De Disposition de clavier bépo
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| * Les symboles les plus utilisés en mathématiques que les mathématiciens peuvent parfois taper en texte brut (donc pas les sommes géantes ni morceaux d’accolades qui sont le plus souvent faits avec du LaTeX) | | * Les symboles les plus utilisés en mathématiques que les mathématiciens peuvent parfois taper en texte brut (donc pas les sommes géantes ni morceaux d’accolades qui sont le plus souvent faits avec du LaTeX) |
| * Les lettres stylisées les plus utilisées (certaines peuvent être discutées) en mathématiques (ensembles principaux, groupes classiques, probabilité, parties d’un ensemble) ou en physique (lagrangien/transformée de Laplace, transformée de Fourier, degré Celsius/Fahrenheit, hamiltonien)… | | * Les lettres stylisées les plus utilisées (certaines peuvent être discutées) en mathématiques (ensembles principaux, groupes classiques, probabilité, parties d’un ensemble) ou en physique (lagrangien/transformée de Laplace, transformée de Fourier, degré Celsius/Fahrenheit, hamiltonien)… |
| ** Pourquoi les lettres grasses et les lettres blanches redondantes ? Les deux notations coexistent ; historiquement, les lettres grasses étaient utilisées dans l’imprimerie (à commencer par Bourbaki), tandis que les lettres blanches, à traits fins, étaient tracées à l’écrit pour imiter avec un stylo ou une craie ces lettres grasses. Toutefois, une tendance récente (post-bourbakisme ?) a poussé les éditeurs de manuels de collège et lycée à utiliser les lettres blanches même dans les textes imprimés, tendance qui s’est très rapidement répandue. Les deux notations coexistent donc (sauf pour le '''P''' des probabilités, systématiquement en gras), et le débat lettres blanches/lettres grasses est un marronnier et un sujet de troll au sein de la communauté mathématique. Si mon goût personnel et l’explication historique me font préférer la solution des caractères gras, je propose toutefois d’inclure les deux par souci d’apaisement (et je suis opposé à ne mettre que les lettres blanches, cela va de soi :-þ). | | ** Pourquoi les lettres grasses et les lettres blanches redondantes ? Les deux notations coexistent ; historiquement, les lettres grasses étaient utilisées dans l’imprimerie (à commencer par Bourbaki), tandis que les lettres blanches, à traits fins, étaient tracées à l’écrit pour imiter avec un stylo ou une craie ces lettres grasses. Toutefois, une tendance récente (post-bourbakisme ?) a poussé les éditeurs de manuels de collège et lycée à utiliser les lettres blanches même dans les textes imprimés, tendance qui s’est très rapidement répandue. Les deux notations coexistent donc (sauf pour le '''P''' des probabilités et espaces projectifs, systématiquement en gras), et le débat lettres blanches/lettres grasses est un marronnier et un sujet de troll au sein de la communauté mathématique. Si mon goût personnel et l’explication historique me font préférer la solution des caractères gras, je propose toutefois d’inclure les deux par souci d’apaisement (et je suis opposé à ne mettre que les lettres blanches, cela va de soi :-þ). |
| * Quelques autres caractères utilisés dans d’autres domaines (musicologie, physique), repérés grâce à un sondage informel dans mon entourage. J’ai la chance d’être dans un établissement d’enseignement et de recherche renommé dans lequel se côtoient linguistes, informaticiens, mathématiciens, musicologues, philosophes… et ai donc pu demander de l’aide pour repérer les caractères importants. | | * Quelques autres caractères utilisés dans d’autres domaines (musicologie, physique), repérés grâce à un sondage informel dans mon entourage. J’ai la chance d’être dans un établissement d’enseignement et de recherche renommé dans lequel se côtoient linguistes, informaticiens, mathématiciens, musicologues, philosophes… et ai donc pu demander de l’aide pour repérer les caractères importants. |
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Version du 16 février 2016 à 22:51
Dilettante intéressé par ce projet depuis qu’il en a entendu parler vers 2011, actif sur le forum et la mailing list depuis janvier 2016.
Proposition : carte mathématique, scientifique et technique pour la version 1.0.1
Carte supplémentaire destinée à contenir les symboles courants des mathématiques (en priorité), et pourquoi pas certains symboles scientifiques et techniques si nécessaire.
