Périphériques

De Disposition de clavier bépo
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Catégorie:Ergonomie

Cette page donne des conseils ergonomiques pour les périphériques matériels modernes.

Souris/pointeurs

Voir : Périphériques (Souris)

Combo Claviers/Souris

Voir : Périphériques (Combo claviers-souris)

Claviers

Critères de choix

Si, comme la majorité des utilisateurs, vous utilisez la souris de la main droite, la toute première caractéristique à rechercher pour votre clavier est sa compacité :

  • semi-compact : le pavé de flèches est condensé, le pavé numérique est conservé, comme sur le Logitech Ultra-Flat ; on gagne environ 8 cm sur la largeur totale ;
  • compact : ni pavé de flèches, ni pavé numérique (ou alors, accessible sous [7][8][9] via une touche [Fn], comme sur les portables) ; on gagne environ 15 cm sur la largeur totale, ce qui permet d'avoir la souris dans l'axe de l'épaule.

On trouve désormais des claviers compacts pour une dizaine d'euros. Par contre, les modèles qui incluent un pavé numérique virtuel coûtent nettement plus cher…

La force d'activation des touches doit être la plus faible possible pour ne pas fatiguer les mains, mais pas nulle non plus : un retour sensitif est nécessaire.

Le clavier doit être le plus silencieux possible. Le bruit est une des cause d’augmentation de la charge mentale. C’est encore plus dérangeant pour un hypothétique voisin qui, lui, n’a pas les doigts qui vont au rythme de cette « musique » là.

Zoo des claviers

Voir : Périphériques (Claviers)

Voir aussi : http://web.mit.edu/atic/www/tools/keyboards.html

Claviers en colonnes

Schéma d’un clavier orthogonal

Aussi appelés claviers orthogonaux.

Claviers à mapping standard
Claviers à mapping spécifique


Claviers à rangées décalées

Rangées de touches décalées
Taille standard
format classique pc104/pc105, incluant un pavé numérique et un pavé de flèche séparé.
Claviers compacts
sans pavé numérique, ou utilisant un pavé virtuel (Fn).
Claviers splittés
Claviers accessibles pour déficients visuels, ou physiques

Gamepads

Claviers exotiques

Bricolages

Repose-poignets

Pointeurs

Critères de choix

Quel type de pointeur choisir ? Quelques éléments de réponse ici.

Souris classiques

C'est le type de pointeur le plus répandu, de très loin :

  • connu du grand public depuis 1980 (Macintosh), toutes les interfaces graphiques d'aujourd'hui sont conçues pour en tirer partie
  • polyvalence : bureautique, infographie, jeux
  • précision

Inconvénients :

  • requiert beaucoup de place sur le bureau
  • peut être source de fatigue pour l'épaule
  • efforts répétés sur l'index, surtout pour les cliquer-déplacer, qui peuvent se traduire par des douleurs dans les mains et poignets.

Avec les grands écrans (1440px de large ou plus), il est nécessaire d'avoir une résolution d'au moins 800 dpi pour que le mouvement reste raisonnable. Les amateurs de jeux vidéos PC s'orientent souvent vers des souris à très haute résolution, de l'ordre de 2 000 dpi.

À moins d'être vraiment gêné par le fil de la souris, bannir les souris sans fil. Les souris à fil sont plus légères, plus réactives, plus recyclables et moins chères.

Souris ergonomiques

Il existe maintenant des souris « ergonomiques », qui s'utilisent avec la main beaucoup moins à plat, voire même quasiment verticale dans certains cas. La référence en la matière est la souris Evoluent™. Un petit temps d'adaptation est nécessaire.

On peut aussi considérer les souris Apple comme des souris ergonomiques, dans la mesure où elles résolvent les problèmes de fatigue liés aux actions répétées de l'index : sur ces souris c'est toute la main qui clique, et non l'index. Efficace et confortable.

Sur des souris classiques, un tapis de souris incluant un gros repose-poignets apporte un gain de confort indéniable, notamment pour l'épaule et la nuque.

