« Version 1.1rc1/Commandes/Bascules » : différence entre les versions

De Disposition de clavier bépo
Aucun résumé des modifications
m (Milton a déplacé la page Version 1.1/Commandes/Bascules vers Version 1.1rc1/Commandes/Bascules : cf. page de discussion)
(Aucune différence)

Version du 9 décembre 2016 à 23:41

Comme l’azerty, le bépo a les chiffres en clavier bépoMaj, à cause des ponctuations qui se trouvent sur les touches des chiffres. Sur le bépo, ce sont :

  • le trait d’union-signe moins U+002D qui dans presque toutes les polices[1] a l’apparence et l’usage du trait d’union U+2010 (le tiret quart de cadratin spécifié par le GT de l’AFNOR) ;
  • les guillemets-chevrons (manquants sur plusieurs dispositions de langues les utilisant) ;
  • les parenthèses (en clavier bépoMaj sur la plupart des autres dispositions) ;
  • la barre oblique.

Le guillemet double informatique, dont l’utilisation en français (héritage des machines à écrire) est a priori nulle sur le bépo, se trouve lui aussi sur une telle position.

Et comme l’azerty de Windows pour la France, le bépo utilise la touche de verrouillage des majuscules pour verrouiller aussi les chiffres, à cette différence près que si sur l’azerty Windows, toutes les touches à caractères du pavé alphanumérique sont soumises à cette bascule, le bépo a limité l’emprise à deux catégories de caractères : les lettres et les chiffres. Sur le bépo, cette bascule est ainsi un mélange entre le VerrCap et le VerrMaj.

Les sondages qui ont été menés en amont de la normalisation du bépo ont démontré qu’une partie non négligeable des utilisateurs se servent de la bascule clavier bépoVerrCap pour écrire en capitales. L’usage du tout-en-capitales ne tend en effet pas à décroître en bureautique, au moins en France :

  • pour les noms de personnes et de lieux, conformément aux recommandations de La Poste ;
  • pour les sigles en tout genre, de plus en plus fréquents (« LOL »), chaque utilisateur ayant sa propre limite à partir de laquelle il enclenche la bascule plutôt que de bloquer les auriculaires ;
  • pour les titres dans de nombreux documents produits en bureautique, quelles que soient les recommandations des guides de style ;
  • pour les notes d’information (affichettes, avis d’intervention), dont le tout-en-capitales est en pratique tapé directement, sans conversion de casse, sans doute parce que cela évite une manipulation puisqu’il y a une bascule directement sur le clavier ;
  • pour les noms de caractères Unicode, un usage qui est encore marginal dans le grand-public en écriture, car on a plus l’habitude de lire les noms (dans les tables de caractères) que de les écrire ;
  • pour les keycodes (usage restreint), et plus généralement les noms de symboles, de macros ; dans certaines sources il y a beaucoup de tout-en-capitales, mais la proportion capitalisée peut aussi dépendre du style du développeur.

Quant à la réalisation de la tâche, elle dépend de l’habileté à taper tout en bloquant un auriculaire ou les deux sur les touches clavier bépoMaj, et de la programmation de la disposition qui peut verrouiller les capitales suite à une pression simultanée sur les deux clavier bépoMaj. En pratique, aucun de ces procédés ne semble réalisable au niveau du grand-public[2] et sous le système d’exploitation dominant.

Les desiderata

Une partie des utilisateurs déplorent que l’accès aux ponctuations énumérées ci-dessus soit altéré quand la bascule clavier bépoVerrCap est active. Cette critique commune aux utilisateurs des deux dispositions motive la tendance actuelle à préférer le VerrCap au VerrMaj, autrement dit, à limiter l’effet de cette touche de verrouillage aux seules lettres (bicamérales). Sous macOS, cette préférence est prise en compte depuis longtemps, les utilisateurs considérant comme un moindre inconvénient de bloquer un doigt sur clavier bépoMaj (ou sur clavier bépoFn en cas de pavé numérique intégré).

En matière tant de capitales que de chiffres, l’ergonomie du bépo est encore sous-optimale, alors que tous les OS majeurs (X.Org, Windows, macOS) fournissent les moyens d’ergonomiser la saisie aussi bien des capitales que des chiffres. Mais le MSKLC[3] ne donne pas accès à la mise en œuvre de ces ressources. Cela explique la méconnaissance de ces dernières. Mais cette attitude est obsolète, car actuellement les développeurs dans plusieurs pays utilisent de plus en plus le KbdUTool[4], un outil gratuit de Microsoft[5].

Propositions

Il faut par conséquent ergonomiser aussi bien l’écriture en capitales que l’accès aux chiffres.

Écriture en capitales

  • restreindre l’effet de clavier bépoVerrCap aux seules lettres, ne plus inclure les chiffres et les ponctuations qui sont en accès direct.
Avantages
  • accès aux ponctuations comme d’habitude, d’où une écriture fluide et le maintien de l’ergonomie.
Inconvénients / critiques
  • Les chiffres ne sont plus verrouillés en même temps, d’où une saisie plus compliquée des sigles mixtes et des chiffres hexadécimaux sur le bloc alphanumérique.


Avantages

Inconvénients / critiques

Portabilité

  • Windows : OK.
  • X.Org : ?
  • macOS : ?

Options de vote envisagées

_________________________

  1. La seule exception que je connaisse est Lucida Sans Unicode. -- Marcel (discussion) 29 novembre 2016 à 14:27 (CET)
  2. Personnellement j’utilise beaucoup la bascule (à partir de deux ou trois lettres). -- Marcel (discussion) 30 novembre 2016 à 08:19 (CET)
  3. Le Microsoft Keyboard Layout Creator fournit des ressources inaccessibles via l’interface graphique. L’utilisateur peut aller les chercher lui-même dans le dossier du logiciel, car la licence du MSKLC est exempte de la clause interdisant l’utilisation des composantes pour accomplir des tâches impossible à réaliser par le biais du logiciel proprement dit. Cette clause est présente dans la licence du système d’exploitation Windows, mais elle a été omise dans celle du MSKLC.
  4. KbdUTool est le nom de fichier (en 8 caractères) du Keyboard Table Generation Tool (Unicode), qui est inclus dans le MSKLC, où il génère les pilotes.
  5. Ce qui est nouveau par rapport à la pratique officielle au sein du projet bépo, c’est qu’on travaille sur les sources en C plutôt que sur la source .klc, et qu’on n’hésite pas à modifier aussi les sources en-têtes.