Les caractères proposés sont notamment :
- Les symboles les plus utilisés en mathématiques que les mathématiciens peuvent parfois taper en texte brut (donc pas les sommes géantes ni morceaux d’accolades qui sont le plus souvent faits avec du LaTeX)
- Les lettres stylisées les plus utilisées (certaines peuvent être discutées) en mathématiques (ensembles principaux, groupes classiques, probabilité, parties d’un ensemble) ou en physique (lagrangien/transformée de Laplace, transformée de Fourier, degré Celsius/Fahrenheit, hamiltonien)…
- Pourquoi les lettres grasses et les lettres blanches redondantes ? Les deux notations coexistent ; historiquement, les lettres grasses étaient utilisées dans l’imprimerie (à commencer par Bourbaki), tandis que les lettres blanches, à traits fins, étaient tracées à l’écrit pour imiter avec un stylo ou une craie ces lettres grasses. Toutefois, une tendance récente (post-bourbakisme ?) a poussé les éditeurs de manuels de collège et lycée à utiliser les lettres blanches même dans les textes imprimés, tendance qui s’est très rapidement répandue. Les deux notations coexistent donc (sauf pour le P des probabilités et espaces projectifs, systématiquement en gras), et le débat lettres blanches/lettres grasses est un marronnier et un sujet de troll au sein de la communauté mathématique. Si mon goût personnel et l’explication historique me font préférer la solution des caractères gras, je propose toutefois d’inclure les deux par souci d’apaisement (et je suis opposé à ne mettre que les lettres blanches, cela va de soi :-þ).
- Quelques autres caractères utilisés dans d’autres domaines (musicologie, physique), repérés grâce à un sondage informel dans mon entourage. J’ai la chance d’être dans un établissement d’enseignement et de recherche renommé dans lequel se côtoient linguistes, informaticiens, mathématiciens, musicologues, philosophes… et ai donc pu demander de l’aide pour repérer les caractères importants.
Déplacement des touches mortes sur la carte principale
Avec la création des touches mortes « latin étendu », « cyrillique », « API » et potentiellement « mathématiques », la présence de certains caractères en AltGr sur la carte principale peut être remise en question : ə, ð et þ et majuscule sont utilisés dans des langues qui ne me semblent être éloignées de la cible principale du BÉPO, ij et majuscule ne concernent que le néerlandais mais y sont d’un usage rare, ®, © et ™ sont très inégalement rencontrés (il faudrait demander son avis à un spécialiste du marketing), † et ‡ sont assez rares (surtout le second).
Au contraire, certaines touches mortes sont susceptibles d’être rencontrées plus régulièrement. À part les touches mortes dont l’emplacement obéit à une règle logique implacable (par exemple : accents graves et aigus simple et double sur É et È, ¨ sur I, point en chef avec les trémas, monnaie à proximité d’€…) et donc tout-à-fait à leur place, il faudrait favoriser un accès en AltGr pour les touches mortes les plus utilisées. La touche morte « latin étendu » devrait même être placée sous un doigt fort de la rangée de repos (þ peut justement être libéré, même si ça rendra la réalisation de smilies plus difficile ;-) ). L’API ne peut pas être raisonnablement relégué en AltGr + Shift + W vu le nombre de caractères latins étendus qu’il inclut. Etc.
Proposition de changements (non exhaustive) :
- Latin étendu déplacé en AltGr + {T} (touche importante pour accéder à de nombreuses langues et taper certains caractères typographiques fréquents en latin.
- La brève en AltGr + W est déplacée. Si aucune position cohérente en AltGr n’est trouvée, elle peut passer au-dessus du caron. Dans ce cas, très légère perte d’accessibilité pour le roumain le turc et le vietnamien (un caractère chacun) ; dans le cas où un AltGr est disponible, léger gain.
- Remplacement de la brève de l’AltGr + W par « ŭ » / « Ŭ » (en shift) de l’espéranto. Léger gain d’accessibilité pour les espérantistes, qui sont sans doute dans le public visé par le BÉPO les plus nombreux à utiliser ce caractère[1]
- La touche morte mathématiques passe en AltGr + D (symbole « nabla » pour rester cohérent, par exemple).
- Le cyrillique passe en AltGr + J (avec le symbole adapté, qui plus est…)
- La touche morte API passe en AltGr + (Z|C|R|H) selon les autres choix faits.
- Parmi le point souscrit, la virgule souscrite, l’ogonek, le cornu et le crochet en chef, certaines pourraient être-ils rapprochés sur les AltGr restants ? Voir en détail selon les fréquences.
- ↑ Et de toute façon, l’espéranto n’a-t-il pas de nombreux points commun avec le BÉPO ? Qui a dit que « l’espéranto est à l’anglais ce que le BÉPO est au QWERTY » ?