Trackball

C'est une alternative intéressante à la souris, à plus d'un titre :

  • gain de place sur le bureau
  • le bras peut rester immobile, l'épaule n'est pas sollicitée
  • confort : les trackballs épousent généralement bien la forme de la main.
  • quand on passe souvent du clavier au pointeur, la trackball a l'avantage de permettre de cliquer sans bouger le pointeur d'un seul pixel

Inconvénients :

  • un petit temps d'apprentissage est nécessaire
  • le glisser-déplacer est moins précis.
  • totalement inadapté à l'infographisme, au démineur et aux FPS.

Les trackballs restent un très bon choix pour ceux qui utilisent essentiellement le clavier. Le gain de place permet souvent de s'accomoder d'un clavier encombrant. À moins d'être gaucher (ou de souffrir d'un handicap), préférer les trackballs dont la boule est activée par le pouce (ex : Logitech® TrackMan Wheel), et non par les doigts.

Trackpoint

On s'équipe rarement d'un trackpoint pour remplacer sa souris, et pour cause : le clavier doit être conçu pour recevoir ce dispositif.

Le principal avantage de ce dispositif de pointage et qu'il est placé au centre du clavier : on ne fait donc qu'un très petit mouvement pour passer du clavier à la « souris ». Cela peut donc très bien convenir à un utilisateur qui utilise essentiellement le clavier.

L'utilisation se fait avec les index, les boutons situés sous la barre d'espacement sont actionnés par les pouces. En termes de confort, c'est admirable.

En termes de précision, on lui reproche souvent de ne pas être suffisamment précis. C'est partiellement vrai ; le trackpoint est — avec un peu d'habitude — aussi précis que le touchpad, mais beaucoup moins qu'une souris ou une tablette graphique. Notons également que le driver du trackpoint influe énormément sur la précision (les drivers natifs DELL sont à proscrire).

Cependant, le confort d'utilisation du trackpoint mérite que l'on passe un peu de temps à s'y intéresser, si on a la chance d'avoir un clavier qui en est équipé.

Tablette tactile (touchpad)

De base, la tablette tactile est un périphérique qui donne des sensations assez gauches et implique des contorsions peu pratiques pour cliquer et déplacer le pointeur en même temps.

Cependant, avec le pilote spécifique et un peu de soin pour son réglage (notamment pour les vitesses de déplacement minimale, maximale et pour l'accélération), on peut obtenir à la fois une précision suffisante pour l'usage courant, une bonne vitesse de déplacement et une bonne sensation (accélération progressive) et tout faire à un seul doigt, ce qui évite les contorsions et permet de décontracter la main (tape brève pour un clic gauche, tape brève et glissement pour un glisser-déposer, zones émulant les boutons droit et du milieu, ainsi que des barres de défilement).

Sur la majorité des portables, vous avez déjà une tablette tactile, ça vaut le coup de voir ce qu'elle donne avec une bonne configuration.

Tablette graphique

Peu utilisée hors du milieu infographiste, la tablette graphique est pourtant l'arme ultime pour une raison toute simple : le mode de pointage « absolu ». Contrairement aux souris, trackballs et touchpads (pointage relatif), on peut viser directement un point de la tablette au lieu de suivre le déplacement du pointeur à l'écran. La surface de la tablette correspond parfaitement à la surface de l'écran. Terriblement efficace !

Mais si ce dispositif de pointage ne s'est pas généralisé, c'est parce qu'il n'est pas exempt de défauts :

  • requiert beaucoup de place sur un bureau (une tablette coulissante est indispensable pour le clavier)
  • peu pratique pour les aller-retours avec le clavier (il faut prendre ou relâcher le stylet)
  • temps d'apprentissage assez long
  • inadapté aux jeux (encore que…)
  • coût élevé

Cage à souris

Souris verticales

Wow-pen

3D

Autres

Combo claviers-souris

Claviers décalés