'appuyer une et une seule fois sur une touche du clavier, quelle que soit cette touche. Cela signifie qu'il ne faut utiliser ni modificateur, ni touche morte, qu'il n'est pas nécessaire d'appuyer deux fois sur la touche, etc. C'est le mode de composition le plus simple et le plus ergonomique. Toutefois, un caractère en accès direct mais placé sur une touche difficilement accessible (touches sur les cotés du clavier ou au centre en haut, petite touche, etc.) peut n'être que moyennement facile à composer — l'accès direct n'est donc pas la panacée. Dans le cadre de la création d'une nouvelle disposition clavier raisonnée, on réserve évidemment les accès directs aux caractères les plus fréquents, puis on s'intéresse à la répartition de ces caractères sur le clavier, ce qui constitue le cœur du problème. Par la suite se posera le problème des accès indirects, dits « séquentiels. »

AltGr

AltGr (Alternate Graphic) est une touche modificatrice permettant l'accès à un certain nombre de caractères annexes. Dans la disposition bépo, cette touche est largement utilisée et fonctionne rigoureusement comme Maj.

B

Bépoète ou bépoïste

Un utilisateur de la disposition de clavier bépo.

C

CapsLock

La touche CapsLock (ou plus simplement caps lock en anglais), dénommé « Verrouiller Maj » ou« Verr. Maj » en français, permet d'activer un mode majuscule. C'est une touche assimilée à une touche morte quant à son fonctionnement, mais elle possède un comportement variable selon le système d'exploitation. La disposition bépo limite son usage à la composition des majuscules et chiffres.

Carte simplifiée

La carte simplifiée est une vue schématique partielle de la disposition bépo, présentant seulement les caractères les plus importants.

Compose

Compose est un mécanisme de modification ponctuelle de saisie. Une touche dite « touche morte » permet d'activer une séquence de composition étendue. L'appui successif sur une ou plusieurs touches permettra de composer un très grand nombre de caractères. Contrairement aux touches de modification, la touche affectée à la fonction Compose ne doit pas être maintenue appuyée en vue de réaliser une combinaison : elle agit comme une bascule entre le mode de frappe normal et le mode Compose. Après l'appui sur la touche compose, les touches suivantes sont interprétées séquentiellement dans ce mode. Si la séquence tapée n'existe pas, le clavier repasse en mode normal. C'est donc une solution assez ergonomique, puisqu'elle ne brise pas la séquence continue de frappe et ne nécessite pas l'usage des deux mains comme c'est souvent le cas pour un raccourci avec une touche modificatrice. Un problème important reste celui de la portabilité d'un tel mécanisme.

Clavier décalé

Abusivement appelé "clavier droit", il représente sans doute 99% des claviers utilisés dans le monde. Sa particularité, héritage des machines à écrire mécaniques et de leurs contraintes, est d'avoir les rangées de touches décalées les unes par rapport aux autres. Ce décalage, s'il est plutôt favorable pour la main droite, est totalement anti-ergonomique pour la main gauche puisque lorsqu'on tape selon les méthodes dactylographiques et les positions de doigts associées, le poignet gauche est contraint d'être en inclinaison ulnaire (vers la gauche). Cette position du poignet est inconfortable, cause de douleurs et de frottement des tendons au passage du canal carpien. Les compensations nécessaires peuvent être facteur de modifications de la statique du dos.

Clavier en colonnes

Il cherche à corriger le principal défaut des claviers décalés en réalignant les touches les unes par rapport aux autres. Tous les vrais claviers ergonomiques présentent cette particularité.

D

Digramme

On désigne par digramme un duo de caractères qui a statut d'unité fondamentale d'écriture d'une langue. Grosso modo, toutes les séquences très utilisées de deux caractères consécutifs sont des digrammes. Par exemple, « ll », « ai », « es », « ou », « en », « mm » sont des digrammes de la langue française, car ils reviennent très souvent dans les mots (cherchez les digrammes de ce paragraphe !). Un digramme peut être une entité phonétique (ie. on peut la prononcer naturellement, par exemple « ou ») ou ne constituer qu'une brique d'écriture (par exemple, il n'est pas possible de prononcer naturellement le digramme « mn »). Les digrammes peuvent aussi être constitué d’un ou deux symboles, tel que « l’ » ou «  ? » (espace insécable + ?). Ces différents digrammes étant la seconde brique constitutive du langage typographique après les caractères seuls, un clavier raisonné tel que le bépo se doit de faciliter leur saisie et leur apprentissage, en plaçant au mieux les lettres sur le clavier : les digrammes les plus fréquents, au moins, doivent être faciles à taper en séquence (touches accessibles, en accès direct, en alternant l’usage des mains ou facile pour un digramme à une main).

E

Espace insécable

L’espace insécable est une espace typographique qui lie deux symboles ayant un lien sémantique fort. Sa présence entre les deux symboles qui l’encadrent interdit qu’ils puissent être séparés (à l’occasion d’une justification ou un saut de ligne par exemple). En français elle est obligatoire devant les caractères suivant : « : », « ; », « ! », « ? », “»” et après “«”. Bien que ce ne soit pas la règle typographique exacte (elle est alors insécable et justifiante à la fois), elle peut aussi être utilisée pour suivre ou précéder — selon qu’il est ouvrant ou fermant — le tiret d’incise « — », ou tiret sur cadratin.

L'espace insécable est présente sur le bépo en clavier bépoMaj+clavier bépoEspace. L’espace fine est présente en clavier bépoAltGr+clavier bépoMaj+clavier bépoEspace, mais attention à son usage : seule les polices de haute volée la gèrent correctement.

PS : lorqu’il est employé dans un contexte typographique, le mot « espace » est féminin !

F

G

H

I

J

K

L

M

Maj

La touche Maj (pour « Majuscule ») est un modificateur qui permet notamment de composer les capitales des lettres de l'alphabet. Elle intervient aussi dans beaucoup de raccourcis. Il s'agit d'une touche symétrique, associée à la touche Verr. Maj.

Modificateur

Un modificateur ou touche modificatrice/de modification est une touche qui permet de modifier le comportement d'une autre touche lorsque les deux sont appuyées en même temps. L'utilisateur doit ainsi appuyer sur le modificateur — qui n'a pas d'effet par lui-même et ne compose donc pas de caractère — le garder enfoncé, puis appuyer sur une autre touche afin de déclencher une action quelconque. Les modificateurs permettent en général, soit de composer d'autres caractères que ceux obtenus en accès direct, soit de déclencher des raccourcis clavier. Un exemple bien connu est le raccourci clavier bépoAlt+clavier bépoF4 qui ferme en général la fenêtre active : « Alt » est le modificateur de cette combinaison de touches, « F4 » ayant ici un comportement (fermer la fenêtre active) différent de celui obtenu sans modificateur (par exemple, clavier bépoF4 seul affiche les Favoris dans le navigateur Firefox).

N

O

Ordre et classement alphabétique

Chaque langue dispose d'un ordre alphabétique pour classer les caractères de son alphabet, ce trie sert ensuite au classement alphabétique des mots.

P

Portabilité

La notion de portabilité fait référence au caractère universel d'un mécanisme informatique. Le genre de question suivante se pose fréquemment : « s'il a été possible d'apporter une réponse A à un problème P dans l'environnement informatique E1 (GNU/Linux par exemple), cette solution est-elle directement transposable dans l'environnement E2 (Windowspar exemple) ? » Si oui, alors A est portable et un seul effort de programmation a permis de résoudre P dans plusieurs contextes d'exécution.

En pratique, ces contextes d'utilisations (en particulier les systèmes d'exploitation — OS) sont nombreux et reposent sur des briques partiellement ou totalement incompatibles, notamment dans les environnements propriétaires. La recherche de solutions le plus portable possible est donc cruciale. Pour contourner ces particularismes, les pilotes informatiques que l'utilisateur installe intègrent souvent une couche d'abstraction chargée de faire l'interface entre les spécificités d'un système donné et les commandes génériques, « haut niveau », utilisables dans n'importe quel contexte. La couche d'abstraction dialoguera avec une implémentation particulière selon le contexte d'exécution du moment.

Compte-tenu des mécanismes très différents de gestion des dispositions claviers dans les principaux systèmes d'exploitation, le projet bépo met en œuvre une approche atomique sans couche d'abstraction logicielle commune : il existe autant de pilotes que d'OS supportés. La couche d'abstraction est donc purement conceptuelle (la disposition « sur le papier » est unique). Par le jeu des équivalences logicielles, les mêmes comportements sont reproduits dans les différents OS (placement des touches, touches de modification, touches mortes, etc.) et l'ensemble peut-être considéré comme portable à l'heure de la version 1.0.

Q

R

Raccourci clavier

Un raccourci clavier est une combinaison de touches qui, une fois enfoncée, permet d'exécuter un programme ou une fonction/commande particulière dans un programme. Un célèbre raccourci clavier est clavier bépoAlt+clavier bépoF4, faisant intervenir le modificateur « Alt. »

S

Shift

Voir Maj.

T

Touche morte

Une touche morte est une touche qui ne provoque pas l’affichage immédiat d'un caractère, mais modifie l’effet de la prochaine frappe. Exemple : clavier bépo¨ (appuyé et relâché comme une touche usuelle, mais ne provoque pas d'affichage) + clavier bépoe donne « ë » et permet par exemple d'écrire correctement le mot « Noël. »

Il faut distinguer les touches mortes des touches modificatrices comme « AltGr », ces dernières n'agissant sur la frappe suivante que si elles restent enfoncées (raccourci clavier usuel).

Troubles musculosquelettiques

Il s'agit d'un ensemble disparates de pathologies liées notamment à l'usage intensif des outils informatiques. Ils peuvent tout aussi bien concerner les articulations des doigts que la vision, ou encore les muscles du dos. On parle souvent de TMS pour simplifier. Parmi les plus connus, citons la tendinite et le syndrome du canal carpien. Dans le contexte de la frappe au clavier et de l'usage d'un ordinateur en général, les TMS sont une pathologie très courante, allant de syndromes bénins à des lésions appelant intervention chirurgicale et rééducation. Une bonne ergonomie du poste de travail (ou de loisir…) est un moyen efficace pour réduire les risques de TMS, et la disposition bépo souhaite participer à cet effort de rationalisation en réduisant les contraintes musculaires et mentales liées à la frappe au clavier.

U

V

W

X

xkb

Programme, qui sous les systèmes X-Window, étend les possibilités de contrôle du clavier par rapport à ce qui est offert par le protocole du noyau du système X Window. Les caractéristiques principales de xkb sont :

  • support amélioré des modificateurs ;
  • meilleur traitement des groupes de touches ;
  • contrôle étendu des indicateurs sonores et visuels du clavier (dels et bips) ;
  • introduction de nouveaux paramètres de contrôle du clavier ;
  • association d’actions aux touches (d'un type particulier).

Y

